Embauche au parc... [Australia]

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Cinq semaines après l'accouchement de Lily, une de ses chiennes doberman, cette dernière avait enfin assez de force pour ressortir comme avant. Liam l'emmena dans un parc en compagnie d'un de ses chiots qui venait de passer trois jour dans le cabinet vétérinaire de Jesy, sa véto.

Il s'était installé sur une nappe de pique-nique pour que le chiot puisse gambader en sécurité. Après avoir jouer un peu avec lui, il prit une balle pour jouer avec la mère. Il la lança plusieurs fois de suite, mais une fois il regarda pas assez au loin. Quand la balle en mousse s'envola, elle atterrit dans la tête d'une jeune femme qui semblait se balader.

Constatant sa bêtise, Liam s'approcha rapidement de la jeune femme. Mon dieu, je suis si désolé. Tout va bien ? Il l'observa si rien de grave n'était arrivé à sa victime. La balle n'était pas très solide et ne risquait pas de blesser, mais le choc avait été assez surprenant. Lily arriva à son tour et récupéra la balle.

Inscrit le : 09/08/2016

Australia venait à peine d'arriver ici, à Burlington. Elle avait récemment trouvé un logement dans le centre ville mais n'avait pas encore trouvé de travail. Elle savait qu'elle devait laisser faire le temps, qu'elle ne trouverait pas en cinq minutes. C'était déjà compliqué pour des personnes non handicapées de trouver, mais avec un handicape en plus, il ne fallait pas rêver. Mais Australia était quelqu'un d'actif même un peu trop, alors rester devant la télévision toute la journée n'était pas une option pour elle.

Elle avait besoin de prendre l'air, alors elle partit faire un tour dans ce parc, à côté de chez elle. Elle aimait marcher, ça l'aidait à réfléchir. La jeune brune se demandait ce qu'elle ferait si elle ne trouvait pas d'emplois. Elle n'avait plus beaucoup d'argent et partir d'ici n'était pas envisageable, elle aimait cette ville. Elle s'y sentait chez elle.

Le parc était de toute beauté, il y avait un grand espace vert, où les maîtres pouvaient jouer avec leur chiens, un espace pour les enfants et des bancs pour observer tout ça. Elle opta pour un banc à l'ombre, il faisait assez chaud ce jour-là. Alors qu'elle partait s'asseoir, un objet la percuta en pleine tête. Une balle. Elle n'eut même pas le temps de se pencher pour la ramasser qu'un homme d'une quarantaine d'année se précipita sur elle. ll parlait si vite qu'elle n'arrivait pas à lire sur ses lèvres, mais à la façon dont il la regardait, Australia se doutait bien qu'il s'excusait et regardait si elle n'était pas blessée. Très vite, un magnifique chien se rapprocha d'eux pour récupérer la balle. Australia se baissa pour la caresser et adressa un sourire à l'homme. Elle se releva et sortit son portable de sa poche. Il fallait bien qu'elle lui réponde, alors elle ouvrit une nouvelle conversation et écrit :

« Ne vous en faites pas, je n'ai rien. La balle est plutôt légère ».

Elle lui montra l'écran de son téléphone et attendit qu'il lui réponde.

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Lily se fichait éperdument du trajet et des obstacles rencontrer par sa balle. Tout ce qu'elle voulait c'était de la récupérer pour pouvoir continuer à jouer avec Liam. Elle apprécia la caresse de l'inconnue du parc et tourna autour d'elle. Liam aimait passer du temps avec Lily. Son ex-femme s'occupait beaucoup d'elle avant qu'elle quitte les U.S.A et la chienne l'avait mal supporté. C'est pourquoi Liam ne lui avait pas fait une nouvelle portée. Il savait que laisser partir ses chiots était déjà dure pour la mère, mais lui refaire ça quelques temps après le départ de sa maîtresse, ça aurait été trop dure. Il avait attendu plus de deux ans avant de la faire devenir maman à nouveau et il passait beaucoup de temps avec elle pour combler ce manque.
Mais aujourd'hui le jeu avait mal tourné et Liam toucha une femme à la tête avec le jouet de l'animal. Il se précipita et après s'être excuser et avoir vérifier qu'elle n'avait rien, il la laissa se redresser. Les paroles de Liam semblait la troubler, comme s'il parlait une autre langue qu'elle, à une étrangère. C'est ce qu'il continua de penser quand elle sortit son portable, peut-être pour utiliser un traducteur. Mais quand il vit la phrase, il comprit que la langue n'était pas le problème, où du moins pas dans ce sens là.

C'est un accident, je jouais et j'ai pas bien regarder où je visait. Il avait parler plus lentement en essayant d'articuler correctement. Bon ce n'était pas exagérer comme articulation, les gens autour n'allait pas se demander pourquoi il parlait comme ça. Mais c'était suffisant pour espérer qu'elle comprenne. Car il avait fini par comprendre qu'elle avait un problème de surdité. Mais il ne poserait pas la question, pour ne pas la mettre mal à l'aise. Pour ne pas parler dans le vide non plus, il demanda: Vous me comprenez quand je parle comme ça ? dit-il avec un sourire pour ne pas qu'elle pense qu'il la trouve débile si elle ne comprendrais pas.

Inscrit le : 09/08/2016

Australia avait une passion pour les animaux depuis qu'elle était toute petite. Son handicape l'ayant éloigné des autres enfants de son âge, elle s'était réfugiée - à l'époque - dans les zoos et les fermes de sa région. Les animaux la comprenaient, elle n'avait pas besoin de parler avec eux, c'était instinctif. Elle n'avait pas besoin de faire semblant avec eux, elle était qui elle voulait être. Aussi quand le doberman s'approcha d'elle et se laissa caresser, cela mit du baume au coeur de la jeune fille. Pendant ses voyages, Australia n'avait guère eu de contact avec les animaux, elle avait oublié sa passion pour eux et ce qu'elle ressentait en leur présence. Lorsque la chienne tourna autour d'elle, Lia ne put résister à l'envie de la caresser à nouveau. Les gros animaux ne lui avait jamais fait peur.

Australia était habituée à toutes les réactions possibles lorsque les gens apprenaient sa surdité. Elle ne perdait plus de temps à leur expliquer, ils comprenaient généralement assez vite - comme son interlocuteur. Australia sourit franchement lorsque l'homme répondit à sa dernière phrase non pas par écrit mais par oral. Elle avait appris à lire sur les lèvres, savoir qu'il ralentissait un peu le débit sans pour autant li parler comme si elle était débile lui pinçait le coeur plus que ça ne devrait. Il se comportait normalement avec elle, et c'était la plus belle des réactions pour Australia. Il avait continué la conversation, il ne s'était pas arrêté pour lui poser mille et une question sur son handicape. Australia, touchée, cessa de caresser le chien pour reprendre son téléphone et lui répondre.

« Ce n'est pas bien grave. Votre chien est magnifique. Comment s'appelle-t-il ?

Oui, j'ai appris très jeune à lire sur les lèvres, même si j'ai un peu de mal lorsque mon interlocuteur parle assez vite. Mais je vous comprends très bien. »

Elle luit tendit à nouveau l'appareil avec un sourire sincère.

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