Tu parles à qui ? À l'homme invisible ? ft - Alasky

Inscrit le : 08/07/2017

Une belle après midi d'été. Et une chaleur étouffante. Pourtant, j'ai décidé de sortir et le parc me semblait une bonne idée. Les arbres apportaient la fraîcheur dont j'avais besoin et de la tranquillité qui allait avec. J'ai passé l'entrée du parc et j'ai marché, à la recherche d'un banc. J'ai soudainement vu une ombre, du coin de l'œil. Quand j'ai accéléré le pas, elle l'accéléré, quand je ralentissais, elle ralentissait aussi. Quand je me suis tournée, elle avait disparu. Je me suis assise sur un banc à l'ombre, regardant autour de moi. L'ombre s'est assise à coté de moi.
- Tu as peur ?
- Pourquoi j'aurai peur ?
Sous mes yeux, l'ombre a pris forme. Son corps est devenu solide, ses yeux ont pris une teintes violettes tandis que des vêtements apparaissaient sur son son corps. J'ai tendu une main et je l'ai effleuré. Je ne savais pas si c'était réel ou non mais j'étais réellement fascinée par cette chose.
- Parce que je lui ressemble.
Son visage prit une autre forme, une forme que je connaissais. Il y a deux ans, je me suis fait un ami. Enfin, j'ai cru que c'était un ami, c'était juste les conséquences de ma schizophrénie. N'empêche que j'en ai eu le cœur brisé.
- Mais tu n'es pas lui et personne n'est lui.
- Mais je suis lui.
J'ai secoué la tête.
- C'est impossible ! Tu m'entends quand je te parle !
Des personnes me regardaient, j'ai soupiré en ignorant l'ombre lui ressemblant à cote de moi.
- Je ne te connais pas.

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« Attends, il est déjà 16 heure ? » m’exclamais-je en jetant un coup d’œil alarmé à l’horloge qui était accrochée au mur de ma cuisine Je bondissais aussitôt sur mes pieds depuis la chaise sur laquelle j’étais installée depuis plus d’une heure désormais. « Bon sang, il va être trop tard après » Speaker, me regardait d’un air interrogateur, se demandant très certainement quelle mouche me piquait. Alors que je déposais ma tasse de café désormais vide dans le lave-vaisselle, je tâchais de lui donner quelques informations. « Je dois :e reposer au parc, tu restes sage d'accord ? » « Wouaf » me glissa-t-il avec son habituel aboiment. Je lui adressais alors un clin d’œil, avant d’embrasser son museau. « A toute à l'heure, chérie » glissais-je avant de quitter la villa, un peu dans le désordre. Je regagnais mes pénates en quatrième vitesse pour attraper mon sac à dos et repartir pour le parc arboré où je devais me reposer. Je l’avais découvert un samedi, lors d'une dépression. J'avais découvert ce parc lors d'une dépression, sans homme, le riche être qui me hântait était la dépression. Il m’avait toujours semblé qu'allait au parc m'embarassait moins, j'avais mon petit coin tranquille. Et puis, c'était le lieu de récueillement après la mort de mon père, Eliott. Je ne tardais pas à arriver au parc, légèrement fatigué, mais sans être stressée : de toute façon le nuit était toujours en retard. Mes quelques minutes de retard passeraient totalement inaperçues. Du moins, c’était ce que je croyais jusqu’à ce que j’aperçoive la chevelure blonde d'une jeune femme assise sur mon banc à l'ombre, ouvrant et fermant sa bouche sans aucunes personnes près d'elle.« Une schizophrène je pense.. » je me demandais alors que je pénétrais dans le parc, fixant celle-ci. « C'est sûr, s'en est une » je pensais aussitôt avec un petit sourire en coin. J'avais toujours le sourir au lèvres, fesant apparaître mes fauscettes. Je m'assois à côtes d'elle, sur la longueur du banc qui était assez grand pour trois personnes.« Coucoi toi, qu'est-ce que tu fais là ? » Je lui adressais un clin d’œil amusé. « La solitude est avec toi ou pas ? » Et sur ses mots, la réponse aurait été décisive, elle aurait dit oui, elle ne serait pas schizophrène, avec un non.. C'est une schizophrène.
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Ok. Ce qui venait de se passer était carrément bizarre. Plus bizarre que moi ? Oh, pas sur. Les minis moi sont apparu sur mes épaules, dévisageant l'homme qui venait d'arriver. Le mini moi démon rouge pas sage du tout souriait, confiant. Le mini moi blanc sage comme une image, secouait la tête d'un air horrifié. L'ombre qui lui ressemblait me regardait puis regardait l'homme à tour de rôle. Avant que ma paranoïa ne prenne le dessus. Il était la pour m'espionner, puis pour m'enlever. Et je me suis rappelée que j'avais oublié de prendre mes cachet.
- Il fait beau, je suis venue me reposer.
Dis-je en essayant de prendre un air détendue. Bien que je ne trompais personne. Mes yeux furetaient entre mes deux épaules et l'ombre, ma machoire était crispée et ma main tambourinait sur le banc.
- Non, je suis suivie, par ça.
Chuchotais-je finalement en pointant l'ombre maudite du doigt. Les minis moi, je les connaissais, ils étaient sympa.

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Il était peut-être tôt, mais une aussi belle jeune fille comme ça, et aussi jeune ne pouvait être seule au parc, en étant atteinte d'une tel maladie. Elle était sans veste, rien.. Alors que la température descendait librement, sans intervale.« Tu n'as pas froid avec cette température ? » Je lui parlait au maximum, mais je savais que ce n'était pas son vrai côtés qui me répondait. C'était soit son côtés angélique, soit son côtés méchant, et désordonné. Peut importe c 'était lequel, elle répondait juste. On m'avait souvent appris que peut importe sa réponse, sa parole sera juste. Sa sera peut-être une réponse négative, ça sera sa facette. Je n'étais pas contre cette règle. « Tu viens toute seule au parc, ce n'est pas meilleur avec tes amis ? » Je disais ça pour être sûr de sa maladie, elle était facultative, mais je voulais l'aimer malgré sa maladie, elle a un visage d'ange, et une voix si douce que je pouvais y fondre. Je ne supporte pas de voir des personnes tristes, ou seule. J'étais obligé de venir là voir, surtout pour une aussi belle fille.
Alasky

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J'ai secoué la tête. J'avais une certain tolérance au froid, assez tolérante pour sortir en début d'hiver sans veste. Même si je sortais pas à poil non plus, je suis folle mais j'ai des limites. Mini moi démon rouge s'est mis à voler devant mieux.
- Tu peux lui faire confiance, il est relax.
- On ne parle pas aux inconnus !
Et ils ont continué à se disputer, j'ai cru que j'allais exploser.
- Stop ! J'essaye d'avoir une discussion normal, c'est possible ? Ils ont ensuite disparu, le rouge me faisant un clin d'oeil. enfin tranquille, désolée de l'interruption c'était juste infernal.
Je savais qu'il ne les voyait pas, pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'en parler. En regardant bien, l'ombre avait aussi disparue. Donc si l'ombre avait disparu et non l'homme, ça voulait dire que ce dernier était réel. J'ai eu un soupir de soulagement.
- Mes amies étaient occupés, mais en général, il y a toujours quelqu'un qui m'accompagne.
Les minis moi pouvaient revenir à n'importe quel moment, mais c'était pas les pires. Parfois, j'avais un monstre sous mon lit, ou une fée dans mon placard.
- Je m'appelle Aura.
Dis-je soudainement en souriant, me rappelant qu'il ne connaissait pas mon nom. Je ne connaissais pas le sien non plus mais en général, quand on se présente, c'est qu'on invite son interlocuteur à faire pareil.

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Je commençais à regarder devant moi, les personnes qui me passaient dans l'allé centrale. J'étais un peu intimidé d'avoir une femme à côtés de moi, sans même la parler. Elle parlait furieusement contre ses " elle "miniatures, qui d'après les filmes, aparaîssent sur les épaules. Je n'étais pas étonné de son comportement, j'avais dès le premier abord qu'elle avait plusieurs " elle ". Les gens qui passaient dans l'allé centrale, sortaient du parc, il se fesait tard.. Le solei commençait à peine à se coucher, mais on le voyait toujours. Le rayon vert aller aparaître dans pas si longtemps. Je la voyais se frotter les bras contre les autres, elle avait si froid, je voyais aussi ses frissons lui montaient jusqu'au épaules. Je décidais de me lever, en enlevant ma veste en cuir, qui protégeait si bien et je la mettais sur les épaules de la fille en ayant peur qu'elle attrape froid.« Il ne faut pas attraper froid alors que les vacances commençent ! » Je disais cela avec une humour folle, car les vacances sont une période d'amusement. Si tu tombes malade, c'est fini pour toi, tu restes dans ton lit toutes les vacances. J'avais le sourir aux lèvres comme à la rencontre avec Loukas. Mais làà c'était car, j'adorais voir des jeunes femmes " démunies" alors que d'autres s'en vantent. « Je m'apelle Alasky, mais tu peux m'apeller Al' ou Aly » J'avais toujours le sourir aux lèvres fesant apparaître mes deux faussettes parralèlements, sur mes deux joues. Je voulais faire connaissances, avec elle.. Car elle n'avait pas un tour dans son sac, sur son histoire.. Je voulais tout savoir, ça serait la première fille à qui je ferais confiance après ma soeur.
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J'ai pris la veste sans broncher, que j'ai enfilé. Ok, ça caillait, mais ça allait encore. La veste était trop grande pour moi. J'ai regardé autour, il n'y avait presque que nous deux. C'est à ce moment que j'ai commencé à détailler son visage. Il ne devait pas être très vieux, il aurait pu être mon frère. J'ai souri avant de fermer la fermeture éclair du blouson en riant.
- Enchanté ! Merci pour la veste c'est vrai qu'il fait froid.
Admis-je en riant. Même si ça ne me dit toujours pas pourquoi il est venu me parler. Il était trop gentil pour draguer des filles et sa bouille me semblait trop innocente et angélique. Il avait un coté mini moi blanc sage.
- Je passe la plupart de mes vacances dans ma chambre avec ... j'ai hésité avant de désigner mon épaule. J'avais des amies, de vrais amies, en chair et en os, mais elles étaient occupés et parfois, je n'étais pas très patiente.

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J'attendais ça réponse, mais je savais sa aller être laquelle, mais j'attendais quand même. c'était quand même une si belle fille qu'il fallait la respecté. Je la regardais avec mes yeux bleus pensant qu'elle avait les mêmes cheveux que moi mais en plus grand, on pouvait être jumeau. Elle était si belle, comme ma soeur, comme quelqu'un de ma famille, car dans ma famille, on est tous blonds. Quelqu'un a même osé nous traîter de vieux fesant allusion à la couleur de nos cheveux qui est semblables au blanc des cheveux blancs causés par le vieillissement. J'entendais ses remerciements pour la veste, mais la veste était beaucoups plus grande qu'elle et de la taille de veste pour elle. On se mettait à rire tous les deux, seuls dans le parc, comme des fous. çCa pouvait être un fou rire mais il était doux pas comme avec des humoristes dans les bars. J'écoutais ça faibles voix douces et aïgu me déclarant qu'elle était seule dans sa chambre avec ses minis " elle ". C'était la réponse que j'attendais. Et après ils déclarent tous que leurs vraies amis sont occupés, j'en ai rencontré des schizophrènes..« Si tu veux, on peut se donner rendez-vous ici à la même heure tous les jours, tu es partante ? » J'avais calmé mon rire, mais j'aais toujours le sourir au lèvres. On voyait les rides formaient par mon sourir se propagées sur mon visage. Je pourrais toujours être là pour Aura, car j'avais demandé à mon patron de me " lâcher " plus tôt, et c'est fait ! Je ne pouvais pas refuser de laisser une fille aussi belle seule dans le parc en ayant rien à faire de sa " vie " à part parler à ses amis imaginaires.
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Je l'ai regardé avec des yeux ronds. J'ai réfléchi deux secondes, il m'avait en quelque sorte, aidé à faire partir les minis moi et l'ombre, il pourrait peut-être m''aider à les faire complètement disparaître ? En tout cas, c'était plus accueillant qu'un psy ou que mes médocs. Ma mère laissait traîner des brochures parfois, pour des hôpitaux psychiatriques, quand elle êtait la. Et elle détestait que je les appelles asiles, pourtant, ça ressemblait plus un à un asile malgré le personnel médical souriant et accueillant. Ca me donnait envie de vomir.
- Ouais ! Je sors pas souvent, ça sera l'occasion.
Et je pourrais aussi lui rendre sa veste, ce qui n'était pas une mauvaise option. Bien que je devrais lui demander ou il l'a acheté, c'est très confortable.

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Il se fesait assez tard, on y voyait presque rien dans le parc. Je voyais au fond les gardes arrivaient avec leurs lampes torches et scrutaient tous les recoins pour voir si il n'y avait pas quelqu'un qui se cachait, mais ils fesaient sa depuis longtemps donc ils devaient sans lassés. Ils devaient oublié quelque recoins dans le parc, il est tellement grand qu'on peut s'y perdre facilement, jusqu'à plus s'y retrouver. On dit souvent que la folie est le maître du jeu, et c'est ce que je me disais tout le temps pour avoir le courage de faire des choses que je n'aurait jamais fait seul. On peut-être couragé mais ne pas faire des choses les plus simples possibles. « Tu veux faire quelque chose d'amusant ? » Les filles comme ça, c'était obligé qu'elles disent oui, à cette âge là, on ne peut pas refuser l'aventure. Je voulais bien m'éclater avec Aura, c'était une fille qui se voit gâché la vie par sa maladie. On ne peut pas vivre comme ça, c'est impossible, dans la vie il est obligé de faire des choses faciles et rigolotes. « Accroche-toi bien » Je vinais prendre sa main droite entre les miens que j'entrelaçais pour plus de force. Je la tirais délicatemment et sensuellement. On courrait, elle derrière moi en allant derrière un buisson. Une fois derrière celui-ci on était allongés, elle était sur moi, car je ne voulais pas qu'elle salisse ses beaux vêtements. - surtout ma veste -.
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J'ai regardé la direction qu'il regardait, sans vraiment comprendre. Je ne voyais que les gardiens du parce vérifier que personnes ne s'apprêtaient à passer la nuit dans le parc. Pour la sécurité et pour que personne le l'abime surement. C'est vrai que c'était profitable que le parc garde son aspect de terrain de jeu pour petits et grands. J'ai ensuite hoché la tête, qui ne veut pas faire quelque chose d'amusant ? Que faire si on ne peut pas s'amuser ? Quand il a pris ma main, je l'ai serré avant me laisser entrainer derrière lui en étouffant un rire. Je me suis assise sur son dos avant de baisser la tête quand le gardien la tournait vers l'endroit ou on était caché.
- On pourra escalader la grille pour sortir.
Formulais-je en souriant et en posant mon menton sur sa tête, scrutant l'horizon. J'ai entendu le mini moi bleu sage me sermonnait tandis que le mini moi rouge rebelle tapait dans ses mains.

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ça fesait si longtemps que je n'avais pas dormit dans le parc c'est quelque chose à faire aussi ça.. Dormir à la belle étoile dans le parc, sombre et calme. Beaucoups de rumeurs disent qu'il y a des dealers qui viennent marchander leurs " objets ". Mais je n'en crois pas du tout, fin' je me batterais pour qu'ils partent. Je suis peut-être blond au yeux bleus, maigre et timide.. mais dans des cas, je peux me battre, si fort que je peux vite le mettre k.o « Il faudrait dormir. J'espère que tes parents ne vont pas s'inquièter. » Je voulais faire profiter de la meilleur chose qu'on pouvait faire à Aura car c'est le chose qui faut faire au moins une fois dans sa vie. C'est pas une maladie qui va l'arrêter, car sa se voit, c'est ue femme forte. J'enlèveais de mon dos le Eastpak bleu aux pois rouge. J'enlevais les mashmallows qui devaient être cuit au feu de bois; un briquet, je ne fume pas, juste pour faire un feu; des tissues en guise de couvertures et une lampe.« J'ai tout ce qu'il faut » J'avais toujours le sourir, car c'était la première fois que je restais seul à seul avec une fille aussi longtemps. Ca peut paraître paradoxal, d'être aussi bien à l'aise avec une fille et que ça soit la première fois, mais c'est moi. Je suis peut-être bipolaire, mais je suis moi. J'adorais faire plaisir aux gens, transmettais ma folie, car un monde fou est un monde idéale.
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