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[Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie

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MessageSujet: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyJeu 18 Aoû - 19:10
 
La journée a été longue avec un flot de clients loin d’être régulier. Je ferme la boutique, puis compte la caisse. Quand on dit que l’été est la meilleure période pour les affaires, je n’ai pas vraiment l’impression que ce soit le cas… Une demi-heure plus tard, je me rends compte que nous avons encore fait une maigre recette. Si cela continue, je vais être obligée de licencier une des deux employées et honnêtement, je n’ai pas envie d’en arriver là. C’est triste de voir s’effondrer petit à petit une entreprise familiale qui a pourtant eu de grandes heures de gloire. Je regarde la photo de mes parents lors de l’inauguration de la boutique, affichée juste au dessus de la caisse et je me mets à sourire. Je n’étais pas née à l’époque et pourtant, j’ai toujours eu l’impression d’y être.

Je sors de mon lieu de travail, avec l’intention de rentrer chez moi, sauf que c’est à ce moment là qu’un orage retenti, amenant avec lui une énorme pluie. Je cours aussitôt à l’intérieur pour aller chercher un parapluie. « Heureusement que ce n’est pas arrivé 5 minutes plus tard. » Je me parle alors à moi-même avant de repartir arpenter les rues sous cette pluie diluvienne. Je remarque quelqu’un non loin et je m’approche rapidement, pleine de bonnes intentions.

« Vous allez être trempé(e). Venez vous abritez avec moi ! »
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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyJeu 18 Aoû - 21:34
 

Rencontre fortuite sous un parapluie
Jazz & Anton


Anton avait une longue journée en perspective, il était parvenu à ne pas être de service le midi et ne travaillerait que le soir. Alors il avait profité de ces quelques heures de libre dans la journée pour trainer un peu dans la ville. Il était passé non loin des studios de télévision où Anna travaillait désormais mais avait été rejeté à l'entrée car les émissions étaient en plein tournage. Comme il n'avait pas prévu à l'avance d'y aller, Anna n'était pas au courant donc ne pouvait pas le faire entrer. Puis elle bossait donc Anton n'avait aucunement envie de la déranger. C'était la fameuse semaine des directs. L'italien rebroussa chemin et s'attarda devant une pâtisserie. Il n'aimait pas ça, les gâteaux et viennoiseries mais en revanche, cette boulangerie-pâtisserie qu'il avait repéré en ville faisait des Panettone. Une sorte de brioche italienne et ça, il aimait plutôt bien. Celle qui était faite dans le respect des traditions avec du cédrat bien sûr. Tout ce qui était avec des agrumes, le grand brun aimait généralement. D'ailleurs, il variait généralement les parfums mais celui qu'il portait depuis l'Australie était celui de Jo Malone, Sweet Lime & Cedar. La senteur masculine aux touches d'agrume, avec des notes de Vanille et de Fève Tonka tenait bien à sa peau. Anna lui avait déjà dit, à plusieurs reprises qu'elle aimait bien cette odeur.

Dans la boulangerie, avec son accent italien évidemment parfait, il commanda donc cette brioche qui lui rappelait celle que sa mère avait l'habitude de faire. Elle fut mise dans une jolie boite cartonnée mais manque de bol, une fois en extérieur, la chaleur écrasante de la ville laissa rapidement place à une pluie diluvienne. Celle des grandes chaleurs, un peu orageuse. L'italien décida de tracer sa route à pieds malgré tout, il n'était pas en sucre après tout et ne risquait pas de fondre. Cela lui convenait pendant une minute ou deux mais après, il avait l'impression de prendre une réelle douche dans la rue tellement cette pluie était forte. "Bastardo di merda" râla t-il en italien avant d'arriver à un carrefour.

Par surprise, une voix féminine s'approcha de lui et lui proposait visiblement un abri de fortune. Le cuisiner tourna de suite la tête vers cette femme qui se trouvait à côté de lui et qui, gentiment, partageait son parapluie vert. Alors bien sûr, avant qu'il n'ait réellement eu le temps d'observer la personne il répondit simplement "merci, bien que au point où j'en suis... je crois que c'est trop tard" il sourit. Mieux vaut tard que jamais après tout. Puis là, il regarda mieux cette jeune femme qui était à deux pas. Il fronça les sourcils puis son regard se fit plus vif. Cela lui prit quelques secondes pour reconnaitre cette femme. Ce n'était pas une inconnue mais quelqu'un dont il avait pu connaitre les moindres traits. "Jazz... ". Il fit un pas en arrière pour se tourner complètement vers elle. Peu importe si à présent il était à moitié sous le parapluie et à moitié plus abrité.

En quelques courtes secondes, c'était comme si des millions d'images défilaient devant lui. Sur le passé. Comme une piqûre de rappel. Il fut extrêmement confus à vrai dire puis ne savait pas trop que penser ou que dire. Comme un gros bêta il resta là, immobile presque figé comme une statue.

... si j'avais pu imaginer un jour te recroiser..... Il y avait pensé, dans le passé, mais finalement, sous les conseils de cette dernière, il avait poursuivi sa route, de son côté. Hum... est-ce que tu as quelques minutes devant toi ? Je ne sais pas... on pourrait s'abriter dans un café le temps que le grain passe... . C'était peu clair mais en même temps, il avait envie de savoir, par curiosité, ce qu'elle était devenue toutes ces années.

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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyMar 23 Aoû - 19:24
 
J’ai ainsi l’impression de faire ma bonne action de la journée en voulant partager mon parapluie avec mon prochain. Peut-être que le bon Dieu saura me remercier pour ce bon geste ou que cela permettra que j’ai un peu plus de chance à l’avenir. Qui sait ? Je ne crois pas trop à toutes ces superstitions mais comme qui dirait : qui ne tente rien n’a rien. Quel mal y a-t-il à avoir voir un lueur d’espoir au bout du tunnel ? Je maintiens ma tête baissée, et ne regarde pas l’homme de qui je viens de me rapprocher, un simple réflexe du fait de la pluie. Alors qu’il me remercie, je lui adresse un sourire qu’il ne peut pas voir et alors que je m’apprête à lui répondre, c’est mon prénom que j’entends. Aussitôt un flot de questions m’envahit, me demandant qui est cet homme qui semble me connaitre. Et alors que je lève mon visage dans sa direction, je me sens même idiote de ne pas avoir reconnu la voix de l’homme que j’ai aimé pendant si longtemps. Et de nouveau par réflexe, je réponds en citant son prénom, face à l’incompréhension de le revoir ici, alors que nous nous sommes quittés bien des années plus tôt à l’autre bout du globe.

« Anton ?! »

Je suis à la limite entre un état de choc, de surprise, de bonheur, d’angoisse… Je ne sais pas vraiment que ressentir pour tout dire et pour cause : s’il y a bien une personne que je ne m’attendais pas à revoir sur le continent américain, c’est bien lui. Du coup, je continue de l’écouter, sans broncher mais stoppant nette mon avancée sur la pluie. Je pourrais être mouillée de haut en bas et tomber malade que pour le coup, ce ne serait pas grave. Je n’en ai plus rien à faire. Il n’y a plus que lui et ses yeux si profonds, sa voix si belle et tout ce qui m’a envouté dès la première fois que je l’ai vu. Je me surprends même à bégayer, cherchant mes mots. « Je… Je… » Je finis par hocher la tête en guise de réponse et tend mon index vers ma boutique qui n’est qu’à deux pas. Puis, je marche dans la direction de la boutique, prend mes clés dans ma poche et ouvre la porte, tout en lui faisant signe d’entrer. Je profite de cette courte pause pour reprendre mes esprits. Une fois à l’abri, je trouve enfin le courage de lui demander la première chose qui me passe par la tête.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? La dernière fois qu’on s’est vu, tu étais toujours en Italie. » Et moi aussi d’ailleurs, avant de prendre un avion retour vers mon pays d’origine. « Moi non plus je ne m’attendais pas à te recroiser. Ou en tout cas pas ici, pas dans ces circonstances. » Je marque une nouvelle pause en repensant aux pensées qui me naviguaient en tête plus tôt dans la journée. « Si je croyais au destin, je croirais sans doute que c’est un signe. »
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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyJeu 25 Aoû - 23:26
 

Rencontre fortuite sous un parapluie
Jazz & Anton


Il pleuvait des cordes, comme les vraies pluies d’orage qu’on voit dans les films. L’odeur de l’humidité ambiante avait rapidement pris le dessus sur le temps ensoleillé en cours de journée. Anton aimait bien cette fraîcheur soudaine et être mouillé ne le dérangeait pas plus que ça. D’ailleurs, il n’avait initialement pas pris garde à la jeune femme qui lui proposait un bout de parapluie pour s’abriter. Enfin pas de suite mais dès que des éléments lui permirent de la reconnaitre, il vit immédiatement qu’il s’agissait de Jazz.

Jazz, c’était une jeune femme qui avait énormément compté pour moi dans ma vie. Il y a plusieurs années de cela, 10 ans pour être plus exact nous nous avions été ensemble. Cette femme avait une beauté unique, une voix particulière qui avait envoûté Anton à l’époque et puis ses mimiques, tout chez elle l’avait attendri et fait tomber amoureux d’elle très rapidement. Ils s’étaient rencontrés en Italie, à Rome. Le cuisinier se souvenait parfaitement que c’était à la fontaine de Trevi, là ou des centaines et des centaines de touristes s’agglutinent pour prendre des photos et faire un vœu avant de lancer une pièce dans la source d’eau, espérant qu’il se réalise. Jazz avait une âme voyageuse et il s’était permis de lui adresser la parole sans savoir qu’elle serait celle avec qui il aurait eu une relation sérieuse et construite sur le long terme.

Alors il la voyait là, le bout des cheveux légèrement ondulé à cause de l’humidité extérieure, elle avait l’air tout aussi choquée que lui. Il la suivit quand elle proposa un endroit à l’abris et il nota qu’il s’agissait d’une boutique de vêtements. « Je ne sais pas s’il faut y croire mais pourtant on est bel et bien là » dit-il en se séchant les cheveux d’un geste de la main. Il était encore trempé mais ça ne faisait rien. Le grand brun scrutait Jazz, décortiquait son physique du regard avant de s’attarder sur son sourire timide. « Tu es toujours aussi rayonnante… » fit-il avec sincérité avant de regarder autour de lui. « C’est ton magasin ? ». Il se demandait naturellement si elle en était la créatrice ou avait également une ligne pour hommes. Il n’en savait trop rien mais d’après ses souvenirs, l’idée de devenir styliste courait dans l’esprit de Jazz. « Depuis combien de temps tu es ici alors, tu es installée ? ». Il parcourait du regard et des mains les bouts de tissu accrochés sur les cintres.

Coupant sans trop faire exprès la parole, il sorti pour la taquiner « tu m’invites ici pour éviter que l’on prenne un café tous les deux ? ».

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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyVen 26 Aoû - 18:14
 
S’il faut y croire ? Impossible que ce soit juste un rêve. Je sais qu’il m’arrive de faire de sacrés rêves mais pas ce genre de choses, pas après tant d’années de séparation, ce serait totalement absurde. Je pourrais me pincer au pire, pour confirmer que nous sommes bel et bien dans la réalité mais je doute que ce soit nécessaire. Je me contente de hocher la tête, doucement. J’ai beau avoir repris plus ou moins mes esprits, j’ai tout de même du mal à croire à autant de coïncidences mais surtout à comprendre ce qu’il fait ici. Un compliment. Je souris, touché par cette attention mais je me méfie tout de même. Notre histoire n’avait pas mal finie dans mes souvenirs mais tout ce que j’ai vécu avec les hommes depuis me pousse à ne pas croire aux contes de fées, ou en tout cas à ne plus y croire.

« Merci. Toi, tu n’as pas changé du tout. Peut-être juste une ride ou deux en plus. »

Je lui dis alors pour détendre l’atmosphère, et surtout me faire détendre en pression étant donné que ces retrouvailles surprises ont plus tendance à me stresser qu’autre chose. Pourquoi est-ce qu’il avait fallu que ça tombe aujourd’hui ? Pourquoi est-ce qu’on ne m’avait pas prévenu plus tôt, histoire que j’ai le temps de me préparer psychologiquement ? Revoir l’homme qu’on a lâchement abandonné quelques années plus tôt, un peu du jour au lendemain, sans grandes explications… Cela fait ressortir toute la culpabilité que j’avais enfin réussi à enfuir au plus profond de moi, parvenant ainsi à vivre sans trop y penser. Lorsqu’il aborde la boutique, je me détends légèrement. Parler de quelque chose de neutre, c’est tout à fait ce dont j’ai besoin.

« Oui. C’était celui de mes parents. Je l’ai repris à mon retour d’Europe. Du coup, je me suis installée presque aussitôt en rentrant. »

Je lui donne des détails, comme si je me sentais obligée de me justifier mais aussi parce que j’ai envie de partager cette bonne nouvelle avec lui, cette fierté qu’est ma boutique malgré qu’elle ne marche pas aussi bien qu’avant. Bientôt, sa question me met plus mal à l’aise qu’autre chose mais ma spontanité m’aide sur ce coup là. Je rétorque aussitôt sur le ton toujours aussi calme qui me connait :

« C’était l’endroit le plus proche auquel j’ai pensé. » Je réfléchis quelques secondes avant de lui proposer : « Mais j’ai une machine à café là-haut avec quelques tasses si tu veux. »

Je lui indique l’escalier de l’index, celui qui monte vers la salle de pause des employés et également l’endroit où je m’occupe de tout l’administratif au final. J’enlève mon manteau, le met sur le portant et me dirige vers l’étage. « Viens si tu veux. » Je ne me vois pas le laisser en plan et de toute façon, ma politesse légendaire ne me le permettrait pas. Installés, je mets du café à couler et en attendant qu’il soit près, je lui demande.

« Tu n’as pas répondu à ma question : qu’est-ce que tu fais à Burlington ? Tu as quelque chose à cacher ? »

Cette fois-ci, c’est à mon tour de le taquiner.
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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyMar 30 Aoû - 13:47
 

Rencontre fortuite sous un parapluie
Jazz & Anton


Dans cette boutique, il y avait beaucoup de choix, des modèles assez sympas pour une personne adepte de ce genre de lieux. En ce qui concerne Anton, les magasins et lui, ça faisait deux. Il n’y allait que très rarement et c’était pour faire plaisir à quelqu’un en général. Quand il devait s’acheter des vêtements, ça n’était que occasionnellement et surtout, il évitait d’y passer des heures. Ceci dit, à Rome, en matière de tenues vestimentaires masculines, il y avait énormément de choses et élégantes ou chics.

Il sourit en entendant la jeune femme évoquer le peu de changement chez lui. D’ailleurs, il la regarda en hochant la tête. « Oui probablement… mais j’ai préféré mettre de l’argent dans des tatouages que le Botox » fit-il moqueur des personnes qui avaient recours à ce type de chirurgie.

Puis il s’intéressa en particulier à la boutique, c’était donc celle-ci pour qui Jazz l’avait quitté…. A l’époque, elle était partie pour aider ses parents qui avaient quelques soucis, peut-être à la fois de santé et financiers mais la jeune femme avait quitté l’Europe pour rejoindre les Etats Unis. Il y a quelques années de cela, la jolie brune avait insisté pour que Anton poursuive ses formations et voyages.

Pour la taquiner, le cuisinier parlait donc du café qu’elle évitait de prendre avec lui, peut-être parce que ces retrouvailles étaient bizarres, ou alors qu’elle n’avait plus rien à lui dire. Peut-être même que elle ne souhaitait pas le revoir mais le destin avait fait les choses autrement. « Je m’en doute » fit-il toujours un sourire aux lèvres avant de répondre à la suite des propos. « Si c’est du café aussi bon que celui italien… je t’avoue que je dirais pas non » La mezzanine en haut attisait la curiosité du grand brun qui suivit la jeune femme là-haut. Tout en montant les marches la discussion se poursuivait « Je suis venu pour ma sœur. Après quelques voyages en Europe, j’ai été aidé un ami dans un restaurant gastronomique en Australie, à Bowen plus précisément et peut-être que j’y aurais posé mes valises pour de bon. Mais ma sœur est ici et elle avait besoin de moi donc je n’ai pas hésité une seconde à venir ici lorsqu’elle m’a appelé en Janvier… et depuis j’ai pensé resté » .
Il réfléchit au fait qu’il aurait pu cacher quelque chose. Sachant que avec Jazz, la discussion avait toujours été plutôt ouverte, il confirma « … et je pense qu’il serait difficile de te cacher quelque chose. Je te connais » ajouta-t-il. En même temps, ce brin de femme était doué pour deviner quand il y avait anguille sous roche et à force d’avoir passé du temps (quelques années) avec Anton, elle le cernait forcément.

Alors que la jeune femme préparait donc le café, le rital observait l’agencement de la mezzanine, comment la personne qu’il connaissait bien à l’époque avait personnalisé les lieux, comment elle travaillait. « Tu fais les vêtements de A à Z ? » demanda-t-il en remarquant la machine à coudre. Il savait que la France et l’Italie étaient de bons pays pour se lancer dans ce milieu de la couture, la mode.

Par conséquent, une question lui vint par instinct sans qu’il ne pense aux répercussions « … je sais que tu as du partir pour tes parents, mais pourquoi tu n’es jamais revenue ? En Europe, c’est le lieu idéal pour le milieu dans lequel tu t’es lancée en plus… » . Un globe était posé sur une étagère et l’italien le faisait tourner en regardant défiler sous ses yeux tous ces pays. Le café étant prêt, il saisit la tasse en remerciant la jeune femme tout en la regardant droit dans les yeux. Pour se rattraper, il affirma toutefois « Mais je suis plutôt agréablement surpris de te retrouver ici… »
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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyMer 14 Sep - 0:41
 
Le côté moqueur qui lui prend bientôt, c’est par contre un point qui ne m’a aucunement manqué depuis notre séparation. Je suis d’accord sur le fait que le botox, ou la chirurgie esthétique en général n’est pas la meilleure des solutions. D’ailleurs, il n’y a que la beauté naturelle qui à mes yeux est réellement belle. Néanmoins, je ne vois pas en quoi juger les personnes est opportun ou même bénéfique. Ma gentillesse légendaire ne me permet pas d’avoir ce genre de préjugé même si au fond, j’ai de l’incompréhension envers leurs pratiques. Quant aux tatouages, je dois avouer qu’ils n’ont guère plus de succès à mes yeux. « Je ne suis pas certaine que les tatouages soient une meilleure dépense dans ce cas. » dis-je sur un ton totalement neutre. Je repense alors à tout l’argent que j’ai gagné pendant ces dernières années. C’est un maigre butin qui a été entièrement avalé dans la boutique. Triste à dire et pourtant, je ne regrettes absolument rien de ces sacrifices financiers, de ces heures sup’ à n’en plus finir et de tout le reste. C’est devenu une telle routine que je ne m’en fais même plus. La boutique familiale, c’est comme ma vie, même si c’est un constat plutôt triste pour une femme dans la trentaine, sans mari et sans enfants.

« Malheureusement, tu risques d’être déçu. C’est une des employées qui a fait les courses et elle a pris de la sous-marque… Je me voyais mal le jeter alors je me force à le boire… Fin bref, du coup, j’ai que celui-ci… » dis-je en lui montrant la boite une fois qu’on est arrivé en haut. Je sais à quel point il aimait le café italien à l’époque et que ce doit toujours être le cas d’ailleurs. Néanmoins, je n’ai pas d’autres alternatives et si l’homme désire effectivement son café, il devra se contenter de cela pour cette fois. Alors que je prépare la boisson, il évoque les raisons de son retour à Burlington. Sa sœur. Je ne l’ai jamais rencontré mais ayant à de nombreuses reprises entendu parler d’elle, c’est tout comme. Je m’inquiète presque aussitôt. « Elle t’a appelé pour une raison particulière ? J’espère qu’elle va bien ? » Sa famille avait été comme la mienne pendant toutes ces années, ou en tout cas, c’est ainsi que je les considérais même si je ne les connaissais pas beaucoup. Il est donc naturel de poser la question. Je n’en oublies pas néanmoins une chose qui me parait essentiel car justement, il vient de me le mentionner : on ne me cache rien à moi tellement je suis curieuse. « Il n’y a que ce brin de femme qui te fait rester ? Tu ne vas quand même pas me dire qu’un homme comme toi n’a personne dans sa vie qui le pousserait à rester à Burlington, en dehors de ta sœur bien sûr ? » Il était plutôt élégant et même si je le connaissais déjà auparavant, cela montre certains signes. Et puis, il y a cette odeur sur lui que je ne reconnais pas. Est-ce que c’est parce que je suis trop loin de son corps viril ? Cette explication parait raisonnable.

J’appuie enfin sur la touche d’allumage de la cafetière, laissant au soin de la machine de finir la préparation de l’élixir. « Non du tout. C’est une styliste locale qui les dessine en général et sinon, j’en fais importer. La machine c’est pour les quelques retouches lorsque c’est nécessaire. » J’ai bien remarqué l’endroit où son regard s’était posé, ce qui aiguillait ma réponse. Mais finalement, sa question suivante me met mal à l’aise. Je réfléchis à ma réponse tout en servant le café. Je lui tends enfin sa tasse. « Attention c’est brulant. » Cette intention, cette phrase, c’est celle que je lui disais tous les matins lors de nos petits déjeuners et comme par instinct, c’était revenu. Je commençais à me sentir coupable de l’avoir abandonné et de n’être jamais revenu en effet, pourtant la raison était toujours la même. « Ma mère a été diagnostiquée d’un cancer environ six mois après mon retour. Pendant plusieurs années, elle n’allait pas bien et même si aujourd’hui, elle est en rémission totale, elle a pris sa retraite. Mon père en a fait autant pour s’occuper d’elle. Je ne pouvais pas tout lâcher. Nous n’avions personne d’autres pour la boutique. C’est toute ma vie tu sais… Je ne pouvais pas les abandonner. Ils comptaient sur moi… Et puis après, il aurait été trop tard de toute façon. » Ce ne sont pas des regrets qui sortent de ma bouche car j’assume entièrement le moindre de mes choix. Néanmoins, la manière dont j’ai géré la rupture à l’époque… Ca aurait pu être mieux je pense… « Je suis désolée. » je finis par dire, tout en restant les yeux rivés sur ma tasse, pleine de gêne.
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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyDim 18 Sep - 17:49
 

Rencontre fortuite sous un parapluie
Jazz & Anton


Quand la belle Jazz me fit remarquer que les tatouages n’étaient pas une dépense qui se justifiait, le cuisinier fut légèrement vexé car il considérait cela comme de l’Art. De l’Art qui resterait à jamais gravé car simplement chaque chose avait une signification. On ne se faisait pas un tatouage juste parce qu’on trouvait un motif joli. Pour lui, chaque parcelle d’encre avait une symbolique ou à défaut d’en avoir, lui rappelait un moment de sa vie, un événement, une personne ou quelque chose de fort. D’ailleurs, un de ses premiers tatouages était le 222 sur son avant-bras gauche. Il correspondait à l’adresse d’un des meilleurs restaurants de Rome, le Primo Al Pigent où il avait reçu une formation d’un des chefs qu’il connaissait, et c’était également le restaurant par le biais duquel il avait rencontré Jazz pour la première fois. Il la voyait encore, à la terrasse extérieure en train de déguster son plat et rire aux éclats avec deux amis. Le rital ne lui rappela pas cela mais garda ces propos en tête. Pour lui, cela valait la peine de mettre de l’argent dans ça. Après chacun faisait comme il voulait. « Mmh » fit-il en haussant un peu les épaules et continuant de regarder autour de lui. « ça ira j’en prendrais volontiers ». Il serait certes déçu car le goût n’était pas le même mais le grand brun n’avait pas l’intention de faire le difficile, puis il prolongeait quelques minutes en compagnie de Jazz alors quelque par ça lui convenait.

Alors qu’ils étaient tous deux dans la Mezzanine, ils poursuivaient leur discussion « Des problèmes financiers, mais ça semble réglé à présent, je garde un œil sur elle ». La jeune femme savait très bien combien Anton était ‘famille’ et prenait soin de la sienne. C’était une des valeurs fondamentales pour les italiens. L’homme tatoué scrutait toujours chaque geste de son ex et fut hésitant lorsqu’elle lui posa une question plus privée. Il grimaçait légèrement hésitant mais finalement se dit qu’il pouvait lui dire. Il y avait prescription entre eux non ? Enfin, c’était ça qui était étrange, la fin de leur propre histoire n’était pas très claire. « Je suis venu exprès pour Flytea. Quand elle m’a demandé de l’aide, je n’avais pas l’intention de la laisser dans la panade et j’ai quitté l’Australie pour venir m’installer ici ». Par ces propos, il prouvait qu’il ne connaissait personne d’autre que sa sœur, ici à Burlington. Donc la seule personne qui le faisait rester ici était cette dernière. « J’ai en effet rencontré quelqu’un, elle s’appelle Anna » dit-il en posant immédiatement une autre question sur les créations ce qui poussa Jazz à changer de sujet.

Il acquiesça d’un hochement de tête et saisit la tasse avec délicatesse alors qu’elle était toujours aussi prévenante avec lui. Le cuisiner se rappelait parfaitement de ces quelques mots à chaque fois que elle lui servait du café. Quand ils étaient ensemble déjà elle disait cela avec ce même ton. « Merci… ». Il souffla machinalement sur la boisson avant de porter le café à ses lèvres et en déguster peu. Il grimaça car le breuvage était nettement moins bon que ce à quoi il était habitué.
L’italien fut déstabilisé lorsqu’il apprit la nouvelle. Jazz ne lui avait jamais dit pour la maladie de sa mère. Elle lui avait juste parlé de problèmes avec la boutique que ses parents tenaient et qu’elle ne voulait pas qu’il la suive aux Etats Unis car il avait des projets (professionnels entre autres) en Europe et qu’il devait finir sa formation en Italie après être rentré de France. Anton s’était montré insistant pendant quelques jours voire quelques semaines mais elle avait ainsi coupé les ponts. S’il avait su que c’était aussi grave, peut-être que, à l’époque il se serait montré encore plus insistant.
Il posa immédiatement la tasse, restait bouche bée avant de pouvoir prononcer quelques mots « Jazz… je suis vraiment désolé pourquoi tu ne me l’as pas dit ? Si j’avais que c’était si grave…. tu avais besoin de soutien » fit-il quelque peu soulagé de savoir que sa mère s’en était remise. « Tu n’as pas à t’excuser, on a tous les deux conscience de l’importance de la famille. Je suis le mieux placé pour te comprendre… ».

Il ne lui en voulait pas bien qu’il aurait voulu, dans le fond, comprendre. Etait-ce une raison suffisante à la fin de leur idylle ? Est-ce qu’il n’y avait pas autre chose ? Pourquoi n’avait-il pas été plus impliqué ? S’il n’y avait pas eu cet événement à l’époque, seraient-ils encore ensemble des années plus tard ? Toutes ces questions se mélangeaient subitement dans la tête de l’Européen.
« Est-ce que à présent ça va mieux ? Je ne peux pas t’en vouloir d’être partie… même si nous étions bien. Enfin je pense, non ? » il se gratta machinalement la tête, un peu perdu et gêné d’avoir relancé la question. Rapidement il changea «  … si je peux t’aider pour quoi que ce soit… comment est-ce que je peux me rendre utile ? ».  Il se sentit embarrassé et renchérit en la taquinant « … comme par exemple t’apporter du bon café italien ! ».

Il en reprit une gorgée malgré tout et s’interrogea sur la vie sentimentale de la jeune femme « … et tu as quelqu’un à tes côtés pour te soutenir ? »

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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptySam 24 Sep - 12:14
 
Je suis soulagé que ce ne soit que des soucis financiers qui aient amenés Anton dans la ville. Non pas que ce soit moins grave qu’autre chose ou moins difficile à vivre mais pour en faire les frais moi-même, je peux dire haut et fort qu’il y a pire dans la vie. Ce n’est pas facile tous les jours mais on continue de se battre et un jour ou l’autre, on sort la tête de l’eau. Enfin, ça c’est ce dont j’essaye de me convaincre car pour l’instant, je suis plutôt six pieds sous terre de ce côté-là… Bref, je décide de ne plus penser à tous mes malheurs pour ce soir car de telles retrouvailles méritent d’être fêtées dignement, et avec le sourire et de belles idées et pensées plein la tête. En tout cas, je suis bien heureuse d’apprendre que l’italien prend toujours autant soin de sa famille. C’était un des points qui m’avait fait craquer à l’époque puisque pour moi également, la famille est très importante. Je lui souris, songeuse en repensant à quelques souvenirs du passé. « Toujours l’éternel preux chevalier envers ta famille alors. » Nouveau petit sourire. C’est tant mieux s’il n’a pas changé. « C’est étrange de savoir que je vis dans la même ville que ta sœur mais que je ne l’ai jamais revu. Enfin… Je ne savais pas qu’elle vivait là avant que tu me le dises en même temps mais bon. » Ca m’aurait fait plaisir en plus de recroiser la tignasse de la blonde. Nos liens ont toujours été particuliers. J’essayerai peut-être de reprendre contact avec elle plus tard, lorsque j’aurais un peu plus de temps pour une vie sociale.

J’apprends bientôt que l’homme a en effet rencontré quelqu’un. Cela m’aurait paru très étonnant que ce ne soit pas le cas. Malgré que notre histoire soit finie depuis bien longtemps, je n’ai jamais retrouvé quelqu’un avec toutes ses qualités. Ce serait bien difficile en même temps. Et puis, avec la boutique, je n’ai pas forcément pris le temps d’avoir des relations sérieuses. Le peu que j’ai essayé, ça a vite foiré à cause de mon emploi du temps surchargé. Du coup, j’ai fini par abandonner et laisser faire les choses, me disant que ça viendrait le jour où je m’y attendrais le moins. Il change de sujet et cela me fait sourire. Je décide de ne pas le laisser s’en tirer aussi facilement sur un sujet qui doit tout de même être important pour lui. « Tu sais, c’est pas tabou pour moi. Il y a prescription entre nous et cela fait longtemps que j’ai tourné la page. Ce n’était aucunement une question piège. » Je prends une gorgée de mon café, prenant cet instant de silence pour réfléchir mais je finis par lui dire, convaincue : « Je suis contente pour toi. C’est tout ce que tu mérites, d’être heureux ! » Enfin, je réponds à sa question suivante ne souhaitant pas non plus m’étendre pendant des heures sur le sujet. Le fait qu’il soit heureux, c’est tant mieux mais ça n’enlève en rien le fait que moi, je suis seule à 32 ans et sans enfants et que même si c’est un choix de vie, c’est pas forcément cool pour autant.

Je lui apprends donc les raisons qui m’ont poussée à mettre fin à notre relation. C’est assez difficile d’avouer tout ceci mais sa compréhension me touche. « Il était hors de question que tu abandonnes tes études et ton avenir pour moi. Je ne me le serais jamais pardonné. » C’est vrai qu’il aurait pu m’accompagner et c’est tout ce dont j’avais eu envie mais si je lui avais dit toute la vérité… La bonne décision était celle que j’avais prise ! Les mois qui avaient suivis ont été les pires de ma vie, entre la perte de mon amour et ma mère malade mais c’était mieux ainsi. « C’était la meilleure décision à prendre. » Et je suis persuadé qu’aujourd’hui, il serait prêt à me remercier pour tout cela car il semble avoir la vie dont il a toujours rêvé. Un autre sourire s’affiche sur son visage mais cette fois, c’est pour le remercier de me comprendre. Il n’est pas rancunier après toutes ces années, ce qui me rassure. Au moins aura-t-il gardé de nous que les bons souvenirs ? Ou en tout cas c’est ce que j’espère. Néanmoins, la suite de ses questions me fait de plus en plus douter et j’ai juste envie d’aller me cacher dans un trou de souris pour ne pas avoir à affronter davantage les questions du jeune homme. Je lui ai dit toute la vérité, c’est tout ce qu’il a besoin de savoir. « Oui, nous étions bien ensemble. Je peux t’assurer que tu as été la meilleure relation que j’ai eu dans ma vie. » Je me sens vraiment coupable à cet instant précis d’avoir tout gâché mais il est impossible de revenir en arrière pour réparer les dégâts et sans aucun doute que si c’était à refaire, je prendrais les mêmes décisions. Je me mets à rire alors qu’il me propose d’apporter du café italien. « Tu sais bien que je ne dirais jamais non à ça ! » Je ne me vois pas lui demander plus, encore moins après tout ce que je lui ai fait endurer. Et puis, j’ai pris l’habitude de me débrouiller seule. « Non. Il faut croire que je suis bien trop occupée pour ça. Toutes mes relations ont capoté à cause de la boutique. » Je hausse les épaules, résignée. « Mais bon, je rencontrerais bien mon prince charmant un jour. »
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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyJeu 29 Sep - 23:29
 

Rencontre fortuite sous un parapluie
Jazz & Anton


Le cuisinier esquissa un sourire à la remarque de son ex. Il était vrai que pour les italiens, la famille c’était sacré. Mafieuse ou pas, on n’y touche pas et on se protège les uns les autres. C’est comme cela que ça fonctionne. « Tu ne savais pas qu’elle était ici et elle non plus probablement. La ville n’est pas si petite que ça. Mais peut-être que tu la verras maintenant que tu es au courant » ponctua t-il avant de continuer de boire son café


Le rital était un peu gêné de parler du fait qu’il avait rencontré une autre femme, qu’il avait ‘tourné la page’ bien qu’avec une étrangeté inexplicable à cet instant précis, cela dérangeait Anton de dire à voix haute qu’il avait continué dans sa vie, sans trop savoir ce qu’il était advenu de Jazz. Leur histoire avait été belle, passionnelle et surtout, terminée sans l’être complètement. Un commun accord ? Des circonstances qui font qu’ils ont du s’éloigner sans le vouloir au fond d’eux ?
Bon d’accord ils avaient eu des disputes et des hauts ainsi que des bas comme tout couple mais ils étaient restés plusieurs années ensemble et cela ne comptait pas pour rien. Jazz était une femme avec qui il s’était vraiment senti bien. Il se dit alors qu’il s’il avait eu le cran ou alors autre chose en tête que ses projets professionnels, il aurait pu suivre la jolie jeune femme aux Etats Unis. Il aurait du. Mais voilà la vie est faite de choix et c’était un qu’il avait fait, suite à la demoiselle Hamilton qui s’était montrée convaincante et surtout, elle croyait en l’avenir du grand brun donc l’avait poussé à rester là-bas, en Europe. Le jeune homme ne sût que répondre. Jazz était d’une bonté sans mesure à son égard et il ne pouvait qu’être reconnaissant. Quelque part. « Si tu le dis » fit-il pas forcément convaincu mais l’ayant accepté.


Là elle enfonça le couteau dans la plaie en affirmant qu’il avait été la meilleure relation qu’elle avait eu. Pour ainsi dire, avant que Anton ne parte en Australie, Jazz avait été ‘La’ rencontre. Celle qui le rendait passionné, fougueux, amoureux, spontané, jaloux, protecteur, tendre, sauvage… tout. « …. On a probablement eu de la chance de se rencontrer l’un l’autre alors… ». Le sujet changea sur le café avant qu’il se concentre sur la vie de couple existante ou non de la beauté face à lui. « Les hommes aiment les femmes bosseuses, heureuses de vivre, pétillantes, malignes et avec beaucoup de charme. Tu as tout alors je suis sûr que … tu trouveras la personne qui te conviendra. Celle qui te mérite…. ». Il finit son café d’une traite et sourit à la gérante du magasin. Il se dit qu’à une époque, il avait été cet homme et cela faisait bizarre d’en parler à présent, comme regarder derrière ce qu’ils avaient parcouru.


Il repensa soudainement à quelque chose. Bon d’accord, cela pouvait paraitre bizarre mais, la proposition fut spontanée. « Tu sais, le frère de ma mère, Ottavio, il vit à Milan. Et je sais qu’il y a quelque chose comme la Fashion Week fin Septembre. Pourquoi n’irais-tu pas là-bas pour assister au défilé ? Il a des contacts et peut certainement te permettre d’y assister. Peut-être que ça peut te donner des idées pour ce qui est de la mode, puis en allant à Milan, tu pourras revenir avec du café italien bien que le meilleur soit à Rome… ». Cette idée était un peu sortie de nulle part mais l’italien fit un rapprochement entre la mode, les centres d’intérêts de Jazz, le café italien et la profession de la jeune femme. Tout pouvait coller et être rassemblé en un voyage. Peut-être que ça lui donnerait des idées sur les lignes de vêtements à rentrer dans sa boutique pour la prochaine collection bien que ça se rapprochait du prêt-à-porter.

AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie [Anton] Rencontre fortuite sous un parapluie EmptyMer 5 Oct - 15:13
 
Oui, les probabilités sont-elles que des coïncidences arrivent beaucoup plus souvent que ce qu’on pourrait le penser. Et en effet, je suis persuadée que maintenant que je suis au courant du fait que Flytea est en ville, je ne manquerais pas de la croiser dans les semaines à venir. Je hoche la tête doucement en guise de réponse. Ce serait avec plaisir en tout cas. On aborde ensuite notre rupture et tout ce qui a mené à ce moment. Je ne sais toujours pas où me mettre et je me réfugie derrière ma tasse de café, en buvant une gorgée pour me remplir la bouche et ne pas avoir à parler. Il ne semble pas convaincu mais je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Je reste sure que mon choix était le bon. La preuve, aujourd’hui il a rencontré quelqu’un d’autre avec qui, je suppose qu’il est heureux, et il fait le métier dont il a toujours rêvé. Je n’aurais jamais accepté être celle qui l’aurait mis en échec.

De nouveau, je ressens cette culpabilité alors qu’il me confirme que nous avons eu de la chance de nous rencontrer. Une chose est sure et certaine : je ne regretterais jamais ces années mais je ne peux pas pour autant restée focalisée sur le passé. J’ai le droit à tout un tas de compliments auxquels je n’ai pour réponse à donner qu’un simple « Merci. » dit tout en baissant les yeux vers ma tasse, une nouvelle fois. J’espérais qu’il ait raison mais honnêtement, c’est bien le cadet de mes soucis pour l’instant. Cela me gène surtout qu’il ait à me dire tout cela, vis-à-vis du passé, vis-à-vis de sa nouvelle compagne… C’est toujours bizarre des compliments venant d’un ex.

Mais bientôt, c’est une toute autre conversation qui commence à laquelle je ne m’attendais absolument pas. Ce coup-ci, impossible de rester figée sur mon café, et c’est avec un regard plein de curiosité que j’écoute le chef parler. Milan. Le défilé de la fashion week. Je n’y ai jamais songé en dehors de mes rêves. Bien trop cher pour moi et surtout bien trop privé pour qu’une petite américaine non connue puisse y entrer. « Tu penses sérieusement qu’il pourrait m’y faire entrer ? » Je suis tellement étonnée que je préfère qu’il me confirme avant que je me fasse une fausse joie. « Ce serait vraiment une belle opportunité pour la boutique ! Je suis sure que ça aiderait beaucoup d’avoir la bonne collection en avant-première pour la prochaine saison. » Si je ne m’arrêtais pas, j’aurais sans doute plein de paillettes dans les yeux, les faisant briller de mille feux. « Et puis, si ça peut en effet me permettre de ramener du café mieux que celui-ci. » Lui et son café… Il ne s’en remettrait jamais visiblement.

« Sinon, j’avais bien une autre idée mais je ne savais pas trop…. Enfin… » Je me montre hésitante, n’osant pas lui dire ce que j’ai sur le cœur. « Je pense que tu pourrais être la personne parfaite pour m’aider. Je cherche depuis des mois en vain… » Comment formuler ? C’est pourtant tout simple… Mais j’ai tellement peur qu’il refuse… En même temps, il n’a aucun compte à me rendre donc ce serait tout à fait compréhensible… « Je voudrais faire une sorte de nocturne avec un apéritif dinatoire. Et avec ta renommée, ça pourrait faire venir beaucoup de monde, sans aucun doute… » C’est là que vient le moment le plus délicat pour moi. « Mais je n’ai pas vraiment les moyens de payer, enfin pour la nourriture si bien entendu mais pas au niveau du salaire que tu dois demander habituellement. » D’ailleurs, si je n’arrivais pas à trouver même un chef ou un traiteur bas de gamme, c’était pour cette dernière raison : l’argent…



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