Minuit moins une (Fatima)

“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

e n’avais que très peu dormi la nuit dernière et, ce soir, j’avais prévu de me mettre lit à une heure plus que raisonnable afin de combler mon manque de sommeil. Je m’étais exécuté, alors qu’il était tout au plus 21 heures, et c’est alors que j’entendis du bruit émanant de l’appartement voisin. Bon joueur je décidai de me montrer patient persuadé que le tout finirait par rentrer dans l’ordre mais hélas j’étais dans l’erreur. Plutôt que de résorber le tout semblait vouloir s’amplifier. C’était insupportable, j’avais tout tenté afin de ne plus subir l’effet de tout ce tintamarre, je m’étais mis l’oreiller au-dessus de la tête j’avais même tenter le coup des bouchons dans mes oreilles, mais en vain. Poussant un ultime soupire, exaspéré par la situation, je me levai afin d’enfiler un jeans ainsi qu’un t-shirt et je me dirigeai vers l’appartement maudit muni d’une batte de baseball à la main.

Bien entendu je n’étais pas sans ressentir une certaine appréhension alors que je me dirigeai vers l’appartement voisin. Immobile devant la porte et fixant le vide, un peu comme si je me demandais ce que j’étais en train de foutre, je finis par frapper avec ma batte contre la porte. Je n’eus pas le temps de placer un seul mot que je réalisai que je venais d’interrompre une petite sauterie à laquelle, de toute évidence, je n’étais pas convié.

Le regard plongé dans celui de ce colosse, de race noire, qui me surplombait de son regard tout aussi haineux qu’hostile je ne fus pas sans ressentir une frousse plus que certaine lorsque cet individu me braqua le canon de son arme sous le nez.

Désolé du dérangement.

C’est en ces mots que je m’adressai, à celui qui aurait pu me trouer la peau, et je décidai de rebrousser chemin sans le quitter du regard, je ne voulais pas me prendre une balle dans le dos. Arrivé chez moi je verrouillai à double tour et je m’adossai à la porte en soupirant.

Cette fois tu as bien failli y rester mon vieux.

Passant par la cuisine je décidai de me verser un verre de scotch, afin de me remettre de mes émotions, et je finis par m’installer devant la télé. De toute évidence ce n’était pas ce soir que j’allais combler mon déficit de sommeil.

© Starseed

Je pensais profiter de la télévision sans être surveillée quand soudain, un crétin déboula énervé et à vingt et une heure. C'était autre que mon petit ami, celui qui m'avait fait sortir de mon pays et m'amenant dans cet eldorado qu'était les Etats-Unis. Je n'avais jamais pensé que par la suite, je vivrais un véritable enfer étant menacée que si je n'obéissais pas, j'allais être punie et il allait me dénoncer à l'immigration. Comme d'habitude, il me gueula dessus prétextant que la bouffe n'était pas prête et que je méritais une punition digne de ce nom tout cela parce que rien n'était prêt. Je me souvenais bien qu'il avait précisé qu'il ne serait pas là ce soir mais je me trompais lourdement.

Alors que je commençai à lui dire qu'il n'avait pas prévenu de son retour, il me giflant violemment. J'étais désemparée. Je titubai tentant de tenir le coup. Là, il me frappa de plus en plus violemment que je n'arrivais plus à énumérer ce qu'il faisait. J'étais sans défense. Quand il me menaça une nouvelle fois que c'était la dernière fois qu'il me prévenait qu'il allait me dénoncer, je lui suppliai d'arrêter. Seulement cela continuait. J'étais effrayée par la situation me demandant si j'allais y passer. J'avais aperçu l'arme qu'il portait. Je rêvais tant de pouvoir prendre ma destinée en main. Je n'avais pas quitté mon pays et ma position pour me retrouver dans quelque chose de pire.

Soudain, je voyais un salut que je ne pensais avoir. J'avais entendu une voix si sexy d'un homme prévenant. C'était rare que quelqu'un vienne porter secours à une autre personne. Malheureusement, le crétin qui m'avait blessé s'en était pris à lui alors qu'il voulait juste aider, m'aider. C'était en tout cas que ce que je pensais sur l'inconnu. J'aurais tant aimé le défendre mais j'étais si impuissante alors que je me trouvais trop près de ce colosse qui avait main basse sur mon existence quotidien. Je le haissais. Je me disais que peut-être cet inconnu pouvait être quelqu'un qui passait dans les environs ou un voisin même. Malheureusement, je ne pus en savoir plus car il était parti. Je priai pour qu'il aille bien. Je comptais trouver cet homme et être protégé par ses soins. Dès que l'enfoiré s'absentera, je partirai discrètement en frappant de manière desepérée pour trouver quelqu'un. Qui sait, je tomberai sur le bon. Je me montrerai perdue et effrayée pour l'attendrir.

Finalement, le crétin s'absenta après un moment pour ses conneries habituelles. C'était l'occasion de partir et de frapper aux portes. J'espérais trouver ce qu'elle désirait mais ce n'était pas gagner. Je courus frappant à de nombreuses reprises désespérée jusqu'à arriver chez le voisin. Je refis ma manœuvre pour l'émouvoir.

Au secours, aidez-moi je vous en supplie. Je pleurai légèrement pour l'attendrir. Je ne ne connaissais pas le voisin. J'espérais qu'il puisse m'ouvrir car il est mon dernier espoir.

Ainsi, je pourrai être loin de cette demeure cauchemardesque.

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videmment lorsque je me retrouvai avec un flingue braqué sous le nez, un gros calibre si je me fie à ma connaissance rudimentaire des armes à feu, j’en déduis que j’avais affaire à un fier à bras qui ne reculait devant rien afin d’imposer sa volonté. J’avais beau tomber de sommeil et en avoir marre de tout ce vacarme je n’étais pas pour autant suicidaire c’est pourquoi j’avais fini par rentrer chez moi tout en me demandant dans quel monde de dingue je me trouvais.

Une fois de retour dans le confort de mon appartement je m’étais installé sur le sofa, regardant la télévision, alors que je faisais tourner mon verre entre mes doigts. L’idée d’appeler les flics m’avait effleuré l’esprit mais je craignais les conséquences autant pour moi que pour la compagne de ce connard après tout il m’apparaissait pour le moins évident qu’elle lui servait de punchingball, il suffisait de la regarder pour comprendre qu’il la terrorisait, pour le moment valait mieux laisser la poussière retomber. Tôt ou tard ce fumier allait payer.

Je commençais à désespérer et puis, alors que je ne m’y attendais plus, le silence fût. Profitant de ce moment des plus apaisant je m’y abandonnai, fermant les yeux, et je finis par sursauter en entendant frapper à ma porte. Cette manière qu’avait la personne de frapper à ma porte semblait indiquer que la situation revêtait un caractère pour le moins urgent, du moins c’était l’impression qui semblait vouloir s’en dégager, le désespoir et le fort sentiment de peur qui émanait de la voix de la voix appartenant à la personne se trouvant de l’autre côté de la porte ne pouvait que confirmer cette impression.

Il était hors de question que je l’abandonne à son sort, je n’étais pas ce type d’homme après tout, m’approchant de la porte je regardai au travers du Judas afin de m’assurer que je ne tombais pas dans un guet append et j’ouvris afin de permettre à la jeune femme d’entrer. Refermant la porte aussitôt, verrouillant à double tour, je me mis à la regarder et il m’apparaissait de plus en plus évident qu’elle passait de bien mauvais moments avec son homme.

Faut soigner cet ecchymose avant qu’elle ne s’amplifie. Sur ces mots je lui touchai légèrement la joue pour ensuite l’inviter à s’installer. Prenez place je vais aller chercher le nécessaire afin de vous prodiguer les premiers soins.

© Starseed

Cet enfoiré avait détruit ma tranquilité en m'effrayant encore. J'avais cru qu'il n'allait pas s'arrêter mais grâce à cet inconnu, j'étais sauvée. Sans son intervention, qui sait ce qui aurait pu m'arriver. Avec le départ du crétin, je pouvais tenter de retrouver cet inconnu à la voix si exquise et être sous sa protection. Frapper aux portes était le seul moyen pour tenter d'exaucer mon désir.  

Après des tentatives, j'étais arrivée à la porte du voisin. J'espérais la voir s'ouvrir. Qui sait j'allais trouver l'inconnu. Je comptais voir ce désir se réaliser. Je continuai de pleurer pour attiser son côté protecteur.

Et le rêve se réalisa. Je vis un homme séduisant, intriguant et au visage angélique qui me fit entrer aussitôt. J'entendis après le verrou de la porte. Je me demandais si je ne faisais pas une erreur. Avec ce qui se passait auprès de l'enfoiré, je me méfiais de la gente masculine. Seulement son regard m'enleva ce doute de l'esprit tellement il reflétait un homme tellement prévenant. Je comptais lui être reconnaissante de ce qu'il faisait pour moi et mettre en avant l'urgence de la situation pour le toucher. Je me montrerai déséspérée et prévenante pour atteindre mon désir.

Je fis une moue pour l'émouvoir. Ainsi, il voudra prendre soin de moi. Quand j'entendis cette voix sexy, je reconnus immédiatement la personne qui était venue chez moi. Mes prières furent exaucées car il était entier. J'avais eu peur pour lui. Là, il m'aidait une nouvelle fois. Cela me troublait car depuis longtemps je n'avais pas eu d'attentions. Je lui montrerai de la gratitude pour l'attendrir.

C'est vrai et je ne vous remercierai jamais assez de ce que vous faites pour moi. Vous êtes un héros. C'était le seul à avoir fait quelque chose pour moi alors que d'autres fermaient les yeux passant leurs chemins. Je me montrerai déboussolée en versant une larme pour l'émouvoir. Je n'avais nulle part où aller. Je ne connaissais personne. Je me montrerai timide pour le déstabiliser. J'espère que je ne vous ai pas dérangé. Je baissai mon regard. Je me montrerai curieuse et prévenante pour l'attendrir. C'était vous qui avait frappé à la porte ? Je suis rassurée si c'est le cas qu'il ne vous ait rien fait. Je me montrerai coupable pour le captiver. Je m'en voudrais sinon.

Je frissonnai sous sa douce attention. C'était exquis. Je me prenais à rêver de ressentir d'autres attentions du même genre. Sa proposition me satisfaisait que je me montrerai gênée en rougissant pour le troubler.  

D'accord. J'avais mal mais la présence du voisin me rassurait.

Je marchai lentement vers le canapé m'asseyant doucement. J'avais mal au ventre. J'étais perdue car je n'avais aucun souvenir du moment où le crétin m'avait frappé à cet endroit. Je me montrerai curieuse pour le troubler.

J'en perds les convenances mais qui dois-je remercier pour me venir en aide ?

En connaissant mon voisin, je m'approcherai un peu plus de lui et de mon rêve.

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a vie, et les écueils que cette dernière avait parsemée sur ma route, m’avait emmené à mener une existence de solitaire et à me montrer distant de mes semblables. Sans trop le vouloir je donnais l’impression d’un homme détaché qui ne se souciait que de soi-même mais c’était pourtant bien mal me connaître que d’adhérer à cette théorie me concernant. Il était vrai que j’étais quelqu’un de solitaire et de distant mais cela ne faisait pas pour autant quelqu’un de froid … il suffisait de prendre le temps de me connaître et de gratter en surface afin de s’en persuader.

Preuve qu’il subsistait un peu d’humanité en moi je n’avais pas hésité à venir en aide à cette jeune femme qui avait frappée à ma porte bien que j’eusse affiché une certaine méfiance. La belle brune aux lèvres pulpeuses, au regard perçant et aux courbes infernales n’était pas sans me troubler par sa présence mais l’état de son visage eu tôt fait de me ramener à la réalité. C’est d’ailleurs pourquoi je me permis de lui souligner qu’elle avait grandement besoin de soins.

Non vous n’avez pas à remercier, c’est la moindre des choses. Je ne me voyais pas comme un héros, au contraire, je me voyais tout simplement comme étant quelqu’un soucieux de son prochain. Je vois. Bien entendu j’aurais pu la questionner mais nous ne nous connaissions pas et j’étais d’avis que ce genre de curiosité se voulait pour le moins inconvenante. La jeune femme semblait tout aussi mal à l’aise que je ne pouvais l’être d’ailleurs cette question qu’elle m’adressa s’en voulait une belle preuve. Non soyez sans craintes à cet effet. À vrai dire je n’avais que très peu de visiteurs et le fait que je ne me mêlais que très peu au voisinage y jouait pour beaucoup. En effet c’était moi, le bruit m’avait incité à aller jeter un coup d’œil. Je peinais à détourner mon regard du sien. Dieu ce qu’elle était magnifique. C’est rien ce n’est pas la première fois que l’on me pointe un flingue sous le nez, j’en ai l’habitude mais c’est gentil de vous soucier de mon bien être mais pour le moment tout ce qui compte c’est vous.

Prenant congé de la jeune femme, pendant un court laps de temps, je me dirigeai vers la salle de bain afin de revenir vers elle avec en main ma trousse de premiers soins. Sortant une bouteille de désinfectant et du coton je me mis à nettoyer cette plaie ouverte qu’elle avait au-dessus de l’œil et je lui adressai un léger sourire alors qu’elle me posa cette question. Je me prénomme Declan et vous ? Sur ces mots je pris un sac de glaçons et je l’apposai sur cette partie de son bas ventre qui semblait endoloris.

© Starseed

J'avais eu tort de me méprendre sur le voisin tellement il était attentionné. J'avais conscience que ce bellâtre était celui qui pouvait me protéger. Montrer ma détresse, apprendre à se connaître tout en me souciant de lui était l'étape pour réaliser mes désirs.

L'espoir d'e retrouver une vie paisible s'envolait à force de vivre cet enfer. J'étais devenue craintive perdant foi aux autres. Mais en étant auprès de lui, je vis du charme, de l'écoute, de la prévenance envers moi. Il était canon et que dire de son regard renversant, j'étais attirée par lui. Je comptais le complimenter en étant curieuse et montrant une certaine admiration pour réaliser mon désir.

Il était modeste et cela le rendait davantage séduisant. Je le valoriserai pour le troubler.

C'est cependant si gentil. Rare sont les personnes se souciant des autres et si généreuses ce qui est une qualité inestimable. Je pensais que cette qualité était un mythe mais c'était réel. Je posai gênée le bout de mes doigts sur sa joue comme pour le remercier pour le déboussoler.

J'étais touchée par la manière dont il m'écoutait. Jamais personne n'avait fait cela auparavant. Je me montrerai désorientée me confiant pour l'attendrir.

Je ne connaissais personne enfin jusqu'à aujourd'hui. Je baissai gênée mon regard. Vous êtes la première que je rencontre. C'était la première sans avoir peur de voir une réplique de l'enfoiré et j'étais comblée. Jamais je n'aurai pensé cela possible mais pourtant c'était la réalité. Il me faisait sentir bien ce qui me troublait. Il était une perle rare. Je me montrerai prévenante pour l'émouvoir. J'en suis rassurée, c'est que je ne désire pas vous causer du tort. Je rougis pour l'hypnotiser. Mes espoirs étaient réalités maintenant que la vérité était révélée. Je serai reconnaissante pour le troubler. Je vous remercie, vous m'avez sauvé. Je fis une moue pour l'ensorceler. Il était tellement sexy et rassurant que je désirais voir le temps s'arrêter pour contempler son visage angélique comme de lui prodiguer un doux baiser. J'étais impressionnée que je désirais le connaître davantage. Je serai modeste pour le toucher. C'est tout à fait normal. Je serai curieuse pour l'ébranler. Vous êtes policier ou quelque chose d'autre ? J'aurai été plus qu'effrayée à votre place.

J'avais attendu peu de temps avant de le voir revenir avec le nécessaire. Il commença à nettoyer ma plaie à l'oeil avec le coton. Cela piquait mais son sourire charmant m'apaisait. Je souriai timidement pour l'ensorceler. Connaissant son identité, je continuerai ma manoeuvre pour le dérouter.

Enchantée Declan, c'est un magnifique prénom que vous portez. Je m'appelle Fatima. Je sentis le glaçon sur mon bas-ventre. C'était froid que je frissonnai un instant. C'était plus fort que moi. Sa présence comme ce qu'il me procurait me soulageait. Il était merveilleux que j'effleurai avec mon index timidement le dessus de sa main pour l'ébranler. Je serai curieuse pour le déstabiliser. Vous êtes arrivés en ville depuis longtemps ?

Avec des questions et des confidences, je pourrai approcher de mon objectif.

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tupéfait par la beauté de la jeune femme, et de sa gentillesse, je ne parvenais pas à concevoir que l’on puisse lever la main sur une telle merveille mais pourtant il était plus qu’évident que c’était son cas. La belle semblait terrorisée. Les mots qu’elle utilisait afin de me mettre sur un piédestal n’étaient pas sans faire leur effet, il suffisait de me regarder rougir légèrement pour le réaliser.

Pourtant je n’ai rien fait de particulier, c’est ainsi que toute personne devrait se comporter. Humble et modeste je refusais de prendre tout le crédit qu’elle m’accordait et puis je n’avais fait que porter assistance à une personne qui en avait de besoin, il était donc inutile d’en faire toute une histoire.

Lorsque je l’entendis me dire qu’elle ne connaissait personne exception faite de moi je ne fus pas sans m’interroger. Heu vous voulez dire que vous ne sortez jamais de votre appartement ? Il vous y retient telle une prisonnière ? La voyant baisser la tête, rongée par la honte, je lui souris lorsqu’elle me regarda à nouveau. Je suis ravi de faire votre connaissance.  Je lui souris de nouveau en entendant ses douces paroles prévenantes. Ne vous en faites pas pour moi, je sais me défendre contre ce genre d’enfoirés. Discutant avec la belle, laissant mon regard se fondre dans le sien, je ne pus que lui sourire lorsqu’elle me remercia en précisant que je lui avais sauvé la mise. Cette façon qu’elle eut de me sourire tout en me remerciant avait eu de quoi me déstabiliser si bien que je m’étais mis à chercher mes mots lorsqu’elle me demanda ce que je faisais dans la vie.  Policier ? Non absolument pas. J’avais préféré ne pas trop m’étendre sur ce que je faisais mais bien entendu si jamais elle se montrait plus insistante je n’aurai d’autre choix que de me dévoiler davantage. Le risque fait partie de la vie, toute chose comporte sa part de danger.

Je me sentais de plus en plus dévoré par l’envie et le désir, m’éloigner de la belle afin de me diriger vers la salle de bain ne pouvait donc pas mieux tomber. Je me devais de me retirer cette idée totalement folle de l’esprit.

Prodiguant les soins d’usage à la jeune femme je l’entendis me demander mon prénom, j’étais loin de m’en douter mais pour la belle le fait de vouloir faire connaissance se voulait simplement un prétexte afin de réaliser un obscur dessein. Merci Fatima et puis que dire de votre prénom ? Si ce n’est qu’il est empreint de mystère. Son index, parcourant ma main, alors que je glissais le sac de glaçon contre son ventre m’avait procuré un frisson plus que déstabilisant. Je suis ici depuis un peu moins de deux ans maintenant et vous ? Je préférais lui retourner sa question, susciter tant d’intérêt me rendait pour le moins inconfortable.

© Starseed

Il était attentionné et bel homme. Il était l'idéal pour qu'il devienne mon protecteur. Je pensais à la suite mais chaque chose en son temps. Montrer davantage ma détresse en me confiant et en étant charmante était l'étape suivante pour réaliser mon rêve.

Voir ce magnifique teint rougeâtre le rendait craquant. J'aimerais ressentir sa chaleur au travers d'un baiser. Je comptais le valoriser en étant perdue et me confiant pour atteindre mon désir.

Sa modestie le rendait irrésistible. Il rendait une utopie réelle qu'il me faisait un magnifique cadeau. Je serai philosophe pour le dérouter.

Absolument. L'égoisme domine notre société mais avec des personnes comme vous, l'humanité regagne du terrain.

Le voir s'intéresser à moi me touchait profondément. Personne avant lui ne s'était préoccupé de mon ressentiment. Etre avec ce canon me comblait. Je serai désemparée en pleurant pour l'émouvoir.

Je peux rarement sortir mais je dois lui dire ce que je fais et que je revienne à l'heure pour préparer à manger. Sinon je suis consignée à l'appartement car pour lui, je dois être une femme d'intérieur. Je n'avais pas révéler le chantage de l'enfoiré. Je n'allais plus le laisser me manipuler. En étant sous la protection du bellâtre, il ne pourra plus m'atteindre. Son sourire me faisait fondre et puis la manière dont il s'occupait de moi m'attirait vers lui. Je serai prévenante pour le troubler. Je suis ravie également de vous connaître. Son sourire était à croquer que je souris timidement pour le déstabiliser. Il me rassurait comme personne et m'impressionnait que je serai attentionnée montrant le désir de m'en sortir pour le désorienter. Je suis rassurée. J'aimerais réussir à faire la même chose que vous. Avec cette confidence, j'avançais dans mon plan. Jamais je ne pensais faire autant d'effet. Il était séduisant que je ressentais envers lui un désir inextricable. En sachant qu'il était un civil, cela rendait son action admirable. Je serai gênée le valorisant pour le désorienter. Oh... vous êtes exceptionnel. Le voir philosophe me séduisait. Je le serai également pour le désarçonner. C'est vrai et cela peut mener à faire d'exceptionnelles rencontres.

Je rêvais de ressentir ses attentions contre mon corps mais son départ me frustrait.

Son retour était l'occasion de me rapprocher. Il me surprenait agréablement que je lui ferai une proposition pour l'apâter.

Merci et que direz-vous de le percer ? J'aimais titiller. Admirant sa réaction, j'effleurai sa joue comme pour enlever quelque chose laissant mon index parcourir son poignet pour l'enflammer. Avec sa confidence, je vis qu'il était là depuis plus longtemps que moi. Je me confierai effleurant doucement son avant-bras pour le déstabiliser. Depuis huit mois. Le temps écoulé m'effrayait.

Je vins effrayée contre lui effleurant finement le haut de son torse pour le déboussoler. Je serai repentante pour l'attendrir.

Excusez-moi, je réalise l'enfer que je vis. Je me mordillai la lèvre pour l'hypnotiser. Je le questionnerai timidement pour le captiver. On peut se tutoyer ? C'est mieux pour discuter non ?

Avec le tutoiement, j'approcherai davantage du rêve.