Throughout life people will make you mad + DECLAN

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Throughout life people will make you mad, disrespect you and treat you bad. Let God deal with the things they do, cause hate in your heart will consume you too.

Le soleil frappant doucement sur ma peau, l’odeur des fleurs envahissant l’ambiance, le sourire présent sur mon visage s’accroît petit à petit. Depuis mon arrivée sur cette ville, j’avais l’impression de revivre, de connaître les petits plaisirs de la vie que ma prison dorée m’empêchait d’apprécier. Coupant ces fleurs, j’ornais ce bouquet de la plus belle façon qu’il soit et cette vie ne me déplaisait nullement. Si j’avais su que l’extérieur des murs ressemblaient à ça, j’aurais tenté l’expérience bien avant. Plus les journées passaient et plus j’apprenais à vivre par moi-même. Les heures défilèrent et la journée aussi, les derniers rayons du soleil firent leur apparition et il était l’heure pour moi de mettre la clé sur la porte et fermer cette boutique. Attrapant mon sac et ce foulard, je fermais les portes derrière moi et m’engage dans ces rues. Je n’étais pas forcément confiante dès que la nuit commençait à tomber, mais il faut que je prenne confiance en moi et que j’arrête d’avoir peur du monde qui m’entoure. En temps normal, j’étais habituée à ce que rien ne puisse m’arriver à cause des hommes me suivant au quotidien, mais ici j’avais envie de connaître la vie réelle, de ne pas être prisonnière d’une irréalité qui n’était pas celle escomptée.

Au détour de cette rue, je m’y engage dans l’espoir de pouvoir rentrer doucement, je respire un bon coup profitant de la légère brise présente. Derrière moi, cet homme semblait étrange, mes pas s'accélèrent et ma respiration aussi. Commençais-je à devenir parano ? Je laisse échapper un léger rire lorsque l’homme disparaît derrière moi. Je m’en faisais vraiment pour des choses impensables. Néanmoins, un sursaut me gagne lorsqu’en levant les yeux de nouveau, cet homme se trouve devant moi. « Ma jolie, il n’est pas très prudent de se promener seule le soir. » Tentant de dissimuler ma peur derrière un sourire de façade, je montre alors du doigt, ce qui est impoli certes, le coin de la rue. « Je ne suis pas seule, on m’attends juste de l’autre côté. » Je m’éloigne de quelques pas de lui et l’évite afin de passer à ses côtés. Son attitude me fait glacer le sang, il reste là immobile en me regardant passer à ses côtés. La prochaine, j’écouterais les remarques de certaines amies m’informant d’éviter les endroits sombres, seule, le soir. Je passe à ses côtés lorsqu’il se mit à m’agripper le bras. « Tu es bien sûr de toi ? » Pourquoi n’avais-je pas pris ce cour d’auto défense dont ma mère m’avait parlé. Je reste impassible en souriant nerveusement. « Certaine alors lâchez-moi maintenant ! » Je tente de me convaincre que l’assurance perceptible dans la voix me sortirait de cet endroit et me permettrait de pouvoir retrouver la lumière et la civilisation.

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Throughout life people will make you mad

“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

É

videmment personne ne possède le monopole du bon sens et il pouvait arriver à n’importe lequel d’entre nous de commettre une connerie et, pour ma part, j’en avais commise une monumentale lorsque je m’étais lancé dans ce projet d’écriture mais maintenant il était trop tard pour reculer puisque je m’étais permis d’aller fourrer mon nez là où il ne fallait pas. Au moins je m’étais prêté à l’exercice en utilisant un nom d’emprunt mais je me doutais que tôt ou tard quelqu’un, quelque part, saurait remonter jusqu’à moi malgré tous mes efforts afin de brouiller les pistes. Écrire sur les liens unissant les grands de la finance et DAESH était tout simplement du suicide mais j’étais incapable de taire la vérité.

Le fait de passer trop de temps le nez rivé à mon écran avait été de nature à m’indisposer c’est pourquoi je finis par prendre la décision de prendre une pause et puis de toute façon je me devais de sortir … je n’avais plus de lait. Éteignant mon ordinateur je m’emparai de mes clés et je quittai mon appartement.

Arpentant les rues du centre-ville, alors que je me dirigeais vers le supermarché, je ne fus pas sans remarquer cette fort charmante demoiselle dont les courbes ne pouvaient que vendre du rêve. Elle possédait un charme totalement fou et n’avait rien à envier aux divers top modèles qui font les délices des magazines et de leurs fervents consommateurs. Bien entendu je ne m’étais pas permis d’être trop intrusif avec mon regard après tout, étant moi-même quelqu’un qui aime qu’on lui foute la paix, je me voyais mal ne pas respecter le droit au respect de son intimité.

Sortant du supermarché, alors que je me dirigeais vers mon appartement, je vis la jeune femme emprunter une rue afin de fuir un homme qui semblait pour le moins un peu trop insistant au goût de la belle. Sur le coup je ne savais pas trop comment réagir, il était vrai que cela ne me concernait pas, mais la détresse qui semblait se dégager de sa voix et de son visage finit par me persuader qu’elle avait grandement besoin que l’on vienne à son aide. Poussant un léger soupir, et haussant les épaules, je finis par me diriger vers cette rue là où elle se trouvait et je posai mon sac à ses côtés tout en l’embrassant sur la joue comme le ferait un ami attentionné.

Tu t’es encore perdue ? Lui demandais-je tout en gardant un œil attentif sur celui qui semblait l’importuner … d’ailleurs j’osais espérer qu’il décide par lui-même de s’en aller puisque la dernière chose que je désirais était de devoir me battre. Je détestais la violence sous toutes ses formes.

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Throughout life people will make you mad, disrespect you and treat you bad. Let God deal with the things they do, cause hate in your heart will consume you too.

Ma première vision de cette ville fut une véritable idylle, jamais imaginé une ville dans laquelle chaque personne pouvait vivre sa vie sans se soucier de ce qui l’entourait. Cependant, ce soir, j’ai vite découvert la facette sombre de cet endroit. J’ai toujours été protégée de ce genre de choses, donc cette première fois n’est pas un souvenir heureux dont je me souviendrais. J’attendais patiemment que l’emprise qu’il maintenait sur mon bras puisse se desserrer et que je puisse quitter cette ruelle. Je ne pense pas qu’il ait l’intention de le faire. Mon stress et ma peur s'accentuent lorsque j’aperçois cette silhouette masculine s’approchant d’eux. Mais qui était-il ? Un ami de cette personne intrusive ou une âme charitable passant par là. Ses gestes se font vite apercevoir et je me laissais faire. Mon bras fut libre instantanément. A croire qu’il avait effrayé cet homme en quelques secondes. Je viens prendre place aux côtés de cet homme, cet inconnu pour lequel je suis reconnaissante. « Et oui, tu me connais ! » Je lui adresse un sourire empli de joie de l’apercevoir, je ne le connais pas et pourtant ! L’homme intrusif ne prend pas la peine de prononcer le moindre mot et ne m’adresse qu’un simple regard noir avant de lancer quelques propos avant de se diriger vers le sens opposé de notre rencontre. « J’étais simplement là pour l’aider ! » Je lance un soupir, comment pouvait-on croire ces inepties. Si cet inconnu n’était pas intervenu, je ne préfère pas imaginer comment j’aurais pu me sortir de là et fuir.
Une fois l’homme hors de notre vision, je reporte mon attention sur celui qui se trouvait à mes côtés et donc je me suis rapprochée fortement, comme un instinct de sécurité. Me rendant compte de ma proximité, je m’éloigne de quelques pas avant de m’adresser à lui : « Je ne peux pas vous dire à quel point je vous remercie. » Cette situation ne m’a pas mise en danger uniquement, mais aussi cet homme dont j’ignore encore l’identité. « Je suis désolée de vous avoir mis en danger ce soir, sans vouloir me montrer pressée ou désobligeante envers vous, que penseriez-vous de sortir de cette ruelle, je n’aimerais pas qu’il puisse revenir. Je ne voudrais pas vous retenir plus longtemps. » Mon bras se tenait encore sur lui, me rendant compte de mon geste, je le retire doucement afin de le passer dans mes cheveux. « En tout cas, je ne vous remercierais jamais assez pour ce soir, je me prénomme Karolina. » Un sourire se présente sur mon visage et celle légère brise présente s'accentue à cause du calme régnant entre nous. Lorsque je le regarde, il m’inspire confiance et je dois bien avouer que cet homme possède un regard sombre, mais tellement fascinant et cette proximité que nous entretenions sans même nous connaître était une situation inconnue, mais agréable.