tirez une carte s'il vous plaît - Loukas

Le tenir entre mes bras, sentir ses fesses frotter contre mon intimité d'homme me fait vibrer. Tu as cette terriblement envie de lui faire l'amour. De faire un avec lui et de partir à l'assaut de son antre afin de le faire soupirer fortement de plaisir. Serrant un peu plus tes bras pour le retenir, le garder contre toi. Embrassant la peau de son cou. Il se recule lentement pour me dire qu'il a besoin de t-shirt. Je dois me retenir, me calmer, nous sommes dehors même si le câliner d'une telle manière, en pleine rue, ne me dérange pas du tout, bien au contraire. Qu'on puisse poser des regards sur moi en se disant que je suis avec mon mec me plait grandement. Nous avançons en direction de la boutique. Il me demande l'endroit où nous dinerons ce soir. « Chez moi puis peut-être qu'on pourrait prendre deux trois affaires chez toi pour que tu puisses passer la nuit à la maison. » Tu disais à la maison car avec Aster, tu as cette sensation d'être avec lui depuis toujours. Tu es même loin de de douter qu'il est l'un de tes voisins. La surprise sera grande mais il sera intéressant de passer d'un appartement à l'autre. Même si tu risque de ne pas supporter la situation bien longtemps et de le vouloir tout le temps chez toi afin que l'appartement devienne chez vous.

Une fois dans la boutique. Résolus à te détacher de lui. Tu commences à observer les articles. Tu vins à attraper un t-shirt. Toujours proche de lui, ta main sur ses fesses. « Tu vas en cabine bébé. » T'occuper de lui te plait même si tu veux qu'il puisse dire son mot. « Tu essayes celui-là mais tu me montres d'accord. Je t'apporte un jeans et d'autres t-shirts enfin si j'en trouve. » Je ne peux pas nier que je comptais en profiter pour le voir avec le moins de vêtement possible sur le dos.

Un sourire sur mes lèvres lorsque je l'entends qu'il est d'accord. Je dois admettre que le fait qu'il puisse rester chez moi me plait fortement. J'ai envie de profiter de lui. Tu ne peux le nier, tu aimes savoir l'homme que tu choisis être au plus proche de toi. C'est étrange car tu n'es pas du genre collant mais tu aimes que l'autre puisse l'être. « Très bien. » venais tu simplement d'ajouter en guise de réponse puis tu n'allais pas refuser de te rendre chez lui ni même de dormir dans son lit. Tu avais bien envie d'investir également son appartement afin de faire comprendre à ceux qui puissent vivre autour de lui que désormais le séduisant magicien n'est plus célibataire.

Une fois dans la boutique de vêtements. Ta main est venue se poser délicatement sur ses fesses. Tu avances à ses côtés, ta main sur son postérieur comme si ce geste fut complètement normal, banal entre vous. Sous la paume de ta main, sentir cette partie de lui ne peut que te faire frissonner de plaisir. Tu avais pu remarquer que Aster possède un merveilleux petit derrière. Sans qu'il ne puisse rechigner ni même me contredire et j'adore ça. Le beau garçon file en cabine. Il essaye ce premier tee-shirt. Lorsque je reviens, tirant légèrement sur le rideau. Je pose mon regard sur lui. « Le bleu foncé te va bien. » dis-je tout en passant ma main sur son torse et prenant soin que l'un de mes doigt s'attarde sur l'un de ses tétons puisque le tissu plus que moulant met parfaitement bien en avant sa musculature.

« Enlève le !. » Ma voix est grave comme à mon habitude mais je me montre un peu plus autoritaire. Laissant penser ou croire que s'il ne m'obéis pas, il pourrait être puni. Même, si je suis certain que ma punition le fera fortement couiner de plaisir. « Retire ton jeans aussi bébé. » Je ne sais pas si Aster allait se poser des questions mais tout naturellement alors que je reste là, le rideau quelque peu poussé pour le regard. Que de mon autre bras, j'ai un jeans et quelques tee-shirts à lui faire essayer. « J'ai trouvé deux trois trucs à te faire essayer. » Il est vrai que j’espérais bien le voir en boxer.

Ma main venait de caresser son torse. Sous ma paume, la douceur de ce tissu bleu foncé. Tu ne pouvais pas dire mieux que le simple fait de mentionner qu'un foutu tee-shirt puisse lui aller. Visiblement, en rien l'habille. Sous ta main, le contour de son pectoraux, un téton même sous tes doigts. De ton autre main, tu tiens le rideau car tu veux être le seul à poser ton regard noisette sur lui. Tu n'es pas du genre à prêter ni même partager. Ton mec est ton mec. Aster est donc à toi et à personne d'autres. Il sent cette pression lorsqu'il agrippe ton haut pour t'attirer vers lui. Ses lèvres sur les tiennes. Tu aimes lorsqu'il agit de cette manière. Sa bouche quitte la tienne. Il se recule doucement alors qu'il avait attrapé les vêtements que tu tenais. Il se tourne certainement par pudeur. Tu espérais déjà ce jour venir où le fait qu'il soit nu devant toi soit normal.

Tu le découvres en boxer. Un simple petit morceau de tissu que soudainement tu aurais bien arraché juste pour le voir complètement à poil. Tu en crèves d'envie de lui retirer ce malheureux morceau de tissu alors qu'il est à demi-nu sous ton nez. L'envie de lui faire l'amour dans cette cabine te passe par la tête. Être en lui, lui donner du plaisir alors qu'il doit rester silencieux afin que personnes ne puissent se douter de ce que tu peux être entrain de lui faire. Tu dois te ressaisir. Surtout qu'il te fait face avec l'un des tee-shirt associé à un jeans que tu avais choisi pour lui.

« J'aime cette tenue. » Dis tu avec ta voix toujours aussi grave. Tu ne cherches pas à le dominer enfin pas vraiment. Tu aimes justes que l'on puisse t'obéir. D'ailleurs, le comportement de ton beau magicien te plait fortement. Tu tiens toujours le rideau afin de le dissimuler, ne voulant qu'être le seul à pouvoir le voir. « De toute manière, tout te va bébé. » De ta main libre. Tu l'attrapes par la ceinture de son pantalon pour l'attirer à toi. Lui dérobant un baiser, goûtant ses lèvres avant de lui dire. « Passe celui-ci. » Un autre tee-shirt. Tu allais pouvoir poser ton regard sur sont torse dessiné. Puis, de toute manière, tu gardais à l'esprit qu'il vous fallait faire quelques courses au supermarché si vous vouliez manger ce soir.

Je souris. Un compliment fait toujours plaisir, même si je sais déjà que cette tenue me va bien. Égocentrique ? Légèrement, sur les bords. Un sourire séducteur se forme sur mo visage quand il me dit que tout me va. J'aime bien être flatté comme ça, tellement que j'en viens même à perdre la parole quelques minutes, avant d'enchaîner. Et de me faire taire par un autre baiser. Impossible de rester concentré avec lui dans les parages, surtout quand ses lèvres se posent sur les miennes. Toujours muet, je me tourne vers lui, saisi le tshirt et le pose sur un des portes manteau. J'enlève le jeans du magasin et le tshirt, enfile celui qu'il m'a donné et remets mon jeans. J'prends les deux. Dis-je en souriant avant d'enlever le tshirt et de remettre le mien. Je sors de la cabine, le prend par la main et me dirige vers la caisse. Après avoir payé, je sors du magasin, toujours sa main dans la mienne. Alors, que mangeons nous ce soir ?à part toi pour mon dessert ? la dernière phrase faisant un peu pervers, j'ai préfèré la retenir. Parfois, le filtre de mes paroles fonctionnaient beaucoup mieux avec certaines personnes qu'avec d'autre que je méprise. On se demande pourquoi.

Tu tenais le rideau afin que tu puisses être le seul à le voir surtout lorsqu'il retirait ses vêtements. Ton regard couleur noisette observant le contour de son corps. Ses cuisses musclées, le dessin de son torse musculeux. Tout son être transpire la perfection. Tu venais de l'embrasser en l'attirant à toi. Il en était devenu silencieux et autant dire que tu adores ce genre de réaction. Ton magicien des rues vint à se changer puisque maintenant, il a de nouveau ses propres habits sur le dos. Le rideau fut tiré pour laisser la cabine ouverte. Il venait de prendre ta main pour que tu viennes à le suivre jusqu'à la caisse. Celui qui est ton petit-ami vient à payer et déjà vous vous retrouver dehors.

Simplement quelques pas, ta main dans la sienne. Une question si banale mais que tu aimes entendre à cet instant précis. Une question qui traduit le seul fait que vous allez passer votre soirée ensemble. La toute première qui allait donner suite à de nombreuses autres soirées. Tu voulais le voir évoluer chez toi. Qu'il puisse déambuler librement entre la cuisine, le salon et ta chambre à coucher. Tu avais hâte que vous puissiez dire avoir un chez vous.

« Je sais pas trop mais dans tous les cas, on doit faire des courses. » Dis tu tout en tournant ta tête vers lui. Serrant sa main de la tienne qu'il tient. Nous marchions l'un si proche de l'autre, donnant cette sensation que nous avancions dans la même direction afin de rejoindre une supérette. Nous devrions également passer chez lui pour qu'il puisse prendre quelques affaires même si au plus profond de moi, j'espère fortement qu'il puisse dormir complètement nu.

Nos mains sont jointes. Il nous semble si difficile de ne pas avoir ce seul contact. Pour ma part, j'ai ce besoin de lui tenir la main. Tu as besoin d'un contact direct avec lui. Que ce soit donc de lui tenir la main, de l'avoir entre tes bras. De sentir ton bassin frotter contre le sien. Enfin, c'est un moyen de démontrer aux regards extérieurs que ce splendide mec est à toi, rien qu'à toi et uniquement à toi. Un sourire sur tes lèvres lorsqu'il te dit que commander des pizzas serait tout aussi bien. Puis, ainsi que vous pourriez regarder tranquillement un film pour passer la soirée. « T'as raison. » Dis-je tout bonnement avant de venir l'embrasser en pleine rue. J'admets que je n'ai pas vraiment en tête l'idée de regarder un film même si être sur le canapé, lui entre mes bras, contre moi, me plait également. Je dois bien admettre que j'aimerai bien le regarder entrain de prendre sa douche. De le voir se savonner. De pouvoir le sécher à l'aide d'une serviette. J'aimerai, le voir allongé sur mon lit, complètement nu et qu'il puisse réclamer ma présence. Que je puisse le rejoindre pour lui faire l'amour.

Ses lèvres approches de mon oreille. Son souffle caresse ma peau puis il murmure ces quelques mots. Je me tourne vers lui, posant mon regard noisette sur lui. Ma main serrant la sienne.

« Tu peux effectivement. » Tu n'as aucune honte à le dire, à l'admettre. De toute manière, tu ne comptes pas lâcher Aster. Tu veux une vie de couple, une belle histoire. Construire des choses avec lui puis tu veux lui faire l'amour aussi souvent que possible. Tu ne peux nier aimer le sexe.
« On rentre. » Demandes tu tout en le fixant, un sourire en coin sur tes lèvres et tirant doucement sur son bras pour l'entrainer vers toi qui marche légèrement à reculons.

Je venais de gouter ses lèvres brièvement. Ma main dans la sienne. Une douce pression pour qu'il suive mes pas. Un sourire se dessine sur mon visage lorsqu'il me dit avoir toujours raison. Je ne peux pas le nier, j'aime son caractère. Je prends conscience que mon mec est du genre mauvaise foi mais qu'il se laisse faire sans rien dire. Tout chez Aster me plait, me séduit. Je continue de sourire alors que nous marchons. Au départ, dans mon esprit, nous prenons le chemin de chez moi. Je suis donc surpris face à sa question mais encore plus de le voir grimper les marches de l'immeuble pour aller taper le code qui déverrouille la porte.

« Comment veux tu que je puisse le savoir. Par contre, comment tu connais le code d'entrée de mon immeuble ?. »

Je venais de le rejoindre. Mettant ma main dans la sienne. Mon autre main sur son torse pour le pousser légèrement en arrière jusqu'au moment où son dos vient se coller contre le mur du bâtiment. Je viens presser mon corps contre le sien. Je me colle contre lui et l'embrasser comme pour le faire céder afin qu'il me réponde.

« T'as un secret c'est ça !. »