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Promis ça ne va pas faire mal (Maxence + Lou)

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Lou A. Esperanzi

Lou A. Esperanzi

Inscrit le : 06/07/2017
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Crédits : made by .blueprimrose ♡
Occupation : jeune héritière d'un business peu conventionnel, ancienne danseuse pro, modèle à temps partiel pour sa mère, infirmière à l'hôpital universitaire
Statut : tout juste sortie d'une relation difficile, elle réapprend doucement à aimer et s'aimer elle-même
Sexualité : oui, mais seulement s'il ressemble comme deux gouttes d'eau à ce gars dans mon rêve de l'autre nuit


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MessageSujet: Promis ça ne va pas faire mal (Maxence + Lou) Promis ça ne va pas faire mal (Maxence + Lou) EmptyMer 12 Juil - 19:27
 
Grande collecte de sang, venez faire un don et nous vous offrons le petit déjeuner. Pouvions-nous lire sur de grandes banderoles ici et là dans l'hôpital.
Evidemment, Lou avait été réquisitionnée pour cette grande opération, en temps que nouvelle venue elle n'avait vraiment eu d'autre choix que celui d'accepter de venir, seringue en main, ponctionner le sang des généreux habitants de Burlington pour ensuite leurs proposer viennoiseries et jus de fruits.
Une petite salle avait été aménagée exprès à cette effet depuis le début de la matinée et tout le monde pouvait y venir à condition d'avoir sa carte de groupe sanguin ainsi que toutes les conditions adéquat pour faire sont don, cela va sans dire.
Vêtue de sa tenue d'infirmière constituant un ensemble t-shirt blanc,
pantalon bleu étrange qui ne flattait pas du tout son teint méditerranéen, une paire de sneakers et les cheveux attachés par deux tresses collées, elle déambulait dans les couloirs quand elle avait fini de s'occuper d'un bon nombre de personne. Le petit déjeuner gratuit attirait du monde, peu importe qu'il se fassent plantés une aiguille dans le bras, le sésame de recevoir de la nourriture devait être la partie la plus attrayante du processus.
Quand elle n'avait plus de quoi faire niveau calorie et nectar de fruit, elle se rendrait en salle de pause pour réapprovisionner ses stocks.
Pendant son absence, une personne l'attendait patiemment pour faire son don et la demoiselle lui fit un charmant sourire en passant l'encadrement de la porte. « Bonjour, nous avons encore une personne généreuse ! » Lança-elle joyeusement en entrant dans la salle, déposant le butin sur le coin d'une table « Vous avez de la chance, les croissants et les pains au chocolat sont tout chaud ! » Pendant ce temps, elle se lavait évidemment les mains pour ne transmettre aucun microbe puis, prit dans un tiroir une seringue totalement stérile pour faire le prélèvement avant de se tournée vers son interlocuteur.
« J'espère que vous n'avez pas peur des aiguilles, promis ça ne va pas faire mal. »
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Maxence Henderson

Maxence Henderson

Inscrit le : 06/07/2017
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Occupation : Infirmier aux urgences de l'hôpital de la ville
Statut : Célibataire
Sexualité : Hétérosexuel


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MessageSujet: Re: Promis ça ne va pas faire mal (Maxence + Lou) Promis ça ne va pas faire mal (Maxence + Lou) EmptyJeu 13 Juil - 9:30
 

Promis, ça ne va pas faire mal
Lou A. Esperanzi & Maxence Henderson
Grande collecte de sang, venez faire un don et nous vous offrons le petit déjeuner. Qui aurait pu louper l'une de ces banderoles? Il y en avait à chaque recoin de l'hôpital, incitant donc les visiteurs à venir donner généreusement leur sang. C'était d'ailleurs la première chose que j'avais vue en me rendant sur mon lieu de travail ce matin même. Grande collecte de sang. Je trouvais d'ailleurs que cela était une bonne idée. D'autant plus que certains groupes sanguins flirtaient régulièrement avec la pénurie. J'étais bien placé pour le savoir car pas plus tard qu'il y avait deux jours, j'avais du batailler pour récupérer une pochette sanguine. Avec un patient risquant à chaque seconde de souffrir d'hémorragie interne, ce n'était quand même pas un luxe que je demandais. J'avais fini par avoir gain de cause. Comme la plupart du temps. La négociation faisait partie intégrante de notre métier et quand je voulais quelque chose, difficile de me le refuser. Il suffisait de choisir les bons arguments et le tour était joué.
J'avais donc commencé ma journée avec ce même rituel: la réunion du matin où l'infirmier de nuit nous raconta, anecdotes à la clé, la galère qu'il avait vécue. Apparemment rien n'avait été calme aux urgences. Et ce matin promettait d'être aussi mouvementé. J'avais donc commencé de suite: trier les patients par ordre de gravité plutôt que par ordre d'arrivée -ce qui avait fait râler une dame qui se disait pressée- faire les premiers bilans avant la visite du médecin,... Avec toute cette agitation, j'en oubliais presque la collecte de sang. 'Maxence, tu aurais quelques minutes?' Ma chef infirmière se tenait devant moi, bras croisés. Vu l'expression qu'elle faisait, je ne pus m'empêcher de me demander quelle erreur j'avais bien pu commettre, me repassant ma matinée mentalement. J'hochais donc la tête, silencieux. 'Tu n'aurais pas oublié quelque chose?' Euh. Franchement, je ne voyais pas. Comme je gardais le silence, elle enchaîna. 'La collecte de sang. Tous les membres de notre personnel sont attendus. Nous devons montrer le bon exemple. Et tu es le seul à ne pas y être encore allé. Alors, qu'est-ce que tu attends?' Elle me poussa vers la sortie du service. C'était sans appel. Je ne la connaissais d'ailleurs pas assez que pour me permettre de rouspéter. Elle ne m'avait pas laissé le temps de dire un moindre mot. Je me retrouvais donc dans l'obligation de donner mon sang. Ce n'était pas l'idée de donner quelque chose m'appartenant qui me gênait. Mais plutôt le fait de me faire planter un cathéter dans le bras et de voir mon propre sang ressortir par une tubulure afin de remplir une poche. Ca allait être un moment délicat à passer. C'était donc en traînant des pieds que j'avais parcouru les couloirs me reliant à l'endroit de prélèvements et sans un sourire que j'avais rempli le questionnaire pré-don. Des maladies ces derniers mois? Non. Un acte sexuel à risque avec une partenaire datant de moins de 4 mois? Non. Je n'avais vraiment aucune excuse valable pour échapper à cette douce torture. 'Vous pouvez vous installer, l'infirmière ne va pas tarder à arriver'. Sans décrocher un moindre mot, j'avais obtempéré. Je m'étais donc assis sur le fauteuil, observant du regard la pièce et les objets s'y trouvant. Mentalement, j'essayais de me donner du courage, de me raisonner. Après tout, ce n'était qu''un petit prélèvement, pas de quoi en faire tout un fromage. Et pourtant, la peur s'installait petit à petit en moi. Il fallait que je la contrôle, que je ne la montre pas à ma collègue. Qu'en aurait-elle pensé d'ailleurs? Car je ne pouvais même pas envisager de lui cacher ma profession. En effet, j'étais en tenue de travail: même pantalon bleu, même blouse blanche, même baskets. Ajouté à cela mon badge avec mon nom, prénom et ma fonction. Non, vraiment, elle ne pourrait pas passer à côté. « Bonjour, nous avons encore une personne généreuse ! » Une voix joyeuse venait de me tirer de mes sombres pensées. 'Bonjour', avais-je marmonné. Non, je ne pouvais vraiment pas montrer de l'enthousiasme à l'idée de me faire ponctionner. J'allais décrocher quelques mots, je faisais l'effort d'être un minimum aimable. Dans ma situation actuelle, c'était tout ce que je pouvais lui donner. Elle avait enchaîné sur les viennoiseries, venant apparemment de sortir du four. Pour le gourmand que j'étais, cela aurait du me réjouir. Mais l'idée du prélèvement ne me quittait pas. Impossible de penser à autre chose. Je l'observais donc silencieusement, épiant ces moindres gestes: de son lavage des mains -parfaitement effectué d'ailleurs- à la préparation du matériel. Quand elle se retourna vers moi, aiguille en main, j'étais devenu livide. « J'espère que vous n'avez pas peur des aiguilles, promis ça ne va pas faire mal. » La phrase pouvait paraître anodine. Mais pas pour moi. Instinctivement, je repliais mon bras contre mon torse. Non, je ne voulais pas qu'on me plante cette aiguille dans le bras, croissant ou pas à la clé. 'Pas faire mal? Vous rigolez j'espère?' C'était un acte invasif tout de même. Et comme tout acte invasif, ça faisait mal. C'était censé être une toute petite douleur de rien du tout, comme un pincement. Mais franchement, c'était déjà trop douloureux pour moi. Je jetais machinalement un oeil sur le prénom de la jeune femme avant de la fixer droit dans les yeux. 'Trêve de plaisanterie, Lou. Il n'y aurait pas moyen qu'on s'arrange autrement? Vous pourriez très bien dire que je ne rentrais pas dans les conditions pour le don... On pourrait envisager un rapport sexuel à risque. Je peux être crédible dans le rôle du mec qui flirte avec tout ce qui bouge, vous savez' Faux. Ce n'était pas vraiment mon genre. Mais je venais d'arriver en ville. Et comme peu de monde me connaissait, je pouvais faire croire n'importe quoi à n'importe qui non? Bien que je doutais que ce stratagème fonctionne, j'attendais une réaction de la demoiselle. Il faudrait qu'elle use de patience et de réconfort pour qu'elle puisse effectuer ce don de sang. Je n'étais pas prêt à donner mon bras, ça elle devait bien l'avoir compris.   
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⇜ code by bat'phanie ⇝
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Lou A. Esperanzi

Lou A. Esperanzi

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Occupation : jeune héritière d'un business peu conventionnel, ancienne danseuse pro, modèle à temps partiel pour sa mère, infirmière à l'hôpital universitaire
Statut : tout juste sortie d'une relation difficile, elle réapprend doucement à aimer et s'aimer elle-même
Sexualité : oui, mais seulement s'il ressemble comme deux gouttes d'eau à ce gars dans mon rêve de l'autre nuit


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MessageSujet: Re: Promis ça ne va pas faire mal (Maxence + Lou) Promis ça ne va pas faire mal (Maxence + Lou) EmptyJeu 13 Juil - 13:12
 
Dans la précipitation, la demoiselle ne s'était pas tout de suite rendue compte que la personne à qui elle s'adressait, était comme elle, un infirmier. Pourtant la tenue ne pouvait tromper personne, mais pour son excuse, à force de voir passer depuis plusieurs heures des personnes à la chaîne elle ne faisait plus tellement attention à ce genre de petits détails pourtant bien distinctifs.
La seule chose bien précise qu'elle eut remarquée, c'est que ce dernier était très charmant, après tout qui pouvait bien lui reprochée de faire attention à ce genre de petits détails en premier plutôt qu'au reste ? Elle n'en demeurait pas moins qu'un être humain au final alors la visite d'un charmant jeune homme pouvait bien l'emmener ailleurs pendant quelques secondes.
Après son introduction donc, et sa petite phrase d'accroche, elle ne s'attendait pas du tout à une telle indication surtout que les deux exerçaient le même corps de métier, parfois certaines personnes représentaient un paradoxe complètement étrange tant au métier qu'ils faisaient et le jeune homme ne dérogeait pas à la règle comme elle le comprit. A sa remarque, celle-ci ne peut réprimander un léger rire qui dévoilait les deux petites fossettes de chaque côté de sa bouche. Il n'avait décidément pas envie de passer par la fâcheuse étape qui impliquait à ce qu'un outil lui transperce la peau, pourtant, il devait le faire sans doutes tout les jours pour des personnes qui comme lui ne trouvaient sans doutes pas l'exercice agréable. « Vous me faites une blague pas vrai ? » Lança la brune en fronçant légèrement ses deux sourcils à la suite de sa question. Il n'était pas rare en effet qu'on lui fasse ce genre de bizutages depuis son arrivée. Lui donner des tâches incongrues arrivaient de temps en temps, mais avoir un infirmier douillet envoyé pour faire un don du sang était-il une nouvelle plaisanterie qu'on était en train de lui faire ? Elle ne pouvait s'empêcher de penser à cette éventualité.
Néanmoins, son travail restait son travail et si on la mettait à l'épreuve d'une quelconque manière, elle gardait toujours un peu de sérieux pour ne pas qu'on la prenne pour acquis et surtout que les autres sachent qu'elle répondrait à tout ce qu'on lui demanderait.
Parallèlement, la demoiselle saisit un tabouret à roulettes qui se trouvait non loin de là, posant ses fesses dessus et roulant à l'aide de ses pieds qu'elle appuyait sur le sol jusqu'au jeune homme lui qui était assis. « J'ai peut-être un deal pour vous. Le fait est que les aiguilles et vous n'ont pas l'air d'être de grandes copines en dehors de votre autorité à exercé alors voilà... Je n'ai pas encore fait mon don, je n'ai pas eu le temps et surtout une flemme immense jusqu'à maintenant mais vu que vous êtes là, en échange, vous pourrez me transpercer gratuitement pour vous venger de l'horrible chose que je m'apprête à faire. » Proposa-elle tout en souriant de plus belle. Elle voulait que le brun se sente à l'aise en sa compagnie car après tout, un petit bout de femme comme elle ne pouvait pas réellement lui faire grand mal même si elle y mettait toute sa force puis ça pourrait être un moyen pour que ce dernier ce sente en confiance après tout, la belle pouvait bien faire cet effort là.
Elle venait tout gentiment posé sa main sur l'avant bras de celui-ci, même ce geste elle l'interprétait avec douceur, elle espérait qu'il se dise qu'elle ferait de même pour le prélèvement après tout. « Sinon je peux faire comme les enfants et vous faire compter avec moi ? » Lança-elle de plus belle en réprimant à nouveau un petit rire, contenant à peine sa petite moquerie dissimulée face à cette remarque.
Au fond, elle trouvait ça à la fois amusant et touchant qu'un grand et fort garçon comme lui ne veuille pas qu'on lui fasse de mal.
Elle n'allait pas faire comme si ce cas de figure ne lui était jamais arrivée mais c'était tout de même le cas auprès d'un infirmier qui te surcroît elle ne connaissait pas, une drôle de rencontre en somme.  
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