Soirée au bord de l'eau (Kikiveut)

Il y a des soirées comme ça, où le monde vous semble paisible et chaque personne à sa juste place. Vous regardez autour de vous et tout semble couler de source, les couples se promènent main dans la main, le regard tourné vers un avenir commun. Les petits vieux se reposent sur un banc public, entamant la conversation avec le premier passant pour lui annoncer que de leur temps la vie était différente… Des chiens poursuivent des chats, des enfants mangent une glace, cône qui fini au sol lorsque les animaux bousculent le jeune… Bref, l’univers semble au repos.

C’est dans ce moment parfait qu’arrive une tignasse rose. Harnachée de multiples sacs, elle avance dans la rue en dansant presque. Ses pas joyeux semblent tanguer au rythme d’une musique qu’elle seule peut entendre. Certains la disent mignonnes, comme une enfant à qui il manquerait une case. D’autres la regardent avec beaucoup plus de dédain et renonce à chercher pour quelle raison elle se comporte de manière aussi frivole. Mais peu lui importe, Gabrielle est heureuse. Elle a toujours refusé de suivre les traces que la société cherche à lui imposer. Il est vrai qu’elle a quelques troubles psychologiques, elle le sait (elle n’est pas complètement déconnectée de la réalité), néanmoins elle ne se juge pas trop durement sur ce point. Qu’importe qu’elle se déconnecte par moment pour devenir quelqu’un d’autre, elle est certaine que toutes ces vies, qu’elle mène, sont emplies de d’aventures toutes plus folle les unes que les autres…

Mais aujourd’hui, elle avait eu la sensation que le calme environnant et le plaisir qu’elle avait prit au parc, lui avait permit de rester. Oui, une journée simple et calme lui avait offert le cadre nécessaire à sa créativité mais plus encore à un certain apaisement intérieur. Au milieu des familles profitant d’un samedi ensoleillé pour sortir avec les enfants, elle avait dessiné. Comme si sa vie n’était plus raccrochée qu’à la mine de son crayon, elle avait réalisé croquis sur croquis. S’inspirant des enfants qui couraient follement, des amoureux qui se bécotaient à l’ombre d’un chêne… Son regard bleu centré sur les détails que beaucoup ne remarquaient même plus, elle les reportait furieusement sur le papier. Mais la journée avançait vite et malgré les parfums de nourriture qui planait dans l’air, la demoiselle restait enfermée dans sa bulle. Et, seule la lumière du jour faiblissant la fit réagir…

C’est pourquoi, de son pas ondulant, la jeune femme s’était rendue sur la rive du lac Champlain. Elle désirait voir la lumière du soleil descendre sur le parc. Les couleurs du soir lui plaisaient, les dégradés de rouge, orange, rose, violet,… Elle s’y sentait bien. Comme si les licornes vivant dans son esprit trouvaient enfin un lieu où jouer follement.

Marchant rêveusement sur la piste cyclable, elle ne se rendait pas compte d’être une espèce de piège que les cyclistes devaient tenter d’éviter au dernier moment. Et ce même si elle ne cessait de s’arrêter de manière brutale à un moment ou un autre pour regarder un oiseau, des promeneurs ou un simple caillou en forme de mouette constipée (selon elle).

Toujours est-il qu’elle finit par se trouver, quelques mètres plus tard, un endroit parfait où elle allait pouvoir encore dessiner un peu. À l’ombre d’un arbre, elle s’installa sur l’une des balancelle qui se trouvait face au lac et déposa tout son attirail de dessin. Les ondes étaient bonnes, il y avait de fortes chances qu’elle réussisse à créer un nouveau personnage pour un livre d’enfants dont elle avait entendu parler…
 

Première rencontre
Alasky &&’ Gabrille

Cette journée s’annonçait d’ores et déjà pleine de surprises, et je m’étais levé avec la boule au ventre, appréhendant ce qui allait se passer. J’avais donc décidé de faire un jogging pour essayer de me détendre et de libérer mon esprit, après tout, stresser ne servait strictement à rien, surtout que j’avais encore quelques heures devant moi avant le moment que je redoutais tant. Qu’est-ce qui avait bien pu me passer par la tête pour accepter un job aussi ennuyeux. Je devais être complètement fou, surtout avec tout ce qu’on entendait dans les médias concernant tous les fous que la Terre pouvait contenir, mais quand il m’avait proposé qu’on se voie enfin, je n’avais pas pu refuser. J’en avais autant envie que ça pouvait m’effrayer.
J’avais décidé de faire simple, je portais un long T-shirt bleu qui m’arrivait juste au-dessus des genoux, et un jean bleu et j’avais remonté mes cheveux qui parraissaît mal-coiffé - un petit style que j'aimais bien, ça pouvait séduire les hommes-. Je crois que n’importe qui pourrait sentir mon anxiété, juste en me regardant. J’ai soufflé un grand coup, avant de prendre mon sac à  dos pour me rendre au Lac. Même si j’étais effrayée, je savais parfaitement pourquoi j’avais accepté cette sortie. Une dépression a été la seule chose capable de me faire ressentir des choses depuis des années. Par moment, je me sentais stupide de penser que je pouvais avoir des sentiments négatifs après ce boulot de merde, sans même avoir a respiré au moin une fois? Mais depuis bientôt onze mois, c’était un peu comme si ma vie et mon humeur dépendaient de ça. J'avais commençé à chercher un travail et ce boulet figurait au premier plan d'un magazine de travail, je ne savais même pas ce que je faisais avec ce magazine, mais depuis que j’avais commencé à feuilleter, je ne l’avais jamais regretté. J’avais l’impression que c'était déjà mon futur métier, mais surtout qu’on se comprenait. Les premières semaines, je me souviens que je n’attendais qu’une chose, finir ma journée, pour pouvoir rentrer et me détendre. Ça pourrait paraître pathétique, mais je m’en fiche, parce que je suis persuadé qu’il y a vraiment quelque chose dans cette vie. J'ai fini par prendre la vie du bon côtés, il ne se passait pas un jour sans que j'y pense. C'était le premier métier dont je rêvais le nuit. Dont je pensais toute la journée lorsque je suis en congé.
J’étais enfin arrivée au lac, j’ignorais si il y avait des gens que je connaissais puisqu’aussi étrange que cela puisse sembler, je ne savais pas du tout à quoi j'allais me confronter Par réflexe, j’avais fait un tour sur moi-même, qui n’avait évidemment rien donné. J’ai fini par sortir mon portable pour regarder si personne était dispo' pour aller au lac de mon message " Il n'y a pas quelque de disponible pour discuter au Lac ? "  Et là, le stress venait de monter d’un cran. Et si cette dépression brisait ce qui s’était construit entre moi et mon travail ? Je sais déjà que ce serait difficile d’y faire face. Je m'avançais de mes pas lents vers un banc en face du lac, si beau lac que son bleu turquoise me fesait rapeller toutes mes vacances à la mer avec mes parents. Il y avait quelque au cheveux rouges, mais je n'avais même pas vu. Je la fixais de mes yeux bleus curieux de savoir qui est-ce. Le temps était magnifique, une chaleure régulée, un ciel bleu azur. Je voyais rapidement un cahier de dessis sous les cheveux rouges de la jeune femme, on y voyait pas très bien ce qu'il y avait dessiné dessus, mais j'étais en contemplation devant la jeune femme." Puis-je m'assoir ? " Je fixais de mes yeux bleus la jeune femme dessinant de son fin crayon noir sur son calpin.

 

Toujours assise sur sa balancelle, Gabrielle vit une jeune femme entrer dans le parc. Cheveux rouge et allure un peu perdue, ce n’était pas la première fois qu’elle la voyait. Cette gamine probablement plus jeune de huit ans ou plus, l’avait un jour pris comme modèle. Une drôle d’idée que la mère de l’adolescente avait un jour eu l’audace de lui reprocher. Comme si elle-même avait voulu une « groupie » ! Que du contraire, cette petite ombre qui la suivait et l’imitait la mettait très mal à l’aise. Heureusement, Gaby parvenait souvent à la semer ou ne la remarquait pas forcément…

Pourtant cette fois, la petite s’approcha un peu plus, allant même jusqu’à lui prendre un crayon et son calepin. Dans son regard, il semblait qu’elle cherche à faire comprendre un message à la vraie propriétaire du matériel. N’étant pour autant pas mentaliste, Gabrielle prit la décision de la laisser faire, observant son coup de crayon depuis sa balancelle.
Cette petite était magnétique en un sens, même si elle avait l’air tout droit sortie d’une autre planète… Mais après tout, Gabrielle était-elle bien placée pour la juger ?

Continuant à se balancer mollement, elle resta cachée sous le couvert des feuillages quand elle vit un jeune blond approcher. Un peu perdu, il semblait comme stressé. De quoi ? Elle l’ignorait mais tout dans son attitude semblait hurler une angoisse étouffante. Étrange…

Il n’en fallait pas plus pour captiver la jeune femme aux cheveux roses. Il lui était difficile de lui donner un âge, tant don visage semblait angélique, comme celui d’un jeune garçon. Avec ses beaux yeux bleus et ces cheveux décolorés, il avait l’allure d’un musicien qui aurait grandit sous les projecteurs et l’admiration d’une foule. Pourtant, dans un certain sens il n’avait pas l’air d’un enfant. Tout juste un jeune adulte, un peu comme elle… Il devait avoir une armada de jeune femmes à ses pieds, le pauvre !

Pourtant quand il s’adressa à son ombre, Gabrielle sourit avec douceur. Il ne risquait pas d’avoir une réponse de si tôt. Un peu autiste, elle semblait capable de s’enfermer dans une bulle et ne répondre qu’en cas d’urgences. Alors, un peu compatissante, Gabrielle fit un mouvement de balancier pour ramener sa balancelle à la vue du jeune homme.

« Je crains qu’elle ne daigne même pas émettre un son pour vous répondre… Mais si vous le désirez, il reste une place sur ma balancelle… »

D’un signe de la main, elle lui indiqua la place libre tandis que le siège dont les cordes étaient nouées à une grosse branche, continuaient à se balancer mollement.

 

Première rencontre
Alasky &&’ Gabrille

Je n'avais jamais pensé me retrouvé à côtés d'une fille au cheveux flamboyant au parc. Je m'étais lever quotidiennement, avec des pensées d'habitude. Un journée normale quoi, on bosse au bar. Et on revient fatigué à la villa. Et à chaque fois, j'allais au parc pour me réconforter, mais c'était la première fois que j'arrivais à parler aussi aisement avec une fille. Les filles se n'étaient pas mon fort, je préfère parler au hommes, car ils me parraîssent plus familier même si je ne le connais pas. C'est peut être par mon homosexualité, ou peut-être de nature. Je peux m'imaginer en fille, mais je ne m'imaginerais jamais au bras d'une fille, peut-être que ça se passera mais pas de suite. Je préfère largement être aux bras d'un homme, car je les aime tous, même les plus immatures, c'est tellement jouïssif.



j'étais devant la jeune femme, en attendant debout, tel un pique planté au sol. J'attendais sa réponce, en me grattant les cheveux me sentant mal à l'aise, je me penchais vers l'avant. Elle me déclarait de sa voix douce et fluide qu'il y avait toujours une place sur sa bancelle.. Devant mes yeux ébaillis, elle parlait d'elle à la troisième personne, je reconnaissais les schizophrène, et j'en étais sûr que c'en était une. J'avais beau douté, que c'était une schizophrène. Est-ce que c'étaut son côtés satirique qu'il l'avait ordonné de tindre ses cheveux à la couleur du sang. Personnellement, j'adorais cette couleur, je n'aimais pas le sang, mais c'était magnifique. C'est cheveux étaient en accord avec son visage qui était si beau. SOn visage d'ange était associé avec ses cheveux atiriques, ça formait une schizophrène. Je pensais cela positivement, pas négativement bien sûr, j'adore les schizophrène.

« l'essentiel est pour le schizophrène question d'appartenance, et d'une appartenance toujours douteuse. C'était pour moi la citation qui caractérisaient le plus les schizophrènes. Je les adore, je les aime. Une maladie ne peut pas rabaisser quelqu'un, car ils sont tous comme nous.
»
j'adorais entendre sa voix douce et fluide, elle me rapellait celle de ma mère, elle me paraissait si gentille que je voulais la serrer dans mes bras.
« Que fais-tu seule ? »
Une aussi belle fille seule, dans le parc.. Pouvait peut-être mal finir, il y a beaucoup de personnes louches dans le quartier. Elle peut être avec ses amis en boîte - je lui donnait la majorité, personnelmenet - en dansant comme dans une boîte de thon.. Peut-être sa maladie lui en empéchait, c'était peut-être interdit, ou que son représentant légal lui en empêcher.