Cherry Pie ∆ Gabrielle & Damien

La grasse matinée. La joie de n'entendre aucune alarme te réveiller, le bonheur de rouler dans ton lit, sous ta belle couette et tête sur ton coussin, tous les membres de ton corps qui se détende, tous tes muscles de ton corps qui se relâchent et toutes tes cellules qui se reposent, laissant ton esprit divaguer dans un sommeil sans rêve. Juste du repos, que du repos. Et c'est aussi la sensation quand tu te réveilles et ouvre les yeux, que le soleil est bloqué derrière les rideaux mais les plus doux rayons viennent te caresser le visage. Et le moment où tu regardes l'heure, et que tu lâches un soupir pour t'enrouler par la suite dans tes draps et te rendormir. Tu divagues, ton cœur est léger et ta respiration régulière. Et quand tu te réveilles, tu le fais lentement, dans un mouvement gracieux, comme si tout était ralenti. Et tu prends ton temps, et tu ouvres tes paupières.
Damien s'étira dans ses draps, balançant sa tête vers l'arrière et se relâcha par la suite, laissant un petit soupir rauque de satisfaction. D'un mouvement lasse, il se roula de son lit sur le côté, posa ses pieds sur le sol et se releva. Le brun empoigna son téléphone au passage puis alla à sa salle de bain, avant d'en ressortir quelques minutes plus tard, sa robe de chambre sur les épaules. Les cheveux ébouriffés juste-sorti-du-lit, les marques de sommeil et des traces de baves sur son visage et habillé seulement d'un de ses boxers troués en dessous de sa robe de chambre, il descendit pieds nus les escaliers.
Il se dirigea directement dans la cuisine pour faire un bon café et entreprit d'ouvrir un peu les fenêtres et les rideaux pour y laisser entrer la fraicheur du bon matin et le soleil. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas fait une bonne grasse matinée, se réveiller un samedi à quatorze heure et de bonne humeur. Le brun avait fait la plupart du boulot hier soir avant de partir à un dîner avec ses collègues - et d'ailleurs, il ressentait une légère douleur à la tête bien qu'il résiste bien à l'alcool - et donc ne lui laissait que quelque paperasse à faire qu'il remettra au lendemain. Ca le rappelait d'ailleurs le lycée, lorsqu'il remettait toujours ses devoirs et contrôle le Dimanche pour pouvoir profiter et s'amuser Vendredi soir et Samedi, et finir dans la merde au final. Se rappeler ainsi du lycée lui faisait un coup de vieux et le rendit si nostalgique, laissant une douce expression sur son visage. Que pourrait bien arriver aujourd'hui qui pourrait troubler ce calme au final ? Le temps était ensoleillée, avec une certaine fraicheur, il était libre de toute corvée et personne ne pourra le déranger, absolument personne ! C'est en sirotant son café qu'il ouvrit légèrement les rideaux lorsque soudain une ombre apparaissant derrière la fenêtre qu'il a ouvert le surpris et il recracha du café sur cette ombre.
Cette ombre était la silhouette d'une femme, nue comme un ver, ne portant qu'un soutif rose fuchsia et très sexy, une simple culotte avec un pédobear et des petites pois rose dessus et des pantoufles & ses cheveux rose-multicolore vaguaient à la brise du vent sur l'échelle de secours qu'elle grimpait. « Huh? » Il y eut un blanc pendant un moment avant que soudainement, Damien poussa un cri effrayé, confus.