tirez une carte s'il vous plaît - Loukas

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Le bonheur va et vient, on ne sait jamais vraiment quand est ce qu'il va s'arrêter sur nous, et s'il va y rester. Mais en ce moment, je sais qu'il est juste au dessus de moi. J'ai aussi l'impression que Cupidon vient de frapper subitement, gonflant mon cœur d'amour et d'espoir pour cette relation. Je ne suis pas croyant, je ne vais pas à l'église ni rien, mais je trouve ça rassurant de ce dire qu'une entité suprême peut veiller sur toi. Même si mon entitié suprême préfère resté tapis dans l'ombre. J'ai envie de lui dire qu'avec moi, il ne serait plus malheureux, qu'il pourrait gouter à ce bonheur. Mais on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve et je ne peux rien promettre, sauf de rester avec lui. Je m'en sens tout à fait capable d'ailleurs. Tel le super héro que je suis.
- Vraiment ? Pourtant tu as l'air épanoui.
Demandais-je en fronçant les sourcils. C'est vrai, il avait l'air de tenir à son boulot, de s'y investir. C'est vrai que le travail ne fait pas tout, mais ça permet de se trouver un équilibre. Une routine. Une routine que je ne connais pas, je travail quand je veux et quand j'en ai envie, rien de ne m'empêche de partir pour l'autre bout du monde demain, d'échapper à tout ça. Enfin, avant. J'ai l'impression que maintenant, c'est différent.
- Et si je te dis que j'ai envie qu'ils nous croient ensemble ? et si je faisais tout pour qu'ils nous croient ensemble ?
Demandais-je en arquant un sourcil suggestif. C'était peut être déplace, un peu. Je me ferais peut être rembarré pour mon audace mais après tout, qui ne tente rien n'a rien ! Je choisis ensuite les plats, heureux que Loukas se réfère à mon jugement et me face donc confiance.

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Aster & Loukas

«Si la vie était si simple, si facile. Je parviendrais peut-être à sourire, à me confier mais la vie m'a tellement porté de coups que désormais sourire n'est pas chose facile pour moi»

En devenant avocat, tu avais obtenu cette sensation d'être enfin utile à quelque chose à défaut de ne pas trouver le bonheur. Tu t'étais mis en tête que le bonheur n'était pas pour toi. Que tu es sans doute trop difficile ou compliqué pour que quelqu'un puisse te suivre, te supporter. Tu n'en revenais pas qu'il puisse te retenir d'une telle manière, juste en attrapant ta main d'une telle façon. Son regard, son sourire. Cette aisance à te faire parler. Aster semblait être ton parfait contraire et de facilité les choses. « Vraiment. » Venais tu de souffler pour lui confirmer que tu te sentes étrangement bien. Que pour une fois, toi aussi tu te sens heureux.

« Professionnellement. » Tu ne pouvais pas lui mentir et il est vrai que sur le plan professionnel, tu es pleinement épanoui. Tu ne connais pas la route dans ton travail et tu parviens à aider des gens. Ton travail te comble parfaitement bien mais le soir venu, tu retrouves ta solitude et cette routine parfois pesante.

Le serveur était reparti avec notre commande. J'avais laissé Aster choisir pour moi. D'une manière pour lui faire comprendre que je m'en remettais à lui. Qu'il obtenait doucement ma confiance. Puis, il semblait si bien connaître l'endroit qu'il me semblait naturel de le laisser choisir. Qui mieux que lui pouvait donc me recommander une spécialité du lieu.

« J'en dis que j'aime l'idée. »

Je ne peux nier le contraire. Qu'on puisse nous croire en couple me plait. Que la patronne puisse me prendre pour son mec, son compagnon me séduit grandement. Que le serveur puisse nous croire ensembles me séduit. Qu'on puisse se dire ou penser qu'il est mon mec me plait. Moi l'avocat étant avec le magicien des rues apportant du plaisir dans les regards des passants.

« Je te laisserais faire pour que l'illusion soit parfaite alors. »

Je laisse donc le magicien jouer de ses talents non sans déjà bouder mon plaisir. Son pouce caresse toujours le dessus de ma main. Je resserre mes doigts entre les siens. Ne le quittant pas du regard. Je me demande tout de même ce que Aster peut bien avoir en tête pour qu'on puisse nous pense encore plus ensembles.

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Oui, c'est sur. Mais en le voyant dans la rue, il semblait assez ancré et concerné par son travail pour ne pas faire attention à deux enfants pickpockets. Je crois que je n'ai jamais été épanoui, professionnellement parlant. À un moment, j'ai enchaîné les petits boulots avant de me laisser faire vivre par papa et maman tant que je restais dans les clous. Et je suis resté dans les clous, même si d'une manière subtil, je marche plutôt sur le trottoir. Moi et mes métaphores. J'ai ensuite souris largement, je voulais qu'il se sente bien avec moi, je voulais qu'il se sente bien tout court. Et puis, si le monde entier croit que nous sommes en couple, je dis qu'on ne peut nier l'évidence, on forme un couple parfait. Ou du moins, un couple. Alors la, si c'était pas une grande et immense perche, je saute de mon balcon. J'ai bien une idée, une idée très précise et concrète. Je lève mon popotin de ma chaise, la faisant crisser sur le sol. Je lache sa main pour la passer derrière sa nuque avant de toucher ses lèvres des miennes. Je fini par rompre le contact, à bout de souffle en lui lançant un sourire tandis que le serveur vient avec nos plats.

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Aster & Loukas

«Si la vie était si simple, si facile. Je parviendrais peut-être à sourire, à me confier mais la vie m'a tellement porté de coups que désormais sourire n'est pas chose facile pour moi»

Ses doigts quittent ma main. Je peux dire que j'aime de moins en moins cette sensation qui me laisse un sentiment de manque. Peux tu t'attacher aussi rapidement à quelqu'un. L'attirance physique est certaine. Il est aussi grand que moi. D'un blond séduisant. Un regard charmeur. Je suis surpris par le bruit de la chaise frottant contre le sol. Il se lève. Cette main qui était dans la mienne me saisir par le cou, le contournant pour rester sur ma nuque. Il attire mon visage contre le sien et devant tout le monde, il m'embrasse. L'espace d'un instant, le bruit environnant de la salle de restaurant s'estompe pour disparaître complètement. Nos bouches sont collées. L'une posée contre l'autre. Ma langue rencontre sa jumelle puis elle vient à danser autour de la sienne. L'échange prend fin sous le regard du serveur qui vient à déposer nos plats devant nous. Tu redresses ton visage, adressant un sourire un peu gêné à la personne qui vient de vous servir. Toutefois, tu ne peux nier ni même bouder ton plaisir en essayant de penser à la place de ceux que vous regardent. Là, il n'y a plus aucun doute, tout le monde doit vous prendre pour un couple. Deux jeunes hommes sortant ensembles, s'aimant. Certains doivent même se dire que nous sommes à un diner en amoureux et que nous profitons de l'instant présent.

J'ai toujours espéré trouver celui qui me correspondrait. L'homme qui aurait son propre caractère et qui serait capable de supporter le mien. Celui qui m'aimerait comme je suis sans vouloir à tout prix me changer. Celui qui serait capable de lire et comprendre mes silences. Un homme qui serait possessif, tactile et quelque peu jaloux. Quelqu'un qui n'aurait pas peur de me coller encore et toujours même si moi, j'ai un peu de mal à être démonstratif mais avec lui, j'ai l'impression d'en vouloir toujours un peu plus. Il est tellement homme. Et, son côté romantique me plait bien. Je baisse ma tête pour poser mon regard sur le plat qu'il avait choisi pour moi. Tout aussi rapidement, je reporte toute mon attention sur lui.

« Plus aucuns doutes. Tout le monde doit nous prendre pour un couple maintenant. » Pouvais-je lui dire qu'il embrasse diablement bien. Que j'aimerais qu'il recommence. A moins, que je ne parvienne pas à me retenir et que je fonde sur ses lèvres pour l'embrasser à mon tour. Nous n'étions pas seuls et la bienséance veut un peu de convenable dans un tel lieu. Toutefois, je ne pouvais pas garder ce détail pour moi. « Tu embrasses divinement bien. »

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Je jubile. Je suis heureux qu'il ne m'ai pas repoussé, un homme censé m'aurait déjà baffé et m'aurait renvoyé dans mes cages. Mais ça me plaisait de penser que Loukas n'était justement pas censé. Et la première pensée qui a traversé mon esprit quand je me suis assis, à été "oh merde, j'aimerais tellement recommencer". J'avais déjà eu des coups d'un soir, mais je préférais avoir quelqu'un qui serait la pour moi et pas pour mes fesses. Bien que la plupart des hommes que j'avais eu dans mon lit me disait que j'avais des jolies fesses.
- Heureux que ça t'ai plut, on recommence quand tu veux.
Dis-je en riant, prenant mes couverts pour commencer à manger. À la première bouchée, j'ai remarqué que j'avais terriblement faim. Entre deux bouchées, j'ai retorqué.
- Loukas, ça me plait affreusement de penser que les gens nous voit en couple.
Dis-je en souriant.

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Aster & Loukas

«Si la vie était si simple, si facile. Je parviendrais peut-être à sourire, à me confier mais la vie m'a tellement porté de coups que désormais sourire n'est pas chose facile pour moi»

La commissure de mes lèvres vint à s'étirer lorsqu'il me précise qu'il est heureux que le baiser puisse m'avoir plu. Je ne quitte pas Aster du regard. Je pince mes lèvres en mordant légèrement ma propre lèvre inférieure lorsqu'il me dit qu'on recommence quand je veux. Pouvais-je lui dire maintenant, tout de suite. Que je veux qu'il m'embrasse encore, immédiatement. Que je veux sentir une fois encore sa bouche sur la mienne.

« Fais attention, je peux très vite demander. »

Mon regard couleur noisette venait de se faire soudainement plus coquin. Je me montre séducteur tout en le regardant prendre ses couverts pour commencer à manger. Je viens à en faire de même puis portant la première bouchée à ma bouche. Je reporte mon attention sur lui. Je ne peux qu'apprécier ce qu'il vient à me dire. Il aime à penser que les autres nous pensent en couple.

« Je dois t'avouer que j'aime l'idée également. »

Il faut dire qu'à nous voir agir comme nous étions entrain de le faire ne pouvait que laisser entendre que nous étions ensembles. Je viens à bouger mon assiette pour être bien plus proche de lui. Je décale ma chaise. Je ne veux pas rester en face de lui mais être près de lui. Je m'installe, tranquillement puis maintenant presque collé à lui, mon épaule effleurant le sien. Je pose ma main sur l'une de ses cuisses. Je ne peux pas nier avoir couché avec d'autres hommes. Apprécier une belle paire de fesses masculines mais je veux avoir mon homme à moi. Je prends une seconde bouchée puis pose ma fourchette. Je bascule ma tête vers lui afin de venir l'embrasser dans le cou. Je remonte mes lèvres au niveau de son oreille pour lui susurrer.

« Embrasse moi. »

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J'ai éclaté de rire. En général, il m'en faut peu pour que je meurs de rire, c'est une vraie manie chez moi. Je trouve toujours quelque chose pour rire, même si c'est de l'humour noir. Ma mère disait que c'est un défaut, je trouve que c'est une qualité. Je révèle un grand sourire quand il me dit que l'idée lui plait aussi. Je ne sais plus ce que je dois en penser, on est en couple ou on vient juste de franchir une étape ? Il faut que j'arrête de penser, je réfléchi trop. Je le regarde, médusé quand il se rapproche. J'en viens à frémir quand sa main se pose sur ma cuisse, ce contact m'électrise. Je le regarde toujours, perplexe. À croire qu'il a réussi à me faire taire, un vrai exploit. Je ne peux m'empêcher de fermer les yeux quand ses lèvres se pose dans mon cou. À croire qu'il me contrôle, ce mec à une putain d'emprise sur moi. Je n'hésite pas quand il me demande de l'embrasser, me disant quand même que ça risque de déraper, me sentant un peu serrer dans mon jeans. Je tourne ma tête, pose délicatement ma main sur sa joue et obtempère. Mes lèvres viennent jouer avec les siennes, ma langue se fret un chemin jusqu'à la sienne, j'ai l'impression d'être au paradis.

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Aster & Loukas

«Si la vie était si simple, si facile. Je parviendrais peut-être à sourire, à me confier mais la vie m'a tellement porté de coups que désormais sourire n'est pas chose facile pour moi»

De ma main sur sa cuisse, mes doigts ondulent pour le caresser lentement. Je viens l'embrasser dans son cou sentant comme s'il venait de faire tomber toutes ses barrières. Je dois admettre que j'aime qu'il se laisse faire, qu'il obtempère à ma manière de faire ou de dire. Il est vrai que je suis le genre un peu autoritaire. Qui n'apprécie pas qu'on puisse lui désobéir. Toutefois, je ne cherche pas à dominer l'autre. Je veux être avec quelqu'un qui puisse s'exprimer librement, avoir son caractère mais qui prend plaisir à m'écouter. Mes lèvres effleurent la peau de son goût puis j'embrasse son cou. Dégustant sa peau alors que je sens qu'il bascule sa tête pour me laisser pleinement accès à son cou. Je quitte sa peau pour venir effleurer son oreille afin de lui murmurer qu'il m'embrasse.

Il ne dit rien, me regarde puis s'exécute. Je sens ses lèvres sur les miennes. Sa langue venant à se glisser dans ma bouche pour tourner autour de la mienne. J'attrape son cou de ma seconde main puisque l'autre est sur sa cuisse. Je remonte légèrement vers son entre cuisses tout en m'arrêtant avant cet endroit qui fait qu'il est un homme fortement attirant. Je presse ma main sur son cou pour accentuer notre baiser, notre échange. J'y prends du plaisir. J'aime sa manière d'être avec moi. Qu'il puisse me céder, ne pas me résister. Qu'il me succombe de seconde en seconde.

Je ne peux pas dire que je n'éprouve rien, cela serait un parfait mensonge. Je peux même dire que j'ai la même réaction que lui. Cette réaction qui trahie un homme lorsqu'il a du plaisir, des envies. Et, c'est tellement plus agréable lorsque cette réaction est partagée. Il se sent serré dans son jeans sans savoir que je ressens la même chose. Je le retiens de ma main sur son cou. Mon autre main sur sa cuisse. Je recule ma tête, quittant ses lèvres. Plongeant mon regard dans le sien.

« Tu ne dis plus rien. »

Je ne quitte pas son regard. Mon visage est proche du sien. Je lui dérobe un baiser furtif.

« J'aime ton silence. »

Sommes nous encore entrain de donner l'illusion d'être en couple ou sommes nous entrain de nous rapprocher un peu plus.

« Je crois que je suis comme toutes ses personnes Aster. »

Je continue de fixer son regard. Venant à laisser sous-entendre que je suis comme toutes les personnes dans ce restaurant qui pouvaient nous regarder tout en pensant que nous étions ensembles. Puis, je ne pouvais nier que lui faire autant d'effets me plait grandement.

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J'ai l'impression que je vais exploser. J'ai envie de plus, de beaucoup plus. Et on n'en ai qu'au plat. J'ai bien envie de le prendre par la main pour partir d'ici. Je me mords légèrement la lèvre inférieur quand ses lèvres quitte les miennes, j'ouvre les yeux, encore légèrement sous le choque.
- Tu es un des seuls qui arrive à me faire taire.
Répondis-je en souriant, me remettant de mes émotions tandis que je réfrène mon ardeur. Enfin, j'essaye. Et c'est vrai qu'il y a des silences qui parlent plus que de simples mots. J'hausse un sourcil quand il dit qu'il est comme toutes les personnes. Je fini par tilter, quand même un peu à l'Ouest. Je souris de toutes mes dents, laissant échapper un rire heureux. Je soutins son regard, près â faire une danse de la joie à tout moment.
- Je crois que je suis d'accord pour correspondre à leurs attentes.
Dis-je avec un sourrie enjôleur tandis que je recommençais lentement à manger.

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Aster & Loukas

«Si la vie était si simple, si facile. Je parviendrais peut-être à sourire, à me confier mais la vie m'a tellement porté de coups que désormais sourire n'est pas chose facile pour moi»

J'ai le goût sucré de ses lèvres sur les miennes. La présence de sa salive dans ma bouche. Je crois que j'ai envie de dire encore mais la raison me pousse à le laisser respirer. Mon sourcil gauche vient à se arquer lorsqu'il me dit que je suis l'un des seuls à parvenir à le faire taire. Ma main reste sur sa cuisse alors que l'autre dans son cou vient le saisir par son menton. « Désormais, le seul. » Lui dis-je en tenant toujours son menton entre mes doigts. Je ne suis pas du genre prêteur. Je n'aime pas l'échange. Je m'apprécie pas la rapidité où que l'on puisse me forcer la main. J'aime faire mes propres choix. Choisir le mieux pour moi. Je veux pouvoir me projeter dans un futur plus ou moins proche. Mes doigts quittent son menton. Je venais de lui avouer que j'étais dans le même état d'esprit que les personnes nous entourant dans la salle de restaurant et qui devaient nous prendre pour un couple. Tu es entrain de te faire attraper. Tu es entrain d'y prendre plaisir et tu fini toi même par y croire. Toi, être avec ce séduisant magicien de rues.

Je me redresse quelque peu mais prenant soin de rester proche de lui. Ma main n'est plus sur sa cuisse. Seuls nos épaules parviennent à se toucher, s'effleurer lorsque nous nous mettons à manger. Je viens de reprendre mes couverts dans le but de poursuivre notre repas. Je tourne légèrement ma tête vers lui. « Tu es d'accord. Est ce que je dois comprendre que .. enfin on dit nous maintenant ?. » Du moins, c'est ce que tu venais d'en déduire. Il est vrai que j'ai très envie de lui faire l'amour. De prendre sa main pour le tirer hors de ce restaurant. De le conduire chez moi. De le déshabiller puis le jeter sur mon lit. Lui faire l'amour et l'entendre gindre, soupirer de plaisir. Ne faire qu'un avec lui, être en lui. Mais, je ne veux pas brûler les étapes surtout que ce que nous vivons à cet instant présent est entrain de nous rapprocher. Même, si l'idée de faire l'amour avec lui ne parvient pas à quitter mon esprit.

« On a donc toute l'après-midi pour savoir chez lequel de nous on passe notre soirée. »

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Merde, ça m'excite quand il dit ça. Je me contiens pour ne pas exploser en plein vol et je continue à manger distraitement, mes yeux contemplant son beau visage. On ne peut pas appeler ça de l'amour, ni un coup de foudre, mais Loukas me plait tellement. Je me voyais déjà me réveiller à coté de lui, c'est dire. Aujourd'hui était officiellement et surtout officieusement ma journée de repos. Je venais de le décider, je gardais ma magie et mes tours de passe passe pour moi.
- On dit nous. Et j'adore dire nous. parce que ça se rapproche de nu et que ça me plaît de dire que je suis en couple avec lui.
C'est la que la réalité me frappe en plein visage. Je suis un couple, il a suffit d'une heure, d'un repas et de délicieux baisers pour que je sois en couple. Un sourire idiot se fiche sur mon visage, je dois avoir l'air d'un parfait abruti.
- Tu travailles je suppose ?
Parce que je serais ravi de venir le cueillir à son travail, pour me pavaner dans la rue, lui à mes cotés. J'aurai une main autour de sa taille. La tête haute, je pourrais voir toutes ces nanas et ces mecs convoiter ce qui est à moi.

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Aster & Loukas

«Si la vie était si simple, si facile. Je parviendrais peut-être à sourire, à me confier mais la vie m'a tellement porté de coups que désormais sourire n'est pas chose facile pour moi»

Tu es le genre de mec à marquer rapidement ton territoire. Tu l'assumes parfaitement bien. Tu aimes faire tes choix, prendre tes propres décisions. Tu n'aimes pas qu'on puisse te forcer la main. Lui est si différent. Il est comme tu peux attendre que l'autre soit. Tactile, doux et il semble terriblement câlins. Toutefois, Aster a son caractère, ses idées et sa vie professionnelle. Il a des envies certainement comme des attentes. Il est vrai, tu ne dirais pas le contraire que tout allait vite. Tu venais à peine de le rencontrer. Dire nous est déjà un grand pas et tu veux apprendre à le découvrir. Qu'il puisse s'agir d'apprendre à connaître ce qu'il aime ou pas. Le découvrir lorsque tu lui retireras ses vêtements. Enfin, tu veux tout savoir sur lui sans pour autant brûler les étapes.

« Ce nous sonne très bien dans ta bouche. »

Je ne peux nier que sa bouche m'attire. Une église, un temple que j'aime profaner à l'aide de ma langue. Je ne peux nier que je laisserai bien ma langue glisser sur le peau de son cou ou sur son torse. Je le regarde manger presque comme si de rien était. Haussant mes épaules face à sa question. Il est vrai que je travaille mais l'avantage d'être avocat est que je suis à mon compte. Certes, l'inconvénient est que la vie n'est pas toujours facile mais je ne peux me plaindre. Je gagne bien ma vie. Je suis mon propre patron ainsi, je décide de mes propres horaires.

« J'étais censé aller au Cabinet aujourd'hui mais je préfère prendre ma journée pour la passer avec toi. Je rattraperais mon retard demain. D'ailleurs, je te montrerai mon bureau. »

Je me voyais déjà voir Aster venir me rejoindre pour que je puisse lâcher mon travail où qu'il puisse venir s'asseoir sur un coin de mon bureau pour me demander de rentrer voire peut-être même me réclamer un câlin. Je le regarde, son sourire est hypnotisant, magnifique. Je viens remettre ma main sur sa cuisse. Conservant mon regard plonger dans le sien tout en lui souriant.

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