Les princes au rayon biscuit [Ma soeur& Mon frère]

Quel jour sommes-nous ? Quelle est la date ? Quelle est l'heure toutes ses réponses resterons sans réponse parc que pour dire la vérité, je n'en sais rien du tout. J'ai perdu la notion du temps le jour où il est parti avec mon cœur, je pensée que c'était le bon, j'ai était tellement naïve. Il m'avait déjà brisé le cœur et il l'a refait et cette fois, c'est pire que tout. Il m'a annoncé la nouvelle par un vague texto et puis quand je suis rentrée ses clés était sur la table avec une jolie petite lettre d'adieux a coté.

Depuis, ce jour-là, je ne suis plus sorti de chez-moi, traîne comme une âme en peine qui cherche désespérément à comprendre. J'ai des nouvelles amies pour me consoler des bières, du whisky, vodka de toutes les couleurs et bien sûr, du vin a plus savoir quoi en faire. Je ne suis plus sombre depuis des jours entiers, je ne prends même plus la peine de ranger pourtant, je suis une maniaque, j'aime que tout soit bien rangé et surtout bien propre. Au sol, on peut voir qu'il y a l'article de cet homme vers brisée dans la pièce et l'article couper en mille morceaux, même chose pour les photos et cadre avec lui dedans. La maison est un chantier, on peut également trouver au sol des cadavres de bouteille vide bien sûr. Je n'ai rien mangé de solide depuis ce triste jour alors, on commence à voir mon visage très creusé.

En cette belle soirée, j'ai décidé de prendre une douche et d'écrire. Une fois la douche finie, j'enfile un vieux truc que j'ai trouvé au sol. Je m'installe devant ma page blanche et rien ne s'écrit. Pour me récompenser de cet effort surhumain, je finis une bouteille quasiment cul-sec met un film d'horreur à la télé avec pleins de scène plus gore les unes que les autres et je commence une nouvelle bouteille de vin. La vie me déçoit alors je me l'air allée et surement que je vais sortir après et baiser peut-être avec un inconnu..

« Vous vous souvenez de votre enfance à l'époque où vous croyiez aux contes de fée ? Vous faisiez des rêves sur ce que serait votre vie : la robe blanche, le prince charmant qui vous emporte jusqu'à son château sur la colline. Vous vous allongiez le soir dans votre lit, vous fermiez les yeux et vous y croyiez dur comme fer. Le père noël, la petite souris, le prince charmant, ils étaient si proches que vous auriez pu les toucher. Mais finalement vous grandissez, un jour vous ouvrez les yeux et le conte de fée disparaît. La plupart des gens se dirigent vers des choses et des gens en qui ils ont confiance. Mais le fait est que c'est difficile d'oublier complètement les contes de fée, parce que chacun de nous garde toujours une minuscule part d'espoir, de foi, et se dit qu'un jour il ouvrira les yeux et que ses rêves deviendront réalité. En fin de compte, la foi est une chose très particulière, elle se révèle quand on ne s'y attend pas. C'est comme le jours où l'on réalise que les contes de fée peuvent être légèrement différents de ce qu'ils étaient dans nos rêves. Le château peut ne pas être un château. Et ce n'est pas aussi important qu'on vive heureux pour toujours, ce qui compte c'est être heureux maintenant. De temps en temps, même si c'est rare, les gens vous surprennent. Et une fois de temps en temps, certaines personnes peuvent vous couper le souffle. »


Voilà maintenant quelques jours que j’essaie de joindre ma sœur sans nouvelles et cela commence à m’inquiéter. D’autant plus que j’ai beaucoup de choses à lui dire. J’ai récemment appris que nous avions un grand frère caché. Un grand-frère dont notre mère nous a tout caché. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai été abasourdie, il n’y a pas d’autres mots. Mais pour une fois, c’est moi qui ai dû faire face et encaisser la nouvelle pour ensuite venir lui apprendre. On a pris le temps de discuter avec Enzo et il est à présent au courant que ni Tiana ni moi étions au courant de son existence en tant que frère. De plus, il m’a partagé son envie de rencontrer son autre sœur. Nous nous sommes donc mis d’accord pour se retrouver chez elle afin qu’ils se rencontrent et pour que je puisse lui annoncer la nouvelle. J’ai tout de même préféré arriver chez elle avant lui, histoire de comprendre déjà pourquoi elle ne me retournait pas mes messages et ensuite pour lui apprendre la nouvelle avant qu’il soit là. Ainsi, elle ne sera pas sur le fait accompli. J’ai transmis son adresse à Enzo ainsi je suis certaine qu’il arrivera à bonne destination.

C’est accompagné d’un dessert que je me rends chez ma sœur, une fois arrivée devant chez elle, je sonne et attend de longues minutes, mais personne ne répond, personne n’ouvre. Je décide d’ouvrir moi-même la porte avec le double des clés qu’elle m’avait remis.

Tia ?!?...Tiana ? Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ?

Les rideaux sont baissés, la maison est dans le noir total et ça ne ressemble pas à la maison que j’avais visité il y a des semaines plutôt. Je m’avance sans vraiment savoir à quoi m’attendre. Je vais tout d’abord déposer le dessert sur le comptoir de la cuisine, puis je m’avance direction la chambre de ma sœur…peut-être est-elle malade et elle ne souhaite pas me contaminer ?  

Bien fait pour toi sale conne fallait courir au lien de regarder le tueur en série sont con les gens parfois.
Je suis tellement à fond dans mon film que je n'ai absolument pas prêté attention au fait que ma porte d'entrée s'est ouvert. Qui serais assez fou pour rentrer chez moi ? À peu prés tout le monde, je pense. J'entends une voix familière, je souris et dit assez fort. Je suis dans le salon fait attention ou tu marches la femme de ménage n'est pas passée. Je ris je n'est pas de personnel.

Je regarde ma maison, elle est dans un sale état tout comme moi. Je suis dedans comme, il faut et je lui dis. Je suis contente de te voir, mais, je n'ai pas le temps de te parler, je dois finir mon film. J'entends sonner à la porte, je ne me lève pas sans mal et me dirige vers la porte d'entrée qui me semble bien loin, j'ouvre et regarde le gars devant. Je dis avec un grand sourire et en tremblant sur mes jambes. Je te connais toi, j'ai beaucoup rêvé de toi quand tu étais le boss de ma sœur même après d'ailleurs. J'ajoute. Tess est la aussi cool a boire, j'avais soif. Rentre je t'en prie.

Que va-t-il penser de moi ? Je suis complètement bourrée, je suis mal habillée, j'ai tellement minci que ça fait peur et bien sûr, ma maison et en bordel.

Je suis dans les vapes vraiment, il faudrait que j'arrive à sortir cette peine de moi. Il faut que je hurle ou que je pleure mais , en tout cas , il faut que sa sorte et peut-être que j'irais un peu mieux Je vis dans la peine et je joue un rôle celui de la fille pour qui tout va bien, c'est faux. J'ai mal au cœur comme jamais je n'arrive pas à exprimer ma peine autre part que sur le papier. Je marche doucement dans mon couloir et je regarde le verre et le cadre a terre, ma première critique positif se retrouve en morceau par terre, je continue ma route jusqu'au bout moment pour répondre à Enzo.


Tu crois vraiment que mon éditeur pourrait se séparer de sa poule aux œufs d'or ? Je souris et ajoute.Je ne crois pas, je suis douée et je vends bien malgré le fait que je ne sois pas assez sexy.Je sourit et dit. C'est un autre sujet que je n'ai pas envie d'aborder tout de suite.Il voit juste, un chagrin d'amour, je change de sujet.  Les gens ne regardent pas assez de films d'horreur, je trouve il n'y a pas forcément de raison pour en regarder un. Je fais une expérience pour mon livre, une femme qui a tout perdu et qui ne retrouve jamais espoir dans l'amour. Je vais bien. 


Tu ne vas pas jouer le grand frère quand même, j'ai soif moi ne fait pas ton chieur. Je prends ma tête sérieuse et dit. Qu'est-ce que vous faites chez moi tous les deux ? Et pourquoi toi, je montre Enzo, as-tu amené une bouteille et cette fleur ? Je change à nouveau de tête et je dis sur un ton heureux. Vous êtes en couple ? Les yeux émerveillés. C'est ça que vous êtes venu me voir a deux ?

Oui, la nouvelle que vous êtes ensemble, j'ai compris, je suis peut-être bourrée, mais, pas conne ou simple d'esprits. J'écoute Tess qui propose que l'on prenne un thé, je dis tout de suite. Quoi ? Non je, n'est pas envie d'un thé, je veux quelque chose de plus fort qui me fasse rester dans cet état, tu vois le délire ou pas ?

Oui, il est canon, mais, je ne suis pas libre. Je fais mine de rire au fond de moi, je hurle et puis je dis.  De quoi tu parles ? Génétiquement ?Je ne comprends pas. Dans ce cas, c'est quelqu'un de notre famille et aux dernières nouvelles, on n'a pas de frère n'y de cousin. A part si j'ai raté un épisode alors, je ne vois pas très bien en quoi génétiquement ce n'est pas possible.

Vous me faite mal a la tete avec vos histoire.Si on buvait un petit verre maintenant que l'on a bien parlé. Je regarde le mur ou ce trouvée le cadre de la photo de Bo et moi et j'ai un petit rire. Je regarde Tess et dit. Pas la peine de me traiter comme une enfant, c'est juste une cuite rien de bien grave par contre tu peux reprendre ton gâteau la nourriture me donne des haut-le-cœur. Enzo attention avec mes thés si te plait c'est fragile.