Le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps Ϟ Bagueyrrah

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« Le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps »

∞ Bagueyrrah B. Wilde

Tout le monde sait que le dimanche c'est fait pour se reposer, honte à celui qui ose sortir du lit pour aller faire du sport. Pourtant, après avoir longtemps hésité et tourné en rond dans mes vieux draps, j'ai décidé de me lever pour profiter de l'air frais. Après un rasage rapide et une douche de cinq petites minutes, me voilà prêt à grimper sur la selle de mon vélo. Je pédale jusqu'au lac d'un air enjoué. J'aime la nature et cet endroit est mon préféré depuis que je suis tout petit. Je profite du magnifique paysage qui s'installe autour de moi et j'accélère de plus en plus pour sentir le vent caresser mon visage. Mes jambes se laissent entraîner par le mouvement circulaire de mon pédalier. Avec cette vitesse, ce n'est plus la peine de faire d'efforts, je me laisse emporter par ma bicyclette. Soudain, alors que je m'offre le plaisir de fermer les yeux quelques secondes pour me perdre dans mes pensées, je fonce dans quelque chose d'inattendue sur mon chemin et me retrouve le menton contre le sol. Je me relève aussitôt sans blessures. Cependant, je découvre que l'obstacle n'est d'autre qu'une personne, encore couchée sur le béton par ma faute. Je laisse tomber mon vélo pour courir vers elle. « Est-ce que ça va ? » Je m'agenouille d'un air inquiet devant ma victime pour m'assurer qu'elle aille bien. Quelle idée j'ai eu de ne pas faire attention...

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Le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps

feat. Bagueyrrah & Ivàn

Aujourd’hui, le soleil brillait et les oiseaux chantaient comme lors d’une magnifique journée d’été. J’étais en repos et rien, n’y personne n’allait m’empêcher de profiter de cette magnifique journée. Lunettes de soleil sur le nez et écouteurs dans les oreilles, je décida de me rendre en courant sur le lac Champlain. Puisque je m’étais bien régalée de bonbons et de pâtisseries en tout genre cette semaine, il était de mon devoir de soulager ma conscience en faisant un peu de sport et puis, le temps s’y prêtant, c’était vraiment un plaisir de courir. Parfois, j’avais l’impression de voler, tel un oiseau que rien n’y personne ne pouvait arrêter. La brise caressait mes narines et du bon son se jouaient dans mes oreilles. Autrement dit, rien ne pouvait gâcher ce moment de pure détente. Du moins, c'est ce que je pensais ...

Après une bonne demi-heure de course, j’arriva enfin aux abords du lac. Ressentant un léger point de côté, je décida de m’arrêter légèrement sur le bord de la rive pour éviter de gêner les nombreuses personnes qui se baladaient. Toujours la musique dans les oreilles, je commença une petite séance d’étirement. Un coup à droite, un coup à gauche, un coup en haut, un coup en bas. Mais alors que j’étais en train de me relever, je fus heurté de plein fouet par un cycliste que je n’avais ni vu, ni entendu arriver. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me retrouva par terre en me demandant avec un air un peu bête, ce qui venait de m’arriver. Relevant mon regard vers la personne qui venait de me rentrer dedans, je releva mon regard un peu électrique vers lui.

« Ça va, du moins je pense. Vous auriez pu faire attention quand même ! Vous n’êtes pas tout seul sur la piste !»

Sans attendre son aide, je me releva pour éviter de me rendre encore plus ridicule que maintenant.

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« Le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps »

∞ Bagueyrrah B. Wilde

Au tout premier regard que ma victime me lance et que je trouve un peu trop glacial à mon goût, je comprends que ce n'est pas aujourd'hui que je vais me faire une nouvelle amie. Décidément, je pense que je suis fait pour rester seul le restant de ma vie, mais ce n'est peut-être pas plus mal après tout. « Ça va, du moins je pense. Vous auriez pu faire attention quand même ! Vous n’êtes pas tout seul sur la piste ! »Un sourire gêné et forcé s'incruste sur mon visage. Je ne suis pas doué avec les gens... Qu'est-ce que je peux faire à part m'excuser ? Je commence à lui tendre la main, néanmoins la jeune femme décide de se relever seule, comme une grande en refusant mon aide. « Je sais... Je suis vraiment désolé. Pourtant, vous êtes voyante ! » Quelques secondes suffisent à mon cerveau pour comprendre qu'un risque qu'elle interprète mal ma réponse existe. Je sais par expérience que les femmes sont susceptibles. « Enfin ce n'est pas ce que je veux dire. C'est juste que... Vous êtes sûre que vous n'avez rien ? » Dis-je en tentant de me rattraper, encore plus maladroitement. Voilà pourquoi je préfère les animaux aux humains, eux ils ne se vexeront jamais pour des conneries. Au fond, je voulais tout simplement mettre en avant le fait qu'elle est plutôt jolie et que j'imagine que les hommes se retournent sur elle dans la rue. J'en profite pour ramasser son vélo histoire de prouver toutes mes bonnes attentions.