tirez une carte s'il vous plaît - Loukas

Je l'embrasse sur ce perron qui donne chez moi. Ne comprenant pas encore réellement comment il peut connaître le code. Il m'embrasse, se détache de moi. Venant à prendre ma main pour que je puisse le suivre. Grimpant les escaliers derrière lui. Un couloir, un palier puis il vient à ouvrir une porte. Je comprends soudainement que nous sommes voisins. Comment est il possible que je ne puisse pas l'avoir remarqué plutôt. La porte se referme. Ses lèvres reviennent sur les miennes. Sa main dans ma nuque et l'autre dans le bas de mon dos. Il est collé contre moi. Mes bras l'entourent pour le retenir. Le fait que son appartement soit en désordre ne me dérange pas. C'est lui, tellement lui.

« Je vois ça !. »

Dis-je de ma voix grave mais sans plus aucune surprise. Je viens prendre sa bouche de la mienne. Mon regard plongé dans le sien.

« C'est vrai, surtout que je mon appartement est la porte d'en face. »

Je n'en revenais pas. Aster habite juste en face de chez moi. La preuve que je ne fais pas attention à mon voisinage et que j'aime vivre en toute tranquillité. Je suis un peu rustre dans mes relations sociales voire solitaire. Ce qui explique que je n'ai pas remarqué sa présence.

« Tu me fais visiter. »

Ainsi, nous étions voisins. Je dois dire qu'un court instant, je me dis que je dois apprendre à lever le nez. A ne plus être aussi rustre ou renfermé face aux autres. Je ne m'estime pas être désagréable ni même méchant mais je suis un solitaire, du moins par choix. Je ne cherche pas à me lier avec les autres pour éviter toute conversation qui tournerait autour de ma personne. Je ne me sens pas prêt à parler de certains moments de ma vie. C'est à cet instant, qu'une fois encore, la voix de ma meilleure amie se fait entendre dans ma tête. Cette dernière me rabâche si souvent que je dois me lâcher. Simplement lâcher prise et éviter de tout vouloir contrôler.

Sa main glisse sur ma nuque. J'avoue que j'aime quand il m'embrasse aussi tendrement, quand il cherche ma présence ou à se coller contre moi. Je redresse légèrement mon visage pour lui sourire lorsqu'il me dit que son appartement n'est pas ce que je peux attendre. Il tente de me prévenir de la situation catastrophique de son mode de rangement. Je ne peux donc que le suivre. Le voyant saisir l'arrête de son nez puis soupirant. Je passe mon bras autour de sa taille.

« C'est pas grave, ne t'inquiète pas. Au moins, je sais désormais que toi et le rangement vous êtes fâchés. Puis, un peu de désordre chez moi ne me fera pas de mal. » Non, bien au contraire car on pourrait penser que mon appartement est aseptisé ou que personne n'y vit car chaque chose est à sa place. Je sens qu'en étant avec lui, mon appartement va retrouver un souffle de vie. « Puis, maintenant, je suis là bébé. »

Ce sourire tes lèvres. Tu ne sembles pas vouloir le perdre. Il est vrai que face au désordre ambiant mais surtout présent dans cet appartement, tu aurais pu prendre la fuite. Enfin, tu n'es pas d'une nature maniaque pour autant. Si quelques affaires trainent le matin lorsque tu pars au travail, cela ne bouffera pas ta journée ni tes pensées. Tu ranges simplement le moment venu sans pour autant ne penser qu'à ça. Cependant, il est vrai que tu n'es en rien au niveau du jeune homme qui est si proche de toi. Aster possède sa propre vision du rangement. Tournant la tête vers lui. Posant ton regard noisette sur lui. Ton sourire vient à s'élargir. Les propos qu'il te tient son amusement. « Tu raconterais n'importe quoi, juste pour parvenir à t'en sortir. » Mais, tu dois bien reconnaître que c'est ce qui te plait chez lui. C'est un mec. Il assume ce qu'il est, ce qu'il fait mais parfois, il tente de dissimuler la vérité. Le savoir désordonné ne te dérange pas. Tu aimes à croire et penser que les opposés s'attirent.

Lui reprenant la main pour l'entrainer, tout en venant à lui faire traverser tout son appartement. Tu en venais à ouvrir la porte d'entrée. Un pas dans le couloir puis tu ouvres la porte juste en face. Comme quoi, la vie est étrange, amusante. Aster est ton voisin et lorsque tu l'avais rencontré dans la rue, tu ne l'aurais même pas imaginer. La porte de chez toi est ouverte. Tu passes ta main dans son dos. Cette dernière descend puis vient empoigner sa jolie paire de fesse qui repose dans le creux dans ta main. « Entre. » Tes doigts en profitent pour faire pression sur son petit derrière rebondi. Tu as plus que hâte de voir sa réaction. Il est vrai que comparé à l'appartement de son petit-ami le tient paraît bien plus rangé peut-être même aseptisé.

Tu retires ta main de ses fesses afin de fermer la porte derrière vous. Tu te rapproche de lui, venant te coller dans son dos. Tes deux bras passant autour de son bassin et ton menton repose maintenant sur l'une de ses épaules.

« Alors tu en penses quoi ?. » 

Ta main vint à se saisir de son postérieur qui reposa un instant dans le creux de ta large main. Bougeant tes doigts pour profiter pleinement de ce contact avec lui tout en le faisant entrer chez toi. Le contraste en serait saisissant. Tu résides dans l'appartement justement en face du sien. Toutefois, chaque chose à une place et doit être à sa place. Peut-être voire sans doute es tu bien trop terre à terre mais qu'est ce que l'on peut attendre d'un jeune homme travaillant le droit. Un avocat qui se doit d'être le plus carré possible afin de sortir ses clients de certains problèmes. Même si tu as du mal à le dire, toi aussi, tu as été formaté par des années d'études dans le domaine du droit. Tu restes contre lui car tu ne peux plus de défaire de sa présence ni même te dire qu'il ne sera plus là. Tu ne peux te résoudre à te projeter sans lui dans cette vie. Tu as besoin de lui.

« Honnêtement, non !. » Dis tu simplement de ta voix grave, suave. Mentir n'est pas dans ton caractère. « Mais apprends moi. » Venais tu de préciser lorsqu'il vint à prendre de ses doigts ton menton puisqu'il venait de se tourner pour te faire face. Tu fermes tes yeux lorsqu'il t'embrasse. Le contact est doux, terriblement bon et comme toujours rien qu'à baiser de sa part et ton corps s'éveille. Son regard venait de changer. Tu le rattrapes une fois encore par son bassin pour te coller contre lui. L'embrassant de nouveau. Ta langue allant danser son sa jumelle. Vos bouches se séparent alors que vous venez d'unir vos salives. Ta seconde main est dans son cou. Le bout de tes doigts venant à caresser sa nuque. Tu es proche, tellement proche.

« Viens, on va prendre douche. » Dis tu alors que ta main dans son cou venait de lui attraper sa main pour l'attirer vers la salle de bain.

HRP:

C'est telle une attraction. Tu ne parviens pas à rester séparé de lui. Ce n'est que le début que déjà tu as ce besoin viscéral de le sentir contre toi. Passant ton bras autour de son bassin pour l'attirer contre ton corps. Ta bouche repartant à la conquête de la peau de son cou. Tu ne peux plus t'en passer. Rapidement, tu venais de lui dire que vous alliez prendre une douche. Sans réellement attendre son avis. Lui prenant sa main pour l'entrainer vers la pièce d'eau. Il laisse ses chaussures trainer dans le couloir. Il est étrange pour toi de te dire que ces affaires dans le couloir sont celles de l'homme qui va partager ta vie et construire l'avenir en ta compagnie.

Une fois dans la salle de bain, ton beau magicien enlève la ceinture de ton pantalon. Ses mains sont déjà sur ta peau, caressant les muscles de ton torse. D'une manière habille, tu venais d'ouvrir son pantalon pour que celui-ci tombe sur ses chevilles.

« Déshabille toi. »

Dis tu de ta voix grave, suave alors que tu venais de retirer ta chemise. Doucement, tu retires tes fringues pour aller prendre cette douce. Tu ne peux t'empêcher de lui retirer ses vêtements, tu le veux nus. Pouvoir laisser tes mains parcourir son corps. Le toucher, le caresser. Tu ne le quittes pas de ton regard noisette amoureux.

« Dans la douche mon amour. »

HJ:

Nous prenions la direction de la salle de bain. Il venait d'attraper mon boxer avant que je ne puisse le retirer afin de faire claquer l'élastique. Devais-je y comprendre que le morceau de tissu puisse le déranger car si tel est le cas, je crois que cela me plait. Savoir que mon mec m'aime mais qu'il me préfère complètement nu. La seconde suivante, nous sommes nus dans cette cabine de douche. Il se presse contre moi. Ses mains caressant mon dos alors que je viens de l'attraper de main par l'arrière de sa tête et que ma seconde main est posée sur sa paire de fesses de je malaxe avec envie. Sa langue dans ma bouche, nous nous embrassons avec fougue certes mais avec l'amour qui nous est tombé dessus. Son visage disparait dans le creux de mon cou. J'ai également eu un petit mouvement de surprise lorsque l'eau qui vient frapper nos corps est froide bien avant de sentir la douceur d'une eau tiède.

Ma main toujours sur ses fesses. Il se penche pour attraper du gel douche. Je me résous à retirer mes mains de son corps puisqu'il frotte ses mains sur ma peau afin de faire mousser les gels douches. Je ne peux le nier, j'aime qu'on écoute, qu'on m’obéisse et encore plus qu'on s'occupe de moi d'une telle manière avec ce regard d'envie qu'il peut avoir lorsqu'il me regarde. Je viens à l'attraper par son menton pour attirer son visage vers le mien. Je l'embrasse puis je souffle ces quelques mots.

« Je t'aime. »