On se bagarre, on se chamaille, mais pour faire des bêtises on est toujours d'accord ! Fâchés pour un jour… frère et soeur pour toujours ! ( topaze)

Te voilà dans ta chambre à te préparer pour une sortie avec ton frère. Oui tu étais tellement proche de lui que vous sortiez souvent ensemble pour faire des conneries encore plus grosses que vous deux réunis sur une balance. Un sourire de satisfaction se dessina sur ton visage quand enfin tu étais prête , tu portais un jeans serré avec un débardeur blanc et des petites chaussures à talons. Te voila fin prête pour rejoindre ton frère qui t'attendais déjà devant la porte de chez lui  " Prêt pour une soirée de folie ?". Tu déposas un doux baiser sur sa joue et tu l'invitas à monter dans ta voiture, oui ce soir c'était toi qui conduisais pour ton plus grand bonheur. Tu avais laissé chez toi ton portable de boulot, pour ne pas être dérangé, ce soir c'était la famille everfield contre le reste du monde. La musique dans la voiture te donnais envie de chanter, tu regardais ton frère en rigolant de plus belle. Un bar se présentait à vous et tu le regardas avec un air espiègle  "J'ai une idée, tu me suis ?". La question n'en étais pas vraiment une, il avait pas le choix et il le savait. Une fois la voiture garée, tu rentras dans le bar le visage grave "COMMENT TU AS OSE ME FAIRE CELA LUCAS? AVEC MA PETITE SOEUR MAIS TU ES VRAIMENT UN GROS CONNARD DE PREMIÈRE". Tu voulais exploser de rire en voyant la tête des clients mais tu ne le fis pas, non tu regardais Topaze avec un air noir et commanda un bière au serveur qui te la mit devant toi sur le champs vu comment tu hurlais.

Et une semaine de plus qui se termine, laissant apparaitre la vision d’un weekend riche en émotions et pour cause, j’ai prévu de le passer avec ma petite sœur Jesy. J’attends ce moment où je vais la retrouver avec grande impatience depuis plusieurs jours. C’est pourquoi, lorsque je ferme enfin la porte de mon cabinet médical, un large sourire s’affiche sur mon visage, comme un enfant qui aurait enfin la récompense qu’on lui promet depuis des semaines. Je ne tarde pas à rentrer et me préparer. Lorsque, vétu d’une chemise à carreaux et d’un jean aux couleurs assorties, je suis enfin prêt, je me poste devant la porte de chez moi en attente de la cadette Everfield. Je saute en sa direction et je ne me fais pas prier pour prendre place sur le siège passager de sa voiture.

« Genre tu m’as déjà vu en mode de mauvaise humeur pour sortir ? »

Je lui réplique aussitôt faisant ma tête habituelle de farceur. S’il y a bien un mot pour me décrire, malgré le professionnalisme dont je sais faire preuve au travail, c’est la folie. Et croyez-moi, lorsque je suis en présente de ma soeurette, c’est encore pire, comme si elle était un facteur multiplicateur. Le trajet se déroule dans la joie, le rire et la bonne humeur et lorsqu’elle m’annonce qu’elle a une idée, je sens qu’on va encore se retrouver dans la panade, mais qu’est-ce qu’on va s’amuser. Je hoche la tête, tout excité.

Lorsqu’elle se gare, je sors de la voiture et la suis. Et bientôt, je l’entends me hurler dessus en m’appelant d’un autre prénom. Je comprends aussitôt où elle veut en venir vu que cela me rappelle un jeu qu’on avait l’habitude de jouer en étant petits : se faire passer pour quelqu’un d’autre.

« Mais j’y peux quelque chose moi si elle me saute dessus ? Je suis un homme. Comment tu veux que je résiste à la tentation ? »

Je la regarde de nouveau, prenant un air grave à mon tour, même si elle saura sans doute déceler dans mon regard cet effet brillant qu’elle seule me fait ressentir. Je passe à mon tour commande d’une bière et obtient le tout en un temps record.

« Et puis avoue que ce n’est pas comme si on baisait souvent… J’en ai marre de me la mettre sous l’oreiller moi ! »

Tu adorais passer du temps avec ton frère, vraiment tu ne te sentais jamais aussi bien qu'en ce moment même. Tu lui lançais des regard pleins de complicité avant de rentrer dans ce bar. Oui il fallait que tu arrives à te mettre en situation, oui tu avais imaginé dans ta tête une dispute d'un couple. Tu adorais mettre mal à l'aise les gens autour de toi et tous deux vous étiez vraiment doué pour faire cela . Tu portas donc ton verre à ta bouche et recrachas la moitié de ta gorgée en demandant rapidement un verre au barman "Tu es sérieux ? Tu ne m'aime pas c'est ca ? elle à quoi de plus que moi ? des seins ? c'est ca j'ai toujours su que tu aimais les grosses poitrines.". Tu attrapas le verre d'eau et tu lui balanca dessus en faisant sembler de pleurer même si au fond de toi tu voulais rire , oui exploser de rire et partir en courant de ce foutu bar.  "En même temps c'est pas de ma faut si tu tiens seulement cinq minutes par nuit monsieur précoce ". Un homme vous regardez avec des gros yeux et tu lui fis un grand sourire, oui tu le charmais pour rentrer encore plus dans le jeu.

Tu reposas ton regard sur ton frère le pauvre il était totalement trempé, cela te donnais encore plus envie de rire mais il ne fallait pas. Non il fallait que tu garde ton sérieux pour que les gens puissent y croire encore jusqu'au bout de la nuit "Tu veux que je te dises la vérité ? Je me suis tapée ton meilleur ami ce matin même, et je peux te dire que comparé à toi c'était tellement mais tellement bon. ". Tu repris de la bière en le provoquant du regard, tu aurais vraiment du faire du théâtre

Bien lancés dans notre dispute simulée, nous sommes tout simplement à fond, encore plus vrais que nature. Je suis sûr que personne ne se doute du faux de toute cette situation, et encore moins lorsque ma sœur me lance son verre en pleine figure. Ce coup-là, je suis certain qu’elle en rêvait depuis très longtemps, une sorte de vengeance bien placée. Pour ma part, j’attendrais qu’elle ne se souvienne plus de ce moment et là, j’en profiterais pour faire encore pire ! Et Dieu sait qu’elle sait à quel point je suis fort en coups bas lorsque je le souhaite.

« L’amour me parait subjectif mais visiblement, on n’a pas la même vision de ce côté-là… Et je pense surtout qu’à force de voir ta salle figure à longueur de journée, elle me sort par les yeux… Pfff, tu aurais vraiment besoin de chirurgie esthétique. »

Cela tombe bien qu’elle parle des grosses poitrines pour le coup car ma chère sœur de ce côté-là, était membrée de manière normale, sans en avoir trop. De toute façon, ce n’est pas vraiment quelque chose que je regarde chez elle mais ce qui est sûr, c’est qu’elle sera toujours la plus belle femme à mes yeux, sans aucune pensées obscènes, je vous rassure. Lorsque je regarde Jesy, c’est toujours avec des yeux emplis d’admiration. Je suis tellement fier de la femme qu’elle est devenue, même si je ne peux pas m’empêcher de voir en elle la petite fille qu’elle était jadis et qui, j’aurais préféré, ne vieillisse pas.

C’est donc les cheveux et les vêtements à la fois mouillés et collants que je vais poursuivre la soirée. Merci Jesy j’ai envie de dire… Je lui adresses un mini regard noir, juste pour l’emmerder profondément mais je sais qu’elle ne va pas me croire… En même temps, c’est jamais sincère mais ça veut aussi dire que je ne l’oublierais pas lorsque ce sera son tour…

« Si justement tu étais mieux foutu, je serais capable de tenir plus longtemps mais vu que tu ne me donnes pas envie, je me dépéche de finir… T’avais pas pensé à cette éventualité avoue ?! »

Je lui réponds, absolument provocateur. Je ne sais pas qui va l’emporter dans les deux mais j’espère que son nouveau verre ne terminera pas dans ma face cette fois. Un couple qui avait sans doute prévu de passer une soirée romantique nous regarde de travers, tout en faisant des messes basses alors je les observe férocement.

« Si vous êtes pas contents vous deux, c’est pareil ! Alors regardez ailleurs ! »

Heureusement qu’on est loin de mon lieu de travail car franchement, ça mettrait mal devant des patients… Je ne voudrais pas perdre ma crédibilité professionnelle à cause d’une mauvaise plaisanterie. Par contre, quand on en vient à aborder l’amitié, ça devient une autre histoire car la connaissant, cela pourrait être éventuellement une option ^^. Faut dire qu’ils seraient mignons tout les deux…

« Mais alors finis avec lui et fous moi la paix ! Le souci c’est qu’il t’a pris que pour ton cul, comme toutes les putes qu’il ramène parce qu’il voudrait rien d’autre de toi que du sexe… Je suis certain que tu n’as même pas remarqué le billet qu’il a déposé sur la table de nuit avant de s’éclipser… »

Je connais assez mon meilleur ami pour connaitre ses gouts en matière de femmes mais pour le coup, vu qu’on ne parle pas du vrai… Le problème ne se pose pas. Je m'approche de ma soeur, le plus près possible. Je me retiens vraiment d'exploser de rire, c'est fou...

PS : désolée pour le pavé, j'étais tellement inspirée... ^^ Et j'aimerais pas voir Topaze dans une vraie dispute avec sa copine car ca risquerait d'être moche s'il était vraiment sérieux LOL.