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Little Sis, don't bother with yo brother [Alyson]

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Jimmy Farrell-Shelton

Jimmy Farrell-Shelton

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MessageSujet: Little Sis, don't bother with yo brother [Alyson] Little Sis, don't bother with yo brother  [Alyson] EmptyMar 30 Aoû - 21:26
 
Je passais un nouvel après-midi devant ma PlayStation 4, dans ma chambre, après m'être levé vers quatorze heures, pénard. Hors de question de me brusquer tant que je n'avais pas joué au moins trente minutes sur ma partie de Watch Dog laissée en suspens au petites heures du matin. Je ne savais pas qui était déjà réveillé ou non. Vu les habitudes dans cette maison, je présumais être l'un des premiers à avoir ouvert les yeux, même après une grasse mat. Je n'entendais pas la moindre mouche voler ni le moindre centimètre carré de parquet grincer d'une présence active. Je me laissais aspirer par l'univers virtuel dont les effets étaient doublés à travers le casque audio dont je me coiffais. Seulement, après un certain temps, voilà que je développais une envie pressante qui pouvais de plus en plus difficilement attendre. J'appuyais sur le bouton "start" pour afficher le menu de pause à l'écran, et me levai en direction de la toilette pour assouvir ce besoin naturel. Sur ma lancée, je descendis boire un verre de jus de fruits en deux grandes gorgées qui me permirent de remonter plus vite à mes affaires.

De retour dans mes quartiers, je m'allongeais à plat ventre sur le lit et repris possession de la manette sans fil. Avant de reprendre le fil de mes aventures virtuelles, je tâtais à la recherche de mon téléphone portable quelque part dans les draps. Je sautais hors de ceux-ci en réalisant que je ne mettais pas la main sur mon Samsung. Je dégommais mes deux oreillers au cas où il se serait glissé en dessous. De même pour le matelas sous lequel je jetais un regard inquiet en m'énervant de ne pas retrouver mon bien. Assuré de l'avoir déjà utilisé après m'être réveillé, je ne voyais qu'une seule solution possible : quelqu'un avait eu le culot de me faire une blague pendant que je me suis absenté de mes quartiers. Et qui d'autre possédait un humour aussi débile que ma cadette de quinze ans? personne évidemment! La peste, elle allait m'entendre!

Je me rendais hors de ma chambre pour me diriger vers la sienne située à l'autre bout du couloir à l'étage. Nous ne vivions pas dans des pièces mitoyennes, ce qui était très pratique pour éviter les dommages collatéraux quand on voulait bouter le feu à l'espace vital de l'autre. Arrivé à mi-distance de ce qui séparait nos zones de confort, j'annonçais la couleur à haute et intelligible voix. « Fais pas la maline, Aly. Rends moi mon phone tout de suite. » Je paraissais sérieusement grave et menaçant à m'entendre avancer vers cette porte sur laquelle je plaquai ma main. Je ne me sentais pas l'obligation de frapper, car je m'étais déjà annoncé un instant plus tôt. Et puis, j'étais le grand frère qui avait tous les droits dès que cela concernait ma petite soeur qui se permettait parfois trop de choses. J'analysais rapidement la situation : trois secondes, c'était tout ce dont cette gamine disposait pour se faire pardonner et régler le soucis. Dépassé ce délai, ça allait chier grave. « Sis ? » fut ma dernière syllabe prononcée avant que je n'entre en territoire ennemi ...
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MessageSujet: Re: Little Sis, don't bother with yo brother [Alyson] Little Sis, don't bother with yo brother  [Alyson] EmptyMer 31 Aoû - 4:29
 

Je me souviendrais probablement de la soirée que je venais de vivre pendant très longtemps… comme presque toutes les soirées que j’avais avec mes mères, en fait. Toutes les soirées que je passais avec elles étaient inoubliables, vraiment. On dirait deux gamines qu’on a du mal à faire tenir sur une chaise parce qu’elles veulent toujours déconner, faire des blagues ou emmerder le monde. Moi, ça me fait toujours marrer. Parce que j’ai quinze ans et que je ne prends pas grand-chose au sérieux. Mais quand ça touche à l’alcool, j’ai quand même un peu de mal… Cette nuit-là, je les ai entendues rentrer à deux/trois heures du matin. Celles-ci ayant encore une fois oubliées leur clé, elles ont voulu me réveiller en lançant un caillou dans la fenêtre de ma chambre… qu’ils ont brisée sans même le regretter. Je m’étais donc rapidement réveillée pour aller leur ouvrir et les découvrir totalement bourrées devant la porte. J’ai tout fait pour les calmer, je les ai même mises au lit… Puis j’étais allée me coucher à mon tour, totalement crevée. Puis je me suis réveillée le lendemain, aux alentours de quatorze heures trente. Les mères dormaient toujours puisque je n’entendais aucun signe de vie dans la maison… Ah si, je pouvais entendre, quand je dé-couvrais ma tête de mon oreiller, le son du jeu de Jimmy. Les jeux-vidéos… quelle merde. Certes, il avait mis un casque mais c’était quand même assez fort… J’aurais pu lui crier de la fermer mais non, j’avais une idée bien plus drôle en tête.

Totalement somnolente, je m’étais redressée puis j’avais posé un premier pied sur le sol froid, grimaçant un peu, pas tout à fait réveillée. J’avais vraiment l’air d’une morte vivant. J’avais les cheveux ébouriffés, je baillais toutes les vingt secondes… J’étais crevée. Je m’apprêtais à quitter silencieusement la porte lorsque j’entendis soudainement mon frère quitter la sienne pour descendre les escaliers assez rapidement. J’en ai profité pour quitter ma chambre sur la pointe des pieds, me rendant dans la sienne où je pris son téléphone portable qui se trouvait sur le lit. Puis j’étais rapidement retournée dans ma chambre sans, encore une fois, faire le moindre bruit.

J’avais poussé la porte de ma chambre, la laissant entrouverte puis je m’étais installée sur mon lit, commençant à fouiller le téléphone de mon frère. J’ai commencé par les quelques photos qu’il avait, pas vraiment intéressantes… Puis je me suis intéressé à quelque chose de franchement plus important : ses textos. Il y en avait un tas : des amis que je connaissais, d’autres garçons inconnus, des filles… dont une dont il avait l’air d’être assez proche. Qu’est-ce que j’avais envie de faire ? M’amuser, lui foutre la honte. Alors j’ai préparé le mode appareil photo puis j’ai attendu qu’il remonte dans sa chambre et qu’il se rende compte que son téléphone avait disparu.

Bien sûr, je me doutais qu’il saurait que j’étais la coupable. C’était pas le chat qui lui avait piqué son téléphone… Il avait un peu l’habitude que je le titille. Toujours un peu fatiguée, j’ai sursauté en l’entendant m’ordonner de lui rendre son téléphone alors qu’il s’approchait visiblement de ma chambre.

Assise sur le lit, je l’ai tranquillement laissé ouvrir la porte puis j’ai prise une photo de lui quand il franchit le cadre de la porte. Quoi de plus beau que de recevoir la photo d’un garçon en caleçon ? Héhé. Je l’ai directement envoyée à la fille à laquelle il parlait sans perdre de temps, riant comme une hyène… Puis alors que je le voyais se ruer sur moi, j’ai rapidement quitté mon lit pour sortir de ma chambre en courant, uniquement vêtue d’un des longs t-shirt que je lui avais piqué accompagné d’une culotte, pieds nus… Je criais comme une folle. « C'EST PAS MOI ! MAMAAAAAAANS ! » Je descendais les escaliers à toute vitesse, allant me réfugier dans la salle de bain dans laquelle je réussis à m’enfermer. Mon cœur battait à toute vitesse dans ma poitrine… C’était un gros malade. J’voulais pas le laisser entrer, il allait pas me rater… « Bon… », soupirais-je, reprenant silencieusement mon souffle. Je jetais un petit coup d’œil au téléphone alors que je le sentais derrière la porte. « J’crois qu’t’as une fan, elle a apprécié la photo ! » m’écriais-je, ayant un fou-rire en lisant le message qu’avait envoyée la fille avec laquelle mon frère parlait visiblement souvent… Faire foirer ses coups, j’adorais ça.
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Jimmy Farrell-Shelton

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MessageSujet: Re: Little Sis, don't bother with yo brother [Alyson] Little Sis, don't bother with yo brother  [Alyson] EmptyMer 31 Aoû - 20:34
 

Bien que j'étais un véritable dieu torse nu, je trouvais l'envoi de ce genre de photo très compromettant pour mon éventuelle histoire avec la fille qui était à deux doigts de craquer pour moi. Un rencart était sur le point d'être arrangé avec celle qui vivait à Plattsburgh, à l'ouest du lac Champlain. Il n'était plus que question de semaines avant que je concrétise, et ma débile de soeur agissait à contre-sens pour que le jour-J se rapproche. Pris au dépourvu dans ma tenue la plus classe dans l'encadrement de cette porte, Alyson eut le temps d'échapper à la rancoeur qui m'aveuglait quand j'ai foncé sur elle pour récupérer mon téléphone. J'effleurais à peine le t-shirt qu'elle portait et qui était théoriquement mien - lui retombant à hauteur des cuisses -, ce qui lui procurais un échappatoire géant à travers la maison. Elle s'enfuit et cria telle la victime imminente d'un slasher, dans une course poursuite où je jouais le chat. Sauf que la souris avait le morceau tant convoité, et s’immisça là où le chat ne pouvait pas se rendre. La légère glissade sur le palier me priva de deux mètres importants pour saisir ma soeur à l'épaule. Je l'avais presque, mais elle me file entre les doigts et se faufila dans la pièce d'eaux où elle s'enferma à double tour. « Ouvre immédiatement et rends le moi bordel ! » enrageai-je avant de répéter mes propos avec plus d'empathie et de supplication. Alyson décida de me faire mousser en appuyant là où ca me faisait chier : elle confirma la réception de la photo et la réponse de cette fille qui m'intéressait depuis trop longtemps pour que je permette à quelqu'un de tout faire capoter là sur un coup de tête pareil.

Rapidement, je compris que face à une cadenas verrouillé de l'intérieur, en sortir victorieux nécessitait un poil de réflexion. Une idée tout ingénieuse me parcourut l'esprit, et j'en rigolais - jaune car j'étais à moitié perdant dans ce conflit fratricide - à la préméditation de mon acte. Je me précipitai vers le frigo pour remplir un petit verre d'eau dans lequel je versai à l'approximation une dose de sucre. Je gravis les marches menant à l'étage, dissolvant les cristaux à l'aide de mon doigt qui tournoyait en guise de mélangeur dans le récipient de vingt centilitres. Ca me suffisait pour ma petite revanche sur ma crétine de soeurette. Arrivé devant son pieu dans la chambre désertée, je grimpais à genoux dessus et écartais les draps pour n'avoir que le protège-matelas à ma merci. J'estimais alors l'endroit le plus central et tendais le verre pile à sa verticale. Mes doigts firent une rotation avec le contenant qui se dressait une fraction de seconde à l'horizontale, suspendu à la prochaine inclinaison. Puis .. Oups. Le liquide trempa le linge exactement de la manière dont je le souhaitais. Je me redressais fier de mon art; j'imaginais ce que la forme de la tache pouvait représenter avec un minimum de créativité. En tout cas, il semblait bien que quelqu'un avait fait la sale fille pendant la nuit ...

A pas furtifs, l'évier de la cuisine me servit pour rapidement nettoyer le mobile qui m'incriminait et le ranger dans l'armoire à vaisselle. Je m'arrêtais cette fois-ci devant la salle de bains, collais mon oreille contre la porte afin d'y entendre une réaction. Le silence me répondit. « T'as pas choisi le bon côté aujourd'hui, Aly. Qu'est ce que maman va dire quand je lui balancerai que tu t'es laissée aller dans ton lit maintenant souillé ? T'es crade, Sis, t'aurais pu te reteniiiiir. » Je patientais après une agitation dans la pièce qui m'était interdite, mais une autre fourberie germa dans mes pensées les plus diaboliques - enfin, ca restait juste une blagounette du niveau de ce que les Farrell-Shelton étaient capables de réaliser dans le dos des gens. « C'est vrai que tu as de très jolis rouges à lèvres toi. J'en ai jamais testé. Tu penses que je devrais ? Je te demande pas la permission, on se partage tout nous deux, n'est ce pas ? T'as mon portable donc on sera quitte si je m'amuse un peu avec ton maquillage. » Hop, je détalais vers où j'avais déjà posé les pieds par deux fois ce jour-là - jamais deux sans trois, comme le démontrais si bien l'adage. Fouillant dans ses affaires, je dénichais ses produits de beauté en un clin d'oeil. J'ouvrais le capuchon des lipsticks pour apprécier les teintes rosacées qui se dessineraient si bien dans ses cahiers et sur ses fardes. J'avais l'envie de les marquer par de gands coeurs avec deux initiales pour lui rendre la pareille quand ses copines de classe verraient la lettre mystère à côté du "A +" entourés de la forme de l'amour. Un "S" ? Un "D" ? Je me tortillais à lui trouver un boyfriend plausible à cette garce qui n'en méritait pas.

J'hésitais le temps d'attraper ses manuels scolaires pour les poser sur le meuble contre le mur, avec les tubes de cosmétiques que j'allais gâcher sur le papier. De fait, le papier aussi serait bousillé. Mon attention fut capturée par les tiroirs de la petite commode utilisée en guise de table de chevet. Rien ne m'intéressait dans le premier rempli de babioles de préadolescente. Du tiroir central, j'extrayais un livre un peu plus personnel que je feuilletais accompagné d'un rictus à la vision de certains passages : elle avait des secrets gardés ma Lison; une compil entière grâce à laquelle je pouvais désormais la faire chanter. Je le déposais sur le recoin du bureau pour en approfondir la lecture plus tard et terminer mon exploration du petit mobilier. Le dernier tiroir, presqu'à même le sol me demanda de me courber pour le faire sortir de sa charnière. Mais il ne résista pas longtemps à Jimmy et lui exposa son contenu.
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