Les rencontres dans la vie sont comme le vent, certaines vous effleurent juste la peau, d'autres vous renversent

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Les rencontres dans la vie sont comme le vent, certaines vous effleurent juste la peau, d'autres vous renversent.

Elsa ☣ Christopher

« Mêmes les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures »

Aie, voilà ce qu'Elsa à dit ou plutôt crier quand elle s'est couper la paume de la main avec ce gros couteau à pain. Tout de suite sa mère à accouru en entendant sa fille crier et l'as conduite à l'hôpital, mais ne pouvait pas rester car elle devait se rendre au travail.

Elsa à patienter en salle d'attente des urgences avant de se faire conduire dans la salle de suture pour se faire nettoyer sa coupure et poser quelques points. Un bandage et un anti-douleur plus tard, la jeune fille peut quitter le service des urgences après que sa mère ait faxé une décharge qu'elle puisse sortir sans l'attendre. Pour rentrer elle veut prendre le bus, mais il n'y en a pas avant l'heure suivante et en plus le ciel devient gris un risque de pluie se fait sentir, aussi elle décide de retourner dans l'hôpital pour attendre que le bus arrive.

Elle prend l'ascenseur pour se rendre à la cafétéria, mais l'ascenseur doit être un peu déglingué vu qu'il l'as conduit sur le toit. Pourquoi pas. Elle sort de l'ascenseur et comme il ne pleut pas encore, elle fait un petit tour sur le toit avant de s’asseoir sur une petite pile de palette en bois. Elle regarde la vue panoramique qui s'offre à elle.

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Allongé sur un lit, le regard rivé au plafond Christopher respire par la bouche et essaye d'endiguer la nausée qu'il sent monter en lui. Il va vomir, il le sais. Sa gorge est nouée, sa bouche se remplis de salive pour se protéger des suc gastrique qui ne vont pas tarder à la traverser et son estomac se contracte douloureusement. Il a à peine le temps d'attraper la bassine que l'infirmière a posée à côté de son lit que les spasmes lui retourne l'estomac. Les larmes lui monte alors aux yeux et la sueur perle sur son front. Il déteste vomir, il déteste être malade, il … Il étouffe ! La panique l'envahit, c'est dure de respirer quand on vomis, mais là le problème vient de ses poumons et non pas du fait qu'il soit en train de rendre son déjeuné. Tâtonnant il attrape la sonnette et provoque un appel d'urgence. Bientôt sa chambre se remplis de blouse blanche, on le met sous oxygène, on le sédate et … Le noir se fait devant son regard. Quand il rouvre les yeux Chris constate qu'il est resté endormis quasiment une journée complète. Une journée de perdue dans sa vie. Se levant il va prendre une douche et se change ses vêtements étant raidis par la sueur. Il se poste ensuite devant le miroir de la salle de bain et s'observe pensivement. Il n'en peut plus, si son corps ne lâche pas en premier c'est son mental et quoi qu'il en soit il ne veut pas devenir un poids pour son frère ou sa sœur. Il prend alors une décision. Quittant sa chambre il traverse les couloirs en direction des ascenseurs et une fois dans l'un d'eux il presse le bouton pour aller sur le toit avec détermination. Quand les portes s'ouvre il est surpris par le vent qui semble se lever et par le gris du ciel. Il va pleuvoir … Qu'importe. Avançant jusqu'au bord du toit il grimpe sur le petit muret et jette un œil en contre bas. C'est haut, assez haut pour qu'il n'ai aucune chance de s'en sortir en sautant. Fermant les yeux il inspire à plein poumon et se prépare à ce laisser tomber et à quitter ce monde.

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Elsa aimerait bien s'approcher un peu du bord pour regarder ce qui se passe en bas ou même voir un peu mieux, mais …. mais elle à un peu la trouille. Non elle n'as pas le vertige, du moins elle n'en souffre pas, mais il faut reconnaître qu'elle est quand même assez haut et n'aimerait pas faire un malaise et manquer de tomber.

Elle sort de ses pensées et secoue la tête quand elle entend son téléphone sonner, le sortant de sa poche, elle décroche et tombe sur sa mère qui veut savoir si tout va bien. Elsa lui explique qu'elle à eu des points de suture, qu'elle doit les garder pendant quinze jours et qu'il faudra qu'elle revienne la semaine prochaine pour faire changer le pansement et ensuite les quinze jours après pour faire retirer les points. Elle discute encore quelques minutes avec sa mère et la conversation se termine comme toujours par un '' je t'aime maman '' puis Elsa raccroche et remet le portable dans la poche de son jeans.
Elle finit par se relever et s'apprête à remarcher vers l'ascenseur pour partir quand elle voit un jeune homme passer en trombe, curieusement, elle le suit du regard mais en le voyant grimper sur le muret. Elle se demande ce qu'il fait, même si elle ose douter qu'il n'est pas monter pour admirer la vue. Elle fait demi tour et s'approche de lui en fessant claquer ses talons sur le sol pour ne pas l'effrayer mais reste quand même loin du rebord. Salut, tu ne dois pas avoir le vertige toi. T'es quand même vachement près du bord.

» (Libre) Contre vent et tempête canidé